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W Somerset Maugham fait partie de l'imaginaire un peu mythique de mon univers de lectrice, sans doute influencé par l'ami Souchon "comme dans les romans pour dames de Somerset Maugham".
Petit roman au titre accrocheur, parfait pour une après-midi caniculaire quand le corps et l'esprit n'ont pas envie de trop bouger...
Palais florentins, des diners chez de vieilles et riches américaines, des voitures décapotables , un milieu très mondain dans lequel évolue avec aisance une jeune et belle veuve , Mary, qui hésite à retrouver le confort d'un mariage avec un homme plus âgé, à la carrière prometteuse.
Elle est courtisée par Rowley, jeune dandy, pas très sérieux .
Tableau on ne peut plus classique , mais la fantaisie puis le drame arrivent sous les traits d'un jeune violoneux sans le sou qui intrigue Mary et pique son esprit d'aventure et sa sensiblerie .
Délicieusement amorale, cette histoire se laisse lire agréablement et je n'ai pas regretté ma plongée dans ce monde qui nous apparait si décalé et fort désuet .
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Certes, ce court roman n'a pas la force du Fil du rasoir. Mais il n'en demeure pas moins agréable.
Il nous fait retrouver cette merveilleuse ville de Florence, mais dans les tourments d'une avant-guerre où les tensions politiques se font sentir, notamment vis-à-vis des représentants des futurs adversaires que sont les US & UK.
Cette belle femme qui se cherche, et qui se perd, autant qu'elle s'interroge sur un futur mari.
Elle croit consoler alors qu'elle va condamner, sa vie va basculer et elle devra choisir quelle attitude prendre et en accepter les conséquences.
Certes, les personnages n'ont pas la profondeur que donne habituellement l'auteur dans ses romans et ses nouvelles. Toutefois, le livre mérite d'être lu. Il a eu le mérite de laisser une empreinte dans ma mémoire. Pour attaquer l'oeuvre de Maugham, c'est un bon commencement en douceur.
Toutefois, s'il procure une déception, il ne faudra pas laisser celle-ci empêcher d'aller plus loin.
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«  La villa s'élevait au faîte d'une colline. de la terrasse qui s'étendait devant la façade, on avait une vue magnifique sur Florence. Par derrière il y avait un vieux jardin, pas très fleuri, mais avec de beaux arbres, des haies de buis taillé, des allées herbeuses et une grotte artificielle où un filet d'eau jaillissait en cascatelle d'une corne d'abondance. »

Dès les premières phrases, on retrouve le charme de la Toscane et cela a fait beaucoup, pour ma part, dans l'appréciation de ce court roman !
Ajoutez à cela l'atmosphère très années 30 et les personnages presque caricaturaux : une jeune et jolie veuve, un futur vice-roi des Indes un peu trop « rigide », un coureur de jupons sans scrupules mais plutôt sympathique et un jeune musicien sans le sou.
L'intrigue est invraisemblable et totalement amorale mais le style est élégant et les dialogues très bien écrits.
Une découverte plaisante, donc, qui donne envie de lire d'autres oeuvres de l'auteur de «  romans pour dames » comme l'appelle Souchon !

A noter aussi la jolie couverture de l'édition 10/18 qui colle parfaitement à l'ambiance du roman: le tableau « Dans le parc » du peintre italien Amedeo Bocchi , autre belle découverte !
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J'ai toujours aimé cet auteur, qui a fait mes bonheurs de jeune lectrice...
Là, on a une jeune femme, veuve, qui a des soucis de riche oserais-je dire... Enfin, elle ne roule pas sur l'or, mais elle est loin de bosser à l'usine !

Va-t-elle épouser son amoureux transi qui l'adule depuis qu'elle est petite ? Comment va-t-elle orienter sa vie ?

C'est malin, très malin, très moqueur aussi, c'est ce qui m'a plu dans ce texte.
Excellent moment de lecture qui confirme mes amours de jeunesse...
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Découverte de Somerset Maugham à travers ce court roman fort plaisant. Florence 1938, Mary, jeune veuve, va voir en une nuit sa vie totalement bouleversée, loin du raisonnable et de la voie tracée.
C'est très agréable à lire, on est à côté de Mary et on prend un vrai plaisir à suivre ces personnages brossés avec talent en quelques lignes.
J'adopte cet auteur !
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Ah mais oui , pas plus de deux étoiles ... Cette fois je reconnais que la tendance de Maugham à brosser le portrait de ses personnages en frôlant la caricature a été un peu trop loin ...

Bon attention si vous n'avez pas lu le livre et que vous ne voulez pas être "spoilé" (comme on dit de nos jours ... ) ne lisez pas la suite (car comme certains passages m'ont énervée , j'en parle, et je dévoile donc certains éléments de l'intrigue) ...

Il faut bien sûr qu'une fois de plus l'héroïne soit SUPER BELLE, pas simplement belle quoi, non , fascinante de beauté ... (purée , à force ça me pompe un peu l'air , il faut toujours que les nanas de Maugham soient très belles, d'une beauté qui fait chavirer tous les hommes ... Alors certes elles ne sont pas que belles ses héroïnes , elles sont aussi intelligentes , sensibles, etc mais rhhhha , j'attends le roman où l'héroïne sera intelligente séduisante et tout et tout mais pas d'une beauté renversante , juste une nana normale physiquement... ça devient cliché à force ... )(oui, je m'énerve toute seule pour rien ... )(parenthèse fermée) ...

Et puis là en plus d'être belle ... elle fait la charité-du-Q ... super le concept ... "Je suis si belle et si riche rien ne me manque, je n'aspire plus à rien, autant coucher avec un pauvre malheureux histoire de lui envoyer du rêve pendant 10 minutes et égayer sa vie de misère" ... Ben oui , pourquoi pas, c'est une pensée naturelle...
Non mais Maugham a pété une durite là , avec tout le respect que je lui dois et tout l'amour que j'ai pour ses bouquins (je ne serais pas en train de me taper son intégrale si ce n'était pas le cas ... ) j'ai du mal à imaginer que ce soit une situation réaliste...

Et puis le violoniste psychopathe qui passe du rire aux larmes en un quart de secondes et devient pire que le Joker dans Batman ... pas de demi mesure quoi ... une fois de plus complètement irréaliste ...

Ne parlons pas du côté encore plus fou de "ouais vas-y on déplace le corps , tout le monde s'en fout , personne ne nous voit comme par magie, ouh la la on a oublié l'arme mais c'est pas grave on vient la remettre un jour plus tard... "
Alors ok j'ai peut-être trop vu Hercule Poirot mais purée ... ça ne passe non ... Ok on est pas dans un roman policier alors je peux concevoir qu'on se fiche de l'histoire des empreintes, des traces laissées sur le lieu du crime, de l'absence de traces autour du cadavre caché dans les fourrés, du fait que l'arme appartienne à un futur vice roi, etc ... Mais bon ... Je trouve ça léger ...
Et brutalement l'intrigue reste là en plan , bim bam , personne n'enquête , en deux pages le vieux repart pour être bientôt vice roi et les jeunes se marient . Youpi . Fin .
Sans blague ??

Heureusement que Rowley est effectivement un séducteur, car il tape dans l'oeil et j'avais envie de rester "encore" avec lui , mais c'est bien le seul truc à sauver dans cette histoire complètement pétée.

(je vois cependant que ce bouquin a été adapté en film ... j'ai toujours l'impression de nager à l'envers avec mes goûts et mes couleurs , uh uh )
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J'ai du mal à rédiger mon avis sur ce livre. La preuve en est que je l'ai fini depuis huit jours, et que j'ai largement traîné avant de m'y atteler. Pire : j'ai déjà emprunté ce livre à l bibliothèque dix ans plus tôt, et je ne peux pas dire que son souvenir m'ait bouleversé. Je ne peux pas dire que le quatrième de couverture, particulièrement laudatif, me soit d'un grand secours : je suis loin de penser la même chose.
Alors, oui, il est des scènes d'une grande subtilité d'analyse, notamment lorsque Mary, l'héroïne parle de ses sentiments pour son défunt mari, de l'engrenage dans lequel cet amour l'avait entraîné ou encore lorsque Rowley disserte sur les raisons qui ont poussé Mary et le jeune violoniste à agir comme ils l'ont fait. Cette finesse est réjouissante, d'un point de vue intellectuel, elle ne l'est pas du côté émotionnel. Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, quel qu'ils soient – et la brièveté du texte n'est en rien responsable. Et pourtant, il est un personnage, au moins, dont le sort devrait nous émouvoir – même pas. Sans doute parce que les deux autres protagonistes principaux dédramatisent complètement ce qui s'est passé – et se dédouanent de ce qu'ils ont fait. Je reconnais cependant que le personnage de Rowley est particulièrement riche, et bien plus intéressant que les commentaires de certains barbons ne le laissent supposer.
Reste la ville de Florence et ses alentours, richement décrits.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Ce livre est une d'une finesse infinie. La psychologie des personnages comme l'atmosphère chaude et envoûtante de la campagne italienne m'ont réellement troublé. le style m'a enchanté par sa délicatesse et sa profondeur tout en fines nuances.
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Ça y est, j'ai enfin découvert Somerset Maugham ! (il était temps me diront certaines 😁)
Et pour ce faire, j'ai choisi ce petit bijou, un court roman datant de 1941.

Mary Panton, jeune veuve, séjourne dans la villa d'amis à Florence. Après avoir fait un mariage d'amour qui s'est avéré malheureux, elle envisage d'épouser un homme plus âgé qu'elle mais qui lui assurera une sécurité matérielle.
Mais mais mais, même si ce roman est court, tout ne va pas se passer comme prévu et Mary va se voir entrainée dans de drôles de péripéties (qu'elle a tout de même un peu cherchées si vous voulez mon avis...)

J'ai beaucoup aimé le ton légèrement moqueur de Maugham dès les premières pages, qui nous parle notamment d'un "minuscule chapeau, ridicule mais extrêmement chic" ou d'un "patron [qui] parlait une demi-douzaine de langues couramment mais n'en comprenait aucune".
Ce genre de petites phrases fait toujours mouche chez moi et le reste du roman est à l'avenant, rien de vraiment sérieux ici.

Par ailleurs, les personnages m'ont beaucoup plu et en particulier Rowley, sorte de séducteur sans cesse en quête de nouvelles amours, qui se révèle être plein de ressources.

J'en aurai mis du temps à découvrir Maugham, @readreadbird a même été obligée de lancer un bookclub #cemoiscionlitsomersetmaugham 😉 ! Mais c'est maintenant chose faite et comme il m'a bien plu cet écrivain, je vais enchainer avec Mrs Craddock.
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Première lecture de Maugham et je suis déçue en ayant eu l'impression de lire un essai non validé et incomplet...

Les personnages sont irréels, caricaturaux à souhait (mais je comprends cette image de la femme des années 50 qui était légion) celles qui faisaient rêver les hommes à l'époque : belle, très belle si on en croit l'auteur, vive d'esprit et plantureuse....

Heureusement le monde a changé et continue de changer à ce niveau là !

Puis on est dans la bonne société donc pourvue de tout le confort matériel dans des maisons secondaires impeccables et remplies de gens affables qui s'ennuient profondément .... et qui se trouvent donc des passe temps ...

Et alors de nous faire comprendre que cette femme a fait une croix sur l'amour pour cause de déception amoureuse traumatisante (oui soit!) Et qui est prête a refaire un mariage de raison avec un homme de 25 ans son aine mais qui se dit par charité chrétienne qu'elle pourrait apporter une lueur d'espoir à un homme nanti, perdu, isolé et pauvre en lui offrant une nuit d'amour absolue......

Bon là l'auteur m'a perdu....quelle vision de la femme, de sa grandeur d'âme apparemment parce qu'offrir son corps est donc plus noble que d'offrir son esprit..... et l'opportunité arrivera d'ailleurs le soir même avec un musicien déchu qui en l'espace d'une heure tombera fou amoureux (!!!!)
Je m'arrête là parce que la suite est risible et jusqu'à la dernière minute je m'attendais surtout à ce que l'un des hommes fasse volte face pour conclure de manière caustique ou sarcastique cette histoire et rentre le tout un brin plus enlevé mais non du tout.... du vent, de l'air, du rien ...

Je n'ai eu aucune sympathie ni empathie pour les personnages, superficiels et sans relief et même si je reconnais que les dialogues sont intéressants et l'ambiance superbement retranscrite je suis restée totalement de marbre sur tout le reste....

Je retenterai tout de même ma chance avec Maugham mais ce 1er essai m'a laissé malheureusement un goût âmer !
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