Parlons-en justement… Vous n’êtes qu’un faussaire et vous le savez bien.
De grand talent, certes, mais un faussaire quand même. Qui n’a continué à exister sous un nom d’emprunt, que grâce à ma protection et mes relations dans certains cercles financiers.
Un avatar qui a l’illusion que sa propre peinture peut se vendre alors que sa cote factice n’est entretenue que par mes associés, dans ce fructueux trafic de faux tableaux que vous et quelques autres exécutiez sur commande !
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La collection Machiel ?
- Oui, c’est le nom d’une vieille famille de Bruges, en Belgique.
L’exposition regroupe les tableaux qui lui ont été dérobés et avaient disparu durant la dernière guerre et qui ont été retrouvés par l’armée américaine en avril 1945.
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Selon la brochure éditée par la galerie pour l’exposition, les tableaux la composant ont été retrouvés dans les mines de sel de Merkers-Kieselbach.
- Comme d’autres œuvres volées, dans les mines d’Altaussee.
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Tous ces tableaux seraient des copies…
- Non, non… pas des copies, monsieur Lefranc… DES FAUX !
- Qu’est-ce à dire ? Où est la différence ?
- Un faux est une imitation d’une œuvre d’art originale qui ne se présente pas comme une copie ou une œuvre originale dont on essaie d’attribuer la paternité à un artiste qui n’en est pas l’auteur.
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Valland. Rose Valland. Une femme formidable qui était attachée de conservation au musée du « Jeu de Paume ».
C’est elle qui a recensé dans le plus grand secret les œuvres d’art volées aux membres de la communauté juive. Avant d’être envoyée à leur recherche en Allemagne en mai 1945 auprès de l’état-major de la première armée du général de Lattre de Tassigny.
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Vous êtes donc ce genre de fille qui accourt au moindre coup de klaxon.
Très drôle ! ... Et vous de ce genre de type à être toujours en retard à un rendez-vous.