Il n'y a que les gens indifférents à l'Humanité qui ne s'intéressent pas aux secrets.
Les vrais joueurs ne se divisent pas entre les tricheurs et les autres. Juste entre les gagnants et les perdants.
À trop vouloir se justifier, on finit par attirer l'attention.
Tout est à acheter ou à vendre. Ça aussi, c'est immuable. Et aucune loi n'y pourra jamais rien.
Les objets et les êtres sont en mouvement perpétuel. Nous sommes tous des nomades. Inutile d'essayer d'interrompre le flux.
Quand sa peau a touché la mienne, j'ai eu l'impression de la reconnaître. Je me suis demandé si la distance entre deux êtres se mesuraient à la distance entre leurs corps.
Les hommes se comportent de façon tout aussi irrationnelle et prévisible. Les ornements diffèrent, mais leur connerie possède les mêmes caractéristiques. Et a les mêmes causes. Au lieu d'accepter leur portion d'univers, leur petitesse, ils ne cessent de gonfler leurs muscles. Ils se déplacent aux quatre coins du globe. Ils veulent s'étendre, s'élargir, s'enfoncer. Dépasser toujours davantage les frontières que le hasard nous a accordées.
Les ennuis commencent toujours là, quand on veut rendre les autres plus vastes qu'ils ne sont, quand on les transforme en littérature.
Dans les pays chauds, il faut boire des boissons chaudes. C'est ce que boivent les Berbères, dans le Sahara.
La seule chose qui me fait encore lever le matin, la seule, c'est l'idée que, quelque part, un génie va débarquer et inventer un produit miracle contre la cellulite !