Sauf quand on les aime

L'écriture est agréable, mais je n'ai trouvé aucune profondeur dans les personnages. Que ce soit celle qui a perdu ses parents dans un tragique accident quelques mois plus tôt et s'en trouve tout juste mélancolique, ou celle qui vit sa première expérience sexuelle lesbienne dans un contexte qui me semble hautement improbable... Je n'y ai pas cru un seul instant et j'ai capitulé après 60 pages.

Portraits de jeunes gens normaux, biens sous tous rapports, avec leur faiblesses, touché de plein fouet par la vie...

Une histoire d'amitié, d'amour et de galères d'aujourd'hui entre des jeunes d'une vingtaine d'années. Nous sommes à Toulouse avec Claire, Kader et Juliette puis arrive Tisha et enfin M. Bréhel. Une histoire de colocation, parce que galérer ensemble est quand même mieux que chacun chez soi ! Chaque personnage, malgré ses blessures, respecte l'autre dans ce qu'il est, et aide spontanément quand il le faut. Ses jeunes tantôt rieurs, rêveurs, amoureux, et tout aussi déçus, tristes, blessés, révoltés... Ce roman est un hymne à la tolérance, à l'ouverture d'esprit et à l'ouverture aux autres. C'est un livre qui donne envie d'ouvrir les yeux sur ceux qui nous entourent !

L'auteur nous fait vivre l'éclosion de leur amitié, la sincérité de leurs relations, tout en pudeur, en nous décrivant chaque moment partagé, leurs introspections aussi... Nous observons cette nouvelle famille qu'ils créent, une famille où les membres du clan se sont choisis. Ils se soutiennent, s'aiment, et parfois se heurtent... C'est un mélange de moments lumineux et d'autres plus cruels...
J'ai particulièrement été touchée par le personnage du voisin, Mr Bréhel. J'ai aimé sa façon d'utiliser l'humour pour cacher ses faiblesses.

C'est un livre très réaliste, on a un peu l'impression de suivre un reportage...Comme si Frédérique Martin les avaient suivi discrètement caméra au poing. Néanmoins, l'écriture est parfois assez poétique avec de belles descriptions.
Une dénonciation de la galère et du combat de certains jeunes qui cherchent leur place dans la société.

Cela commence comme du Gavalda en moins bien. Une sorte d'"Ensemble c'est tout", sauvé in extrémis par une dernière partie plus étoffée et sensible. Vite lu, vite oublié.

Je vais avoir du mal à dire ce que je pense de ce roman.
Mon avis est mitigé, d'une part il se lit facilement et d'autre part je ne me suis pas beaucoup attachée aux personnages.

Certains passages sont très forts, notamment le début et la fin du roman. C'est l'entre deux qui m'a moins plu. Je n'ai pas tellement cru à cet amour que le vieux voisin ressent pour une des jeunes filles. En fait toutes les relations sont compliquées, leur vie est compliquée, leur avenir est incertain.

En fait ce n'est pas très gai, je pense que c'est pour cela aussi que mon avis est mitigé.

J'avais beaucoup aimé le vase où meurt cette verveine du même auteur.
Lien : http://www.pagesdelecturedes..