Enfin, la Simca débouche à l'air pur et croise un automobiliste stupéfait.
- Qu'est ce qui se passe ?
- C'est la pipe de mon ami qui charbonne ! Rien de grave ! … Mais allez-y doucement !
- Sa pipe qui charbonne ! Ma parole il se paie ma tête ! … Dites- donc galopin ! Je vais ….
C'est toute l'histoire de "la grande menace", parue en 1952. Lefranc, après une enquête patiente, truffée de rebondissements, parvient à contrecarrer les plans d'Axel Borg, un bandit de haut vol, qui menace de larguer une bombe atomique sur Paris si on ne lui livre pas une quantité appréciable d'or.
Tout cela se passe dans les Vosges, dans les souterrains d'une ceinture des fortifications de la ligne Maginot, réellement érigée avant la guerre.
Outre les bombes, les souterrains sont un thème cher à Jacques Martin : c'est le terrier du comploteur, l'aubaine du fuyard....
(extrait de "Guy Lefranc - le journaliste anti-bombes revient dans "les portes de l'enfer", article signé Michel Perrin et paru dans le n° 105 du journal "Nouveau Tintin" en septembre 1977)
Des "la grande menace", Lefranc fait la connaissance de Jean-Jean, un louveteau courageux qui désormais ne le quittera plus. Dorénavant, tous deux se heurteront régulièrement aux agissements déments d'Axel Borg.
Celui-ci est un industriel, amateur d'art et redoutable comploteur. La distinction de ce truand aristocratique est égale à sa soif d'argent.
Lefranc, Jean-Jean, Axel Borg : un trio qui rappelle celui formé par Alix, Enak, Arbacès...
(extrait de "Guy Lefranc - le journaliste anti-bombes revient dans "les portes de l'enfer", article signé Michel Perrin et paru dans le n° 105 du journal "Nouveau Tintin" en septembre 1977)
C'est peu après la fin de la seconde guerre mondiale que l'idée de la première aventure de Lefranc germe dans l'esprit de Jacques Martin. En voyage dans les Vosges, celui-ci visite un tunnel où ont été abandonnés des stocks entiers d'armes allemandes parmi lesquelles une célèbre bombe volante, l'épouvantable V1.
Et Martin commence à imaginer ce qui se passerait si, en temps de paix, une crapule mettait la main sur ce trésor meurtrier...
(rapporté par André Leborgne dans "Alix, Lefranc et Jacques Martin")