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3,72

sur 139 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un premier roman fort qui dit les silences, leur poids et leur potentiel destructeur. Un récit qui dit les attentes qui pèsent sur une famille, qui doit être unie envers et contre tout.

Esther est heureuse : elle a enfin réussi à réunir toute sa famille pour un déjeuner au cours d'un dimanche à la chaleur lourde. Ses deux fils et ses deux filles viendront rejoindre leurs parents le temps d'un repas en famille. Alors Esther prépare la table, se réjouit d'avance des bruits de voix et de couverts qui envahiront son espace et le rendront plus vivant. Elle repasse le cours de leur vie ensemble, sa rencontre avec son mari et la naissance de leur trois enfants, leur enfance et leur inévitable départ.

Esther tisse. Elle a toujours tissé. Une tapisserie censée retenir chacun des membres de sa famille ensemble. Une tapisserie qui pourtant ne semble pas vraiment tendue, voire même complètement trouée à certains endroits. Mais cette tapisserie, pour Esther, compte plus que tout : elle est la preuve de l'existence de sa famille. Une famille imparfaite, comme toutes, mais qu'elle, Esther, la mère, a travaillé pour créer, et pour maintenir. Envers et contre tout. « A cet endroit de la tapisserie, les noeuds d'Esther sont distendus. Un peu lâches. Ils tiennent sans qu'on sache comment. Ils sont là. Ils complètent le dessin. Ils font leur devoir, encore un peu. Pour que tous les autres résistent.«


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Ce livre commence par la fin : la mort d'Esther.
A quel moment s'est arrivé ? Qui est-elle ?
L'histoire va nous le dire, faisant revivre Esther par cette journée caniculaire d'été, à Paris, où on la retrouve, chez elle, dans son appartement avec son mari Reza. Elle attend ses enfants et petits-enfants pour déjeuner, les rassembler, elle espère les voir tous autour de cette table. Cette attente la plonge dans ses souvenirs avec son mari et ses 4 enfants, ses regrets, ses incompréhensions, ses choix et ses peurs de ne pas les voir, de ne pas partager une vraie vie de famille. A qui la faute ?
On plonge alors dans une famille qui derrière les apparences cachent des lésions, je dirais même une violence sous-jacente, pas de violence physique mais une violence psychologique, comme si aucun de ces enfants n'étaient à sa place, payant le passé d'un père dont la pauvreté et le passé a de quoi faire frémir. Parce que le père a réussi, en fuyant un pays en guerre, est devenu le médecin des exilés, exigeant face à la vie et à l'éducation.
Une fratrie de 4 enfants, Carole, l'ainée effacée et qui pourtant deviendra médecin comme son père, Alexandre, le fils préféré du père, celui qu'il montre en exemple, Bruno, le fils qui est resté dans l'ombre parce que trop fragile et Vanessa, la puinée, l'indépendante, qui est partie trop vite de la famille. Chacun a des reproches à faire à chacun. Dans la famille, il n'y a pas d'affection, il n'y a que des non-dits, des peines qu'on cache et des rancoeurs.
Alors vont-ils exaucer le voeu de leur mère et venir tous au déjeuner ?
Derrière l'attente, il y a cette mère qui souffre de s'être tu, qui comme Pénélope dans l'Odyssée tisse, il y a cette métaphore d'Esther, qui se répète, qui voudrait resserrer les fils de la tapisserie, les liens familiaux. Les noeuds qui se défont plus vite qu'ils ne se font et le chagrin qui en découle.
De drôles sentiments et sensations affleurent après la lecture de ce roman, parfois si proche d'une réalité familiale si courante. Ah les non dits ! les situations qu'on laisse pourrir. Difficile donc de ne pas sentir concerner.
J'ai eu parfois envie de secouer cette famille, de les bousculer, de leur dire de parler et : "donc ? quel est le problème ? Chaque famille connait des dysfonctionnements."
Un livre vrai, qui pourrait exister sous forme théâtrale. Mais pas le genre comédie de boulevard. C'est un très bon premier roman. Une auteure à suivre.
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Mon avis sur cette lecture est : je n'ai pas d'avis. 
Lire plus bas pour comprendre.

Aimer un livre est-ce le dévorer en quelques heures sans le poser ? Happé par l'histoire, avec le besoin crucial de connaître l'épilogue ? Certainement...

Alors j'ai aimé cette lecture que j'ai descendu très rapidement. A chaque page tournée un rebondissement dans l'histoire familiale me donnait l'envie d'avancer plus en avant, pour comprendre. Comprendre comment est-ce possible d'arriver à ces extrêmes dans une famille qu'il est si facile de qualifier de dysfonctionnelle.

Aimer un livre est-ce ressentir une tendresse particulière pour l'un des personnages ? 

Certainement...

Alors j'ai détesté cette lecture. Aucun personnage ici ne m'a plu, pire, j'ai ressenti parfois de la colère ou même de la haine pour plusieurs d'entre eux. La mère et le père sont particulièrement irritants, et je pèse mes mots. 

L'autrice livre ici un portrait de famille où la psychologie des liens familiaux est admirablement retranscrite, dans le bon et surtout dans son pire côté. Elle a choisi de nous parler d'une famille pas parfaite dans laquelle non-dits, rivalité, jalousie ont gangrené le quotidien. Saisissant d'authenticité...

Indiscutablement, cette lecture m'a interpellé. Sans fard ni fioritures et avec une belle écriture, l'autrice détricote un à un les fils d'une histoire familiale compliquée, certainement pas si unique que ça, dans laquelle les clichés de la famille parfaite tombent les uns après les autres.

Chapeau bas pour le sujet de ce livre, osé et très bien traité au demeurant.

Finalement, est-on obligé de s'aimer si l'on partage les mêmes gènes ? 

A lire pour se faire sa propre opinion...
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Les Grandes Occasions ont le pouvoir de réunir les familles. Unies ou brisées, elles sont ensemble, juste un moment. En ce juillet écrasant, Esther espère tellement ça. Avoir ses 4 enfants et son mari auprès d'elle. Mais cette grande table n'est pas l'oeuvre d'un conte de fée.

« Il y a toujours cette peur que personne ne vienne. Cette peur rampante, impossible, inévitable. Cette peur inouïe de l'abandon. Cette peur incontrôlable que peut-être jamais personne ne viendra. Qu'elle est venue pour eux et que jamais ils ne viendront. Mais qu'elle ne pourra pas non plus partir. Convoquée par eux. Appelée à comparaître, à être ici en ce moment précis. C'est uniquement s'ils viennent qu'elle pourra reprendre le cours de sa vie. Comme si le temps s'était arrêté. Comme si, dans cette attente, elle soumettait à leur venue son temps, sa vie. Sans eux, elle restera pour toujours dans les limbes de l'attente. À jamais prisonnière de leur volonté. de leur désir de la voir. Elle pourrait rester une éternité ainsi, car s'ils ne viennent pas à sa rencontre, finalement, elle cesse d'exister. »

En lisant la 4ème de couverture, je me suis dit, encore une histoire de famille. Ras-le-bol. le démarrage fut lent, pas très emballée pour lire cette famille défaillante. Et puis, ce chapitre, celui qui me fait basculer, m'enfermant dans un huis clos douloureux. Je suis consciente que ma lecture sera éprouvante mais n'est-ce pas ça aussi la littérature : bousculer. Alexandra Matine décrit le mal dont souffre cette famille. Celui qui détruit et fait que l'on s'éloigne les uns des autres. Elle ne vend pas de rêve. Il n'y a pas de happy end. Car c'est ainsi que ça fonctionne. S'embrouiller. Ne plus se parler. S'ignorer. Vivre sa vie. C'est violent, je vous l'accorde. Alexandra Matine écrit sur la famille que l'on veut idéale et qui n'existe pas. Arrondir. Discuter. Échanger. Et tenter de la sauver. Un premier roman sensible, avec lequel je vais faire un petit bout de chemin…

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/07/23/39067686.html


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"Enthousiasme littéraire " lit-on à la fin du livre, formule éditoriale joliment imprimée en demi-cercle. C'est exactement ce que je ressens en refermant ce roman. En racontant l'entreprise d'une vie, d'une mère qui, telle une tisserande, répare, ravaude les liens entre les siens, liens qui menacent de se distendre ou de rompre à tout instant, l'autrice touche à l'universel. de plus, la forme narrative tient en haleine le lecteur. L'histoire d'Esther, de Reza, et de leurs 4 enfants, se reconstitue peu à peu pour notre plus grand intérêt, et on ne lâche pas ce roman. Coup de coeur et encore une belle découverte, chez Les Avrils, éditions à suivre !!
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Esther, mère d'Alexandre, Carole, Bruno et Vanessa, veut faire d'un moment ordinaire, un événement extraordinaire, une grande occasion.
Elle souhaite organiser un repas de famille pour resserrer les liens familiaux.
Dans l'attente de ce repas, Esther se remémore différents moments de sa famille : la rencontre avec son mari Reza, la rencontre avec le père de celui-ci et son pays l'Iran, sa vie d'infirmière et ses balades dans les rues de Paris, l'enfance de ses enfances et les nombreuses fêlures de sa famille.
Ces souvenirs dévoilent les silences et les non-dits qui entourent cette famille. Cette famille qu'elle souhaiterait parfaite, n'arrive en fait pas à communiquer et à vivre ensemble.
Entre désirs de famille idéale et « grande occasion » pour préserver les apparences, Esther se perd et se complet dans son silence, ce silence qu'elle n'arrive pas à briser.
Cette dernière grande réunion de famille aura donc bien lieu, mais peut-être pas de la manière dont Esther l'avait imaginé.
Roman familial qui montre comment le silence peut distordre les liens familiaux.
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Un livre touchant sur la famille, riche en émotions, qui ne vous laissera pas indifférent. Les mots sonnent justes. Tout un chacun pourra y reconnaitre un membre de sa famille. Mais attention ce premier roman est terrible, si vous êtes plutôt dépressif en ce moment, vous n'y trouverez pas de réconfort ou de luminosité.
Je vous livre l'incipit pour vous donner le ton :
« Aujourd'hui, Esther va mourir. Ou demain. Ou dans quelques jours. On ne sait pas. »
Le roman s'ouvre sur une famille réunit autour d'un lit d'hôpital. C'est le moment de prendre une décision. Esther est dans un état de mort cérébrale. Elle est âgée. Ses quatre enfants versent des larmes.
« Longtemps, Esther avait rêvé de revoir sa famille réunie. Devant elle, à présent sans qu'elle puisse le voir, prend forme le tableau rêvé ; la tapisserie secrète devant laquelle elle avait agenouillé sa vie, et dont, du matin au soir, année après année, elle avait tissé les fils de soie colorés. Sa famille était son oeuvre inachevable. »
Le motif de la tapisserie, des liens tissés, reviendra souvent dans le roman. Elle nous emmène alors dans son passé et égrène ses souvenirs. Elle nous parle de son mari Reza, d'origine iranienne. Il est venu faire ses études de médecine en France. Il a vécu une enfance difficile. Elle décrit ses enfants : Carole, Alexandre, Bruno et Vanessa. Mais surtout la dure réalité de se retrouver seule, une fois les enfants partis. Elle pensait pouvoir garder la petite dernière auprès d'elle, Vanessa.
« Il lui avait fallu trois enfants, trois départs, et la menace d'un quatrième pour comprendre ce que c'était qu'être mère. le destin d'une mère, c'est de laisser partir ses enfants. de son ventre, de sa maison, de ses bras. Les douleurs de l'enfantement ne sont rien comparées à la douleur éternelle de la séparation. Mettre au monde ce n'est pas accoucher, c'est se laisser abandonner. »
Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est qu'ensuite nous avons aussi le point de vue de chaque enfant sur son enfance, ses parents, les relations entre frères et soeurs. On ressent toute la pression et le poids de l'héritage familial. Je ne vous en dis pas plus pour vous laisser découvrir cette famille, ses secrets, ses fêlures. En tout cas, il ne restera plus que les grandes occasions à Esther pour essayer de réunir toute sa famille.
La nouvelle maison d'édition Les Avrils commence fort. La rencontre #vleel d'hier soir, nous a montré l'enthousiasme de Sandrine Thévenet, Lola Nicolle et de toute l'équipe pour défendre leurs auteurs et leurs textes. Tous les romans et récits à paraître ont l'air bien tentant. J'aimerais beaucoup lire le deuxième roman de Martin Dumont, « Tant qu'il reste des îles ». Et la charte graphique, simple et colorée, donne effectivement envie de commencer une collection !
Merci aux 68 premières fois pour cette lecture.
Lien : https://joellebooks.fr/2021/..
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Lu dans le cadre de la sélection 2021 des 68premièresfois.
Ce premier roman parle des liens familiaux, du point de vue de la mère, qui se retrouve à l'hôpital. L'auteure va alors nous raconter la vie d'Esther, de son époux, Reza et ses quatre enfants.
Reza, le père, est venu faire des études de médecine en France et a quitté l'Iran, et la misère qu'il subissait. Il a tourné la page face à ses origines et a réussi sa vie professionnelle, même s'il est devenu un "médecin des pauvres" . Il a donné à sa famille une vie aisée, confortable.
L'un des principaux soucis de cette mère est de maintenir les liens entre les membres de la famille, des liens comme ceux des fils des tapis, tapis persans qui sont dans l'appartement familial, bien vide après le départ des enfants, qui vivent leur vie de famille plus loin.
Avec une belle écriture, l'auteure fait un beau et terrible portrait de cette femme, qui se questionne sur son rôle d'épouse, de mère, de grand mère mais aussi de certains de ses enfants. Elle parle très bien des relations entre frères, soeurs, le rôle du père.
Pourquoi ce titre, "les grandes occasions", car ce sont les seules occasions où justement Esther tente de réunir sa famille et que ceux ci arrivent à tisser des liens mais cela n'est pas facile. Ce texte parle très bien des rapports entre les membres de famille, des non dits, des silences, des préférences entre membres..
Un premier roman qui est un beau portrait de femme, avec ses questionnements, ses désirs, ses regrets...






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Aujourd'hui Esther va mourir. Ils sont tous là, autour de son lit, du lit de leur mère, de leur femme.
Il y a quelques jours Esther avait tout préparé, tout planifié pour la "grande Occasion", ce déjeuner où toute la famille allait participer, ce moment qu'elle attendait et espérait depuis si longtemps où Reza et Esther seraient réunis autour de la table avec leurs quatre enfants et leur famille. Elle avait tout prévu, les victuailles pour remplir les corps, la belle table fleurie et bien dressée sur la terrasse ensoleillée, elle entendait même déjà les rires des enfants. Ce moment qu'elle rêvait de vivre mais qu'elle ne vivait jamais, parce que ça n'arrivait plus et que le silence régnait encore et toujours dans leur grand appartement. Mais comme souvent, comme toujours pour Esther, les choses ne se déroulent pas comme elle le souhaite. Certains décommandent, d'autres repoussent le moment de se retrouver en famille, cette famille où le silence a pris toute la place, cette famille où on s'évite, où on ne sait pas se parler. Esther repense à tous ces petits noeuds invisibles qu'elle a pourtant tenter de nouer entre tous les membres de cette famille, entre chaque enfants et leurs frères et soeurs, entre les enfants et leur père. Ce père, Reza, médecin qui a connu la misère durant son enfance et qui ne supporte pas la médiocrité ni la faiblesse, qui ne veut que l'excellence et qui se nourrit des éloges de ses patients, ce père qui brise et qui casse les rêves, et c'est le silence qui remplace l'amour, parce qu'on préfère taire ses envies plutôt que de les voir anéanties. Alors on fait semblant, on se tait, on garde pour soi, jusqu'à la cassure, franche, lors du mariage de l'un d'eux, encore une "grande occasion" gâchée.
Jusqu'au bout, jusqu'au dernier souffle, Esther veut croire que tout n'est pas perdu, et que les petits fils tissés entre eux, qu'elle a rapproché avec autant de petits noeuds invisibles, vont leur permettre de se retrouver. de les revoir enfin, tous ensemble, assis autour d'une même table. Et même si c'est autour du lit de la mère et bien soit, mais qu'ils se retrouvent.

Je remercie les éditions "Delcourt Les Avrils" ainsi que Babelio, qui m'ont permis de lire ce roman via la masse critique.
Des phrases courtes, un récit sans fioritures ni superflus qui donnent intensité et profondeur à ce roman qui m'accompagnera longtemps. Une vision amer de la famille, un portrait de mère très émouvant. J'ai beaucoup aimé cette lecture, et c'est avec plaisir que j'ai découvert cette jeune auteur.
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Esther est dans le coma. Reza, son mari et ses quatre enfants, Carole, Alexandre, Bruno, Vanessa, sont réunis autour d'elle pour prendre une décision, LA décision.La journée commençait plutôt bien pour Esther, impatiente et heureuse de réunir les siens autour d'un repas. C'est important la famille, important ce lien entre parents et enfants, frères et soeurs, alors Esther s'applique pour que tout soit parfait.Mais rien ne se passera comme prévu...Chapitre après chapitre, nous entrons dans l'intimité et l'histoire de cette famille : la rencontre entre Esher et Reza, jeune étudiant en médecine iranien, ayant fui un pays en guerre et une jeunesse malheureuse, puis les enfants, leur place dans cette fratrie, les silences, les blessures, la peur de ne pas être reconnu, les pardons jamais donnés, l'aigreur que chacun a au fond de lui... Et l'aveuglement d'une mère à vouloir toujours penser que tous, ils sont une famille...C'est une violence silencieuse qui nous est donnée à lire, un huis-clos oppressant où personne ne s'autorise un élan de tendresse, un peu de laisser-aller.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, qui ne peut que marquer le lecteur. Tant de temps perdu, tant de parole retenue... Quel gâchis! C'est troublant, touchant, sensible et bouleversant : un gros coup de coeur pour moi!!
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