AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B003CO95PC
Grasset (30/11/-1)
3/5   3 notes
Résumé :
L'action se déroule dans les années 1967-68. Jean appartient à la haute bourgeoisie parisienne, quinquagénaire sportif, sa famille est unie , il a deux filles,aime son épouse.Cette famille adopte rapidement comme médecin traitant l'un de leur voisin.
Jean qui pratique le tennis de façon intensive se plaint d'une douleur intercostale persistante traitée symptomatiquement par des antalgiques puissants et efficaces délivrés par son ami médecin.La rémanence de la... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre a 45 ans et pourtant son sujet demeure d'une actualité brûlante puisqu'il s'agit du cancer
Malgré les progrès énormes d'imagerie (scanner, IRM) de la chirurgie , l'avènement de la chimiothérapie , le pronostic de certains cancers en particulier celui de Jean demeure très mauvais.Mais ce livre est un véritable réquisitoire contre le corps médical qui n'ose pas encore évoquer le cancer ("comme en Amérique paraît-il"), ses silences, ses dérobades et finalement son impuissance face à la maladie.Les relations médecin-malade sont heureusement différentes aujourd'hui à l'avantage du patient qui connaît son diagnostic (droits du malade, loi sur la fin de vie..) mais les médecins ne peuvent assurer la vie éternelle. La lecture du livre cependant n'inspire que peu de compassion .L'épouse de Jean ne cesse de geindre tout au long du roman , mais agit peu ,n'évoque jamais le cancer avec son mari. le roman se termine par ces mots: Je ne comprends rien à ce qui est arrivé"Nous avons subi"
Je reproche surtout à ce roman le refus des personnages de considérer la mort comme un passage , tous envisagent la mort comme une fin injuste (vus l'âge et le rang social) voire indigne alors que Jean meurt sans souffrance ,mais sans que personne lui ait révélé la nature de sa maladie.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Toute la famille de mon mari était dotée d'une bonne santé.Chez moi aussi, on vivait vieux.Si notre longévité égalait celle de nos parents, nous avions devant nous encore trente, quarante années d'existence. On ne pense pas à cela quand on se marie.On ne se dit pas que le troisième âge risque d'être la plus longue période de la vie commune.
Commenter  J’apprécie          30
"La fin d'octobre est belle. Je marche dans le bois. Je vois les couleurs de l'agonie splendide des feuillages. Un goût, palpitant comme une feuille d'automne, me projette vers cette vie que Jean va quitter."
Commenter  J’apprécie          50
On devrait être habitué, dès l'enfance à envisager l'échec, la maladie, la mort comme des circonstances normales de nos vies.
Commenter  J’apprécie          40

autres livres classés : cancerVoir plus


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

De qui est cet extrait d’une œuvre littéraire ?

Sur un plat d’argent à l’achat duquel trois générations ont contribué, le saumon arrive, glacé dans sa forme native. Habillé de noir, ganté de blanc, un homme le porte, tel un enfant de roi, et le présente à chacun dans le silence du dîner commençant. Il est bien séant de ne pas en parler.

Marguerite Yourcenar
Marcel Proust
Marguerite Duras
Éric Chevillard

8 questions
30 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur ce livre

{* *}