Citations sur Déserts d'altitude (19)
" Le désert est plus désertable que désirable, il est a la fois repoussant et attirant. Il cultive l'ambiguité de ses nuits inoubliables, il vous emmène aux jours insoutenables. Ses mains sont calines, ses lignes régulières.
La premiere rencontre est un hasard puis on y retourne sans savoir pourquoi comme chez un amant performant, mais la, mon histoire, elle passe le cap occasionnel pour devenir spirituelle"
"Par contre la complexité d'un psitil de fleurs, la mélode d'un ruisseau, la surprise de pouvoiir enfin voir les couleurs de la lumière, lorsque l'arc en ciel nous bluffe de sa présence éphémère, n'est ce pas la, la représentation divine de ce Dieu tant sollicité? "
" Toute chose qui vit, étant née, est capable de combustion et brule a l'approche du feu. Et tu vois que le feu ne choisit point sa nourriture, mais tout lui est bon, ordures de bois, fleurs ou fruits, poils ou graisses. Mais l'homme immortel est susceptible d'une flamme inextinguible, en laquelle tout entier, il se consomme en se consummant" Paul Claudel
" Le feu est important, indispensable. Il est d'une beauté flamboyante. Lorsqu'une personne se retrouve près d'un feu, celui ci est tellement saisissant qu'elle subit son magnétisme : elle le regardera évoluer sans penser, tel un héron qui attend sa proie depuis des heures. Etre la, au rythme du temps,a le contempler... Il opère sur l'ame, rassure, et pour souder cette magie, on lui ouvre son coeur qu'il ne manque pas de réchauffer aussi.
"Pourquoi l'inconnu fait-il peur?
Souvent, la peur surgit lorsqu'on n'arrive pas à identifier sa source...
La peur qui nous intéresse est associée souvent à l'inconnu. Lorsque je me retrouve face à une peur, je m'interroge sur la provenance de celle-ci, jusqu'à ce que je sois capable de l'identifier.
La peur est alors "fichée".
L'esprit va dont identifier la peur et la reconnaître. Celle-ci va perdre son rôle d'inconnu et va s'envoler tout naturellement."P.85
Mes yeux ne peuvent se détacher de ces sommets au port de tête princier, je me sens comme hypnotisée par ces êtres aux terminaisons enneigées. Il y a dans l'atmosphère que dégage cette terre une partie invisible que l'être que je suis ressent, mais ne peut voir...
Le fait de penser que l'on vit tous une réalité différente me subjugue. De prendre conscience que l'on a tous une perception différente, liée à son vécu, me paraît tellement irréel. Savoir que chacun porte un regard différent sur un même événement me fait comprendre dans quelle fourmilière je suis plongée. Ces milliards d'individus tous différents et uniques me font espérer.
Je peux te voir toi ! Le vent vagabond. Tu es libre de toute enveloppe, tu me rends jalouse, envieuse de ta vitesse et amoureuse de tes acrobaties. Tu es là, ton odeur est précise - sèche -, amie pénétrante.
Par moments, je suis assoiffée de savoir, j'aimerais pouvoir connaître les différentes civilisations de cette planète, la physique, ou encore pouvoir déchiffrer la nature et ses mystères avec des yeux de scientifiques. Ma voie a été différente, pas mieux ou moins bien, juste différente ... Alors en moi sont là, enfouies, toutes ces envies, cette curiosité du monde.
Je retrouve ici cette énergie dynamique que dégagent les gens qui travaillent la terre. Ils ressemblent à des acupuncteurs indispensables et dévoués. Avec leur bêche ancestrale au long manche et à la tête d’acier, ils câlinent leur terre, la respectent et en connaissent les subtilités au fil du temps et des saisons.