AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,54

sur 107 notes
5
9 avis
4
12 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis
Comment dire... c'est assez bien écrit mais c'est long...long...long...vraiment long avant qu'on puisse comprendre l'intrigue au bout de la moitié du livre. Alors oui l'environnement historique est bien décrit, en detail, mais comme vous l'aurez compris, c'est long...trop long...
Donc - ça ne donne pas envie de le lire.
Commenter  J’apprécie          20
C'est à une plongée dans la Babylone antique que nous invite Xavier Mauméjan. On a l'impression d'y être. Loin de se contenter de saupoudrer son univers de "trucs anciens", l'auteur s'attache aux moeurs, au quotidien, aux croyances qui devaient avoir cours à l'époque.
L'aventure et l'enquête sont presque un prétexte à nous faire découvrir la Babylone de Nabuchodonosor.
Presque. Car l'histoire de Sarban est prenante. On le suit, ainsi que ses proches, avec entrain dans son enquête en plein coeur du chaos d'une Babylone abandonnée par ses dieux tutélaires. Malgré quelques faiblesses de scénario (le méchant révèle ses plans, par exemple), le rythme est bon et on s'inquiète autant pour les personnages que pour la Ville.
Un très bon moment de lecture, assortie d'une petite "révélation" finale.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai beaucoup apprécié le contexte. Je suis fascinée par la mythologie mésopotamienne. le roman allie enquête, mythes et histoire, ce qui est rarement vu. J'ai beaucoup apprécié en apprendre plus sur les accusateurs ainsi que sur le système de justice et d'enquête. Les éléments mythologiques s'imbriquent bien bien dans le roman. J'ai cependant moins accroché au style de l'auteur, mais aussi à l'enchaînement des événements que j'ai trouvé parfois confus. Cela nuit à l'aspect enquête qui où j'ai plusieurs fois été un peu perdue.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
Commenter  J’apprécie          80
Dès les premières pages, j'ai plongé tête la première dans cette Babylone piquante, perdue dans ses contradictions, entre la volonté d'affronter son destin, sa soumission aux divinités et son respect d'usages tantôt modernes (surtout pour la complexité de la législation), tantôt très archaïques.

j'ai trouvé que le scénario soutenait cette fresque avec des intrigues à la fois riches et saisissantes. La première moitié du récit m'a vraiment immergé dans les institutions de Babylone et m'a montré l'importance que les divinités y tenaient. C'était aussi l'occasion pour l'auteur de décrire une société très dévouée à la législation, même quand celle-ci se montre autoritaire, absolue ou tyrannique !

Tout le côté enquête policière m'a maintenu en haleine, avec un suspense qui a duré pour moi. Il était très difficile de refermer les pages, j'ai lu le roman d'une traite.

Commenter  J’apprécie          00
« Babylone, Babylone,
Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone,
Bientôt, t'écraseras plus personne »
Celles et ceux qui n'ont plus vingt ans depuis (très) longtemps se souviennent probablement de cette chanson de Bill Deraime. Elle résume bien l'ambiance qui règne dans « Car je suis légion » où, c'est le moins que l'on puisse dire, la cité légendaire de Babylone, la cité du Roi des rois Nabuchodonosor se met à déconner à plein tube (une expression de centenaire, ou je me trompe ???)
Esprits cartésiens et logiques, fuyez ce livre ! Tout n'y est que confusion, irrationalité et mysticisme. A Babylone, les dieux sont partout. Omniprésents, omnipotents, ils règnent sur la vie des hommes et des choses. A Babylone, même le vol d'une mouette peut être sujet à interprétation divine… Et quels Dieux ! Pas des miséricordieux, des magnanimes, des bienveillants. Des vrais monstres, plutôt ! Des pervers, des méchants, des vindicatifs, des déments, des égorgeurs… Je n'aimerais pas les rencontrer au coin de ma rue, ceux-là…
Les plus puissants parmi eux se nomment Inanna et ses légions de prostituées, Tiana et sa horde de fous-furieux, et Marduck, producteur de toute verdure, créateur de céréales, garant de la fertilité des ventres et du sol.
Fatigué, ce dernier, pour une raison qui m'a échappé, décide de se reposer. N'en demandant pas tant, Tiana et ses enragés en profitent pour semer le chaos dans Babylone… Devenus complètement fous, ayant perdus leurs repères, les babyloniens s'étripent et s'égorgent durant des jours et des nuits.
Mais Sarban est là qui veille, petit homme qui ose se mesurer aux Dieux fous. Aidé malgré tout par Innana, la seule personne à peu près sensée au milieu de tous ces extravagants, il parvient in extremis à sauver Babylone du désastre.
Ce livre m'a déçu. Malgré quelques moments de pure poésie, j'ai trouvé le style impersonnel, sans âme. Un style engourdissant tandis que des femmes et des hommes en train de s'étriper se noient dans un bain de sang. C'est vraiment étrange.
Je l'ai lu en compagnie de mes amies Srafina et Fifrildi. Je vous invite à lire leurs critiques, à coup sûr plus constructives et objectives que la mienne. J'ai en effet la sensation de ne pas avoir tout compris…
Commenter  J’apprécie          717
Suite à ma lecture en début d'année, de Gilgagmesh, Roi d'Ourouk de Robert Silverberg en compagnie de BazaR, l'envie de mieux découvrir l'époque mésopotamienne s'est imposée. Avec Fifrildi et Eric76 c'est chose faite.
Ici, l'auteur situe l'action à la fin de la période de l'Empire Néo-Babylonien (- 626 à - 539 av JC) du temps de Nabuchodonosor II, en – 565 av JC.
Sarban, homme comblé dans son travail, juge il fait partie de la caste des accusateurs de la ville de Babylone. Il est marié à Matali et ont un petit garçon. Il va devoir affronter le chaos organisé par Tiamiat, déesse des eaux primordiales et maîtresse des forces du chaos et antagoniste du grand dieu Marbuk, dieu protecteur de la ville de Babylone avec Innania, déesse de la fertilité, ses enfants..
Après Gilgamesh, petit à petit je me familiarise avec le panthéon mésopotamien, et il est fourni, il y a de quoi s'y perdre. ;-)
Sarban dans sa mission sera aidé de Casdim, juge aux dons oniriques et du jeune Tâmin, novice accusateur qui se retrouvera en plein coeur de l'action.
« Car je suis légion », nous plonge dans la bataille des dieux, plus que des hommes, puisque la religion a un rôle primordial dans la société babylonienne. L'auteur qui est diplômé en philosophie et en sciences des religions, nous livre ici un panel de personnages représentant les strates de la société, les accusateurs sorte de juges/guerriers, enlevés depuis leur plus tendre enfance à leur famille et élevés en Académie dédiée à Marduk. Les prêtresses d'Innana/Ishtar que Matali femme de Sarban, a quitté pour l'épouser. Des mercenaires, des guerriers, des ennemis de Babylone.
Je ne peux pas dire que j'ai été très emballée au début, l'intérêt s'est fait sentir dans la deuxième partie du livre, lorsque l'enquête de Sarban démarre. Et avec elle, plus d'action, plus de vie. La première partie est très descriptive des liens des hommes avec les dieux et ça en devient un peu indigeste. Surtout pour quelqu'un qui ne sait trop se situer dans ce panthéon.
Plus les mots originaux que je ne cherchais plus à me mettre en tête, car cela brouillait la perception de ma lecture. Heureusement que la deuxième partie raccroche le lecteur : elle nous mène dans les jardins suspendus de Babylone, la tour de Babel et la résolution un peu hermétique de l'histoire. On a l'impression d'un mélange des genres, histoire, fantastique sans trop voir où est la frontière du réel et du mysticisme.
Néanmoins je n'ai pas trop aimé le style de l'auteur. Les chapitres se suivent abruptement, sans vraiment de liaison. Je n'ai pas ressenti de vrais émotions aux aventures des héros.
Donc vous l'aurez deviné, une lecture en demi-teinte. Heureusement que nous étions tout trois Fifrildi, Eric et moi pour nous entraîner. Merci à eux pour cette lecture commune qui malheureusement de nous a pas emballée.
L'époque me plaît bien, et par petits peu je vais me lancer dans la lecture de « Mésopotamie, de Gilgamesh à Artaban » de Bertrand Lafont : plus de 3000 ans d'histoire c'est pas rien.
.
Commenter  J’apprécie          3411
J'avais envie de lire ce roman depuis longtemps. Aussi, quand Srafina m'a proposé cette LC en compagnie d'Eric76, je n'ai pas hésité. Merci à eux pour les échanges même si au final, je ressors déçue de cette lecture.

Le prologue était très prometteur avec l'histoire de ce petit garçon, Sarban, choisi pour suivre l'enseignement de l'ordre des accusateurs dans la célèbre ville de Babylone au 6e siècle avant JC. C'est à mon sens, la partie la mieux écrite du livre. Ensuite, j'ai un peu décroché avec le style de l'auteur que j'ai trouvé fort différent.

Le roman proprement dit commence bien des années plus tard. Sarban a terminé sa formation, est marié et père d'un petit garçon. Des éléments de l'entre-deux sont dévoilés au fur et à mesure de l'histoire, ce qui a satisfait ma curiosité. Sarban est un personnage intéressant et attachant tout comme Matali, son épouse. Elle a beau être une femme d'une grande beauté et borgne, elle a du répondant et n'est pas du genre à se laisser intimider.

Rapidement les « prêtres annoncent la suspension du temps et des lois. Babylone sombre dans la folie et dans le sang sans que les juges aient le droit d'intervenir. » J'ai eu l'impression de me retrouver de but en blanc dans un film de Tarantino avec les scènes d'une extrême violence qui ont suivi. Je ne leur ai trouvé aucun sens.

En parallèle de ces événements, Sarban enquête sur un meurtre qui repose sur le principe qu'il n'a pas été commis dans le cadre de la « suspension du temps et des lois ». Cela ne m'a pas semblé plus plausible mais je dois reconnaître que cette enquête a éveillé ma curiosité pour un temps.

Finalement,

Pour terminer sur quelque chose de positif, je dois dire que j'ai quand même apprécié quelques scènes dont celle du procès à la fin que j'ai trouvé fort réussie. Ce qui m'a surtout plu c'est tout ce qui se passe en dehors de la période de suspension. Pour le reste, je n'ai pas compris grand-chose.




Challenge SFFF 2021
Challenge livre historique 2021
Challenge mauvais genres 2021
Commenter  J’apprécie          315
L'époque à laquelle se déroule l'histoire est plus intéressante que l'histoire en elle-même.
Pour ce qui est des descriptions mythologiques, de la ville de Babylone, ses coutumes, le rapport homme-femme, le lien entre la loi et la religion... C'est très bien maîtrisé. Les traditions sont étonnantes, et les anecdotes sont nombreuses. L'auteur a véritablement fait un gros travail de recherche.
Mais l'histoire est assez... molle. Les personnages sont relativement creux et l'enchainement d'évènements laisse assez indifférent, malgré un pitch de départ qui donne envie.
Je regrette qu'il n'y ait pas plus joutes verbales. Il n'y en a véritablement que deux : et . Après tout, les origines de la jurisprudence remontent à l'ère babylonienne. Dommage de ne pas plus exploiter cet aspect
Commenter  J’apprécie          40
Sarban, fils de Dagan, vit une enfance paisible dans la ferme familiale jusqu'au jour où un accusateur de passage remarque son intelligence et son esprit vif. La décision de l'accusateur ne se fait pas attendre, Sarban devra rejoindre Babylone afin d'y poursuivre des études en vue d'intégrer l'Ordre des accusateurs en tant que Novice.
Quinze années ont passées et Sarban fait à présent partie des accusateurs. Sa formation très rigoureuse et éprouvante lui a permis de créer des liens d'amitié très forts avec Casdim. Mais elle lui a également attiré une haine farouche de Haraïm de Balaat, fils de la noblesse babylonienne, qui voit d'un mauvais oeil qu'un simple paysan ai réussi à obtenir sa place parmi les accusateurs.
La routine quotidienne va bientôt céder la place au chaos. Les présages ne trompent pas. Marduk et Inanna sont fatigués. Les dieux doivent maintenant se reposer. le Grand Accusateur décide donc de figer le temps et de proclamer le règne de Tiamat. Toutes actions présentes et futurs ne seront plus soumises à la loi. La folie gagne les habitants, le sang des hommes coule dans les ruelles de Babylone.
Au milieu de ce chaos général, Sarban est témoin d'un meurtre qui semble avoir été commandité avant la suspension du temps. Et bien que les circonstances ne s'y prête guère, il décide de mener l'enquête.

Violent et brillant

Xavier MAUMEJEAN, diplômé en philosophie et science des religions, nous offre avec Car je suis légion un thriller à l'époque babylonienne sur fond de croyance religieuse. L'auteur classe son roman tantôt comme une Uchronie, tantôt comme de la Fantasy puisque l'ordre et le chaos s'affrontent sauvagement. Mais est il besoin de trouver une case ou ranger un roman, de lui donner une étiquette à tout prix ? Lorsque l'histoire se suffit à elle-même, lorsqu'elle est si brillamment racontée, nul besoin d'essayer de la faire rentrer dans le carcan étriqué des catégorisations. On la déguste, point.

Encore un épisode de plus dans la grande série des histoires du Bien contre le Mal, diront les plus blasés. Oui, en effet. Mais paradoxalement, Car je suis légion est très loin de tous les stéréotypes du manichéisme basique. C'est la folie des hommes qui est au centre de l'histoire. Leurs capacités à une extrême violence dès lors qu'on leur en donne l'occasion. Et si cette occasion s'appuie sur des croyances religieuses l'effet n'en est que plus dévastateur.

Mais Car je suis légion est aussi un thriller. Et il n'a rien à envier aux classiques du genre. Haletant de bout en bout, ce livre tient toutes ses promesses. Une très belle réussite.
Commenter  J’apprécie          00
THRILLER BABYLONIEN

Xavier Mauméjean est un écrivain singulier, l'un des plus originaux qu'il m'ait été donné de lire et l'un des plus fascinant. Que ce soit sa relecture Holmesienne du mythe de John Merrick, l'homme éléphant du déchirant film de David Lynch, ou son invention de Darryl Leland, créateur du fantasque Darryl Leland dans son chef d'oeuvre American Gothic, Xavier Mauméjean a fait de la surprise son credo littéraire.

Là encore, il est étourdissant dans ce polar antédiluvien, où une bonne part de l'intrigue se déroule dans la tour de Babel. Cette figure du criminel, profitant du chaos ambiant pour perpétrer un assassinat, qu'il espère noyé dans la masse des forfaits d'une ère sans loi, n'est pas inédite, c'est vrai, mais le cadre... Xavier Mauméjean développe le plus fabuleux des terrains de jeux, une Babylone mythologique et son panthéon multi-déiste qui régit la vie des hommes. Ce polar historique, étrangement classé en fantasy, flirte avec le fantastique, tant le surnaturel est partie prenante de la marche d'un monde s'appuyant sur une cosmologie d'une rare richesse.

Un rythme impeccable, une enquête d'une grande rigueur, un monde d'une richesse folle et une plume qui se hisse à la hauteur. Un grand roman tout bonnement.

Finalement, cette étiquette Fantasyste en vaut bien une autre. Ce livre est tellement inclassable, échappe aux cases qui voudraient le ceindre. Xavier Mauméjean prouve une fois de plus qu'il n'est jamais là où on l'attend. Pourtant quand on commence à le lire, c'est peu dire qu'on l'attend...
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (207) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2496 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}