La valse des tulipes

Ane Cestero est une jeune inspectrice volontaire et ambitieuse. Parfois impulsive. Elle est fraichement promue à la tête d'une unité spéciale qui a la lourde charge de démasquer un assassin qui sévit depuis peu dans cette belle région sauvage du pays Basque. Un meurtrier dont la signature est une tulipe rouge, un meurtrier qui use aussi des réseaux sociaux pour semer l'horreur.

J'ai beaucoup aimé le début du roman, assez marquant et prometteur. Certains aspects de l'enquête m'ont bien emmené également, notamment toute la partie dans le couvent en compagnie de ces charmantes bonnes soeurs.
J'ai découvert avec plaisir la beauté brute des paysages, très bien dépeinte par l'auteur.
Ce sont malheureusement les personnages qui m'ont moyennement plu : trop de passé, trop de passif, des émotions sans nuances qui ont dilué la force du récit et le rythme de l'intrigue.
J'ai compris un peu tard que l'auteur installait une équipe qu'il allait développer dans une série.
Dommage, car l'idée de départ était très intéressante et bien menée.

S'il est un endroit où je n'irai pas en vacances, c'est dans l'estuaire d'Urdaibai, puisque selon l'auteur gascon (qui a écrit quelques guides touristiques sur le Pays basque avant ce premier polar)... il y pleut presque tout le temps, surtout en automne.
Ça plombe quelque peu l'ambiance, surtout après qu'une femme attachée sur des rails a été dessoudée par un train, conduit par son mari.
Une « Unité spéciale d'homicides notoires », constituée de deux femmes et deux hommes, va enquêter sur ce meurtre... suivi d'un autre... et un autre... tous signés par le « tueur à la tulipe ».
Même si j'ai plus d'une fois douté des compétences des enquêteurs, j'ai plutôt aimé fréquenter trois d'entre eux (avec une nette préférence pour les femmes) et j'ai cordialement détesté l'inspecteur « Monsieur-m'as-tu-vu-et-entendu ! », même si à la fin…
J'ai également apprécié l'intrigue policière, construite sur le vécu de jeunes « couventines » dans les années ‘70 (voir 4e de couv').
Mais le rythme trop lent (impression de faire du sur-place), le manque de suspense (dû à la centaine de pages en trop) et une finale qui tire en longueur, m'ont fait goûter ce polar que moyennement... même s'il est pourvu de belles descriptions pour souligner la beauté des paysages, et cela, malgré la pluie... si si !

Une unité spéciale est créée pour résoudre des crimes particulièrement effroyables et toujours signés de tulipes… L'équipe est constituée de policiers venus de divers horizons, deux femmes et deux hommes. L'entente n'est pas vraiment cordiale, trois d'entre eux ne sont pas loyaux vis-à-vis de leur institution et s'autorisent des prises de risque qui ajoutent, sans doute, à l'intrigue mais qui interroge quant au plausible du récit.
Ibon Martin, auteur de guides touristiques, nous mène à travers des paysages fort bien décrits de la Biscaye, province du Pays basque et de la Cantabrie. A travers des paysages de falaises, de côtes sauvages et de landes inhospitalières, il nous fait errer sur de fausses pistes pour trouver le serial killer … Ces errances nous ferons découvrir l'intimité d'un couvent pas si catholique que cela. C'est d'ailleurs cette partie de l'enquête qui m'a raccrochée au récit. Un avis en demi-teinte mais un dénouement inattendu qui témoigne d'une structure bien ficelée.

Une nouvelle équipe de policiers & spécialistes face à un meurtrier redoutable qui laisse des tulipes sur le corps de ces victimes. Entre vie privée & enquête, La Valse des tulipes coche toutes les cases du thriller actuel. Passif douloureux, retournements de situation, notre vision du meurtrier passe de personnages en personnages. L'action située dans le Pays basque espagnol devient à la mode après la trilogie de Dolores Redondo. Les pays nordiques n'ont plus aucun secret? Pas grave, le pays basque a moultes coutumes, des paysages superbes à faire découvrir à son lectorat. Pas de moufles, mais un bon k-way pour se couvrir de la pluie. Bref, rien de bien neuf côté intrigue, ni côté relations personnelles. le cahier des charges est rempli, sans réelle surprise.

Voilà un livre pleins de promesse, le beau paysage du Pays Basque abrupte et naturel, un littoral et une mer envahissante, rafraichissant et dépaysant. le décor est planté: réjouissant. En revanche, l'intrigue policière est longuette et pleines de grosses ficelles, pas inintéressante néanmoins. L'auteur écrit des guides de voyage et cela se sent, on se promène et l'intrigue sert de support au paysage.

Une femme est assasinée en direct sur les réseaux sociaux , fauchée par un train conduit par son mari ,et avec une tulipe dans la main. Une unité spéciale va être créer pour enquêter sur ce meutre, qui va être suivi par d'autres , avec pour point commun une tulipe rouge .
Je suis ressortie mitigée de cette lecture, dont j'attendais beaucoup plus à la vue du résumé.
Certaines choses m' ont plues :
- le cadre . l'action se passe dans le pays basque basque espagnol, l'auteur a très bien su rendre vivant la beauté des paysages , il a eu envie de nous faire découvrir cette belle région qu'est le pays basque , à travers notamment la pêche, le surf, les coutumes , les croyances régionales , et la langue basque
- l' écriture : jolie plume qui rend la lecture aisée .
- les personnages : ils sont aboutis , on fait la rencontre une équipe de policiers sympathiques , et surtout de deux personnages féminins mis en avant et particulièrement attachantes : Ana , qui commande l'équipe, flic au fort caractère, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds , qui a parfois du mal à contrôler ses accès de colère et son impulsivité , et qui a une histoire familiale et personnelle plutôt compliquée, point commun avec le personnage de Julia, que cette enquête va toucher au plus près .. les personnages secondaires sont eux aussi intéressants
- l'alternance présent / passé : j'aime beaucoup ce procédé
- le thème principal que je ne peux pas dévoilé , qui fait référence une certaine époque (pas la plus glorieuse ) de l'histoire espagnole , et qui bien que déjà vu dans d'autres romans , fait froid dans le dos . le thème sur les violences faites aux femmes est aussi intéressant .
Par contre , ce qui pour moi a pêché et qui a fait que ma lecture est mitigée : malgré une première scène de meurtre prometteuse , l'action a du mal à se mettre en route , et franchement ca traine un peu , voire beaucoup en longueur, malgré quelques rebondissements ( que pour certains j'ai vu arrivé de loin ) , l'intrigue est à mon goût restée classique , trop classique à mon goût, sans grande surprise. La vie personnelle des personnages a tendance parfois à prendre trop de place et à ralentir le rythme
La fin quand à elle, je l'ai trouvée trop banale , je suis restée sur ma faim .
Pour résumer , ce livre, bien que se lisant facilement, ne m'a pas transportée à cause d'une certaine lenteur , et malgré une galerie de personnages réussis Dans le même genre , je vous conseillerai plutôt de lire la trilogie de dolores redando ( dans l'ordre : " le gardien invisible", "de chair et d'os" et " une offrande à la tempête" , un classique du genre ,ainsi que le prequel sorti en début d'année , intitulé "la face nord du coeur")

Nous sommes en Pays Basque, une brigade de police est formée pour démasquer un tueur en série surnommé « l'Homme à la tulipe », car sa carte de visite est une magnifique tulipe laissée sur la scène de crime. Déjà quatre crimes sont découverts. En suivant cette enquête, on apprend beaucoup sur la mythologie de cette région. La lecture est ardue, car presque tous les noms des personnes sont en Basque. Aussi dans ce roman on ne dit pas policière, mais Ertzaintza, bonjour se dit Egun on. J'ai failli abandonner la lecture, mais vers la centième page ma curiosité l'a emporté, car l'intrigue est vraiment bien ficelée. YR