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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le synopsis est séduisant : des marcheurs qui explosent ! C'est ce qui m'a convaincu de tenter le coup, allez savoir avec la magie de la littérature ! En fait ce ne sont pas réellement des marcheurs, ce sont des étoiles noires prêtes à exploser. Manipulées par qui ? C'est la recherche que va mener le héros Pollack de ce polar rock moderne. Toute ressemblance avec des faits réels est donc à exclure.
C'est donc un thriller politique fictuel. La carte de New York du début du livret est de ce point de vue plutôt sympa pour se repérer, par contre l'explication des personnages me semble redondant : « Carl Henriksen : chercheur à l'IARPA, laboratoire de recherche rattaché au DNI ». C'est vrai qu'on peut aussi aller chercher le lexique des abréviations en fin de représentation mais cela devient fastidieux, ça casse le rythme. On devine quand même une certaine volonté de l'auteur de nous faire partager ses partitions déambulatoires New-Yorkaises et donc de s'astreindre à un certain réalisme descriptif, une gamme tempérée.
Soyons francs : on se moque complètement du trajet des balades des personnages dans N.Y, underground café compris, des services auxquels ils appartiennent précisément (il y en a tellement qu'on n'est pas à un serveur automate près). Lorsqu'on le lit, on suit le mouv', on groove !
On marche, on roule, on nage, on vole . . . les uns après les autres, les uns contre les autres. . .
On se comprend pas toujours : certaines actions semblent bizarre (est-ce si difficile pour un flic armé de résister à un type armé d'une batte de base ball ?), alors on se console en se disant que c'est pas grave au moins on court les uns après les autres. le camp des gentils surtout : qui se déteste, qui se déchire.
Quelque personnage principal aussi, qui se détruit, qui se désire. Mais au bout du compte, on se rend compte, qu'on est toujours tout seul au monde ? Non il y a Barrack Obama ! Non il cane ?, déguisé en stent Cooper (là ceux qui ont lu le livre apprécieront ! ) qui nous caresse, qui nous cajole . . .
C'est très enlevé, assez peu crédible mais pas grave c'est un genre qui ne le demande pas.
Après, il y a le côté géopolitique . . . Que faire avec les services secrets US ayant infiltré les méchants, l'état profond, les conspirationnistes, les israéliens, les iraniens, le hezbollah, les algériens, les yéménites, les français (oui môssieur/mdame, on apparaît un tout petit peu dans cette fiction made in Monopolis) ?
On se dit : Non ? il ne va quand même pas suggérer qu'un tel ou un tel (selon le moment du livre et selon vos propres représentations de la situation internationale) est soit terroriste, soit service secret opérant sous « faux drapeau » ? On oscille, on balance (toujours selon le cas) entre :
- « Il ne va pas oser tout de même ? » ou « ben voyons, ce sont les méchants rêvés ! » stop ou encore « Ah ça m'étonne pas de ces .... ! »
Il faut bien reconnaître que c'est dangereux : dans un cas, l'auteur s'aliène une partie de son public, dans l'autre cas c'est une autre. C'est pour cela que je mets 2,5 sur 5. En bon Normand pure race...p'tet ben qu'oui, p'tet ben qu'nan . . .
La solution à ce dilemme romanesque : s'aliéner une toute petite frange de public peu susceptible de porter plainte avec un coupable consensuel : Johnny Rockfort !
Bien joué zéro Janvier!
Dommage, il aurait fallu atterrir ! Dans n'importe quel aéroport, c'est le prix à payer pour pouvoir inventer sa vie !
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Déçu, le livre commence bien avec une intrigue assez intéressant mais sombre vite dans les clichés de films américains avec des retournements de situation prévisibles, des personnages peu attachants et tous les clichés imaginables possibles pour le genre...
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Certains livres me font très envie, mais me font peur également. "Les marcheurs" fait partie de cette catégorie. Je me le suis finalement procuré début novembre au Salon de l'Iris Noir, alors que je l'avais à l'oeil depuis un petit moment déjà. Pourquoi peur ? Peur d'être déçue, alors que je devrais, depuis le temps, savoir que mon instinct me trompe rarement. Peur de le terminer trop vite, si sa lecture me plaît. Et c'est ce qui est arrivé : je l'ai lu en deux jours. C'est pourtant une brique de 720 pages... Mais, comme tout bon roman qui se respecte, impossible à déposer.
Qu'en dire ?
With all due respect, Fred Mars, tu dois quand même être fameusement tordu pour imaginer une histoire pareille ! J'en ressors éreintée, comme si j'avais été forcée de "marche ou crève" en compagnie de ces pauvres victimes. Mais j'en ressors également époustouflée par les recherches que tu as du effectuer pour que ce bouquin tienne la route.
Un excellent moment de lecture que je recommande vivement !
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Un livre sans saveur, personnages insipides mais qui se mate quand même comme une bonne série américaine.
Sortez les pops corns et le coca.
Sympa mais sans plus !
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