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Citations sur La Fin de la nuit (50)

Mais il ne fallait pas appartenir à cette espèce d'êtres que l'histoire de leur propre cœur accapare tout entiers. Le plus souvent ils en éprouvent de la honte : ils feignent de s'intéresser à ce qui passionne le monde autour d'eux; ils dissimulent comme une honteuse plaie de leur nature cette angoisse panique, cette tendresse désespérée devant une seule créature; — désespérée, parce que pour eux toute possession est illusoire : ce que l'on tient n'est déjà plus là : à chaque minute se pose à nouveau la question de savoir si l'on est encore aimé, s'il n'y a pas eu de fléchissement...
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elle disait que la jeunesse n'est le commencement de rien, mais au contraire une agonie...
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il y avait entre eux cette entente ; les corps ont pitié des cœurs séparés, ils franchissent l'abîme ; ils se joignent au-dessus de l'abîme pour le masquer, pour le recouvrir.
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Quand elle le reverrait tout à l'heure, à l'hôtel, il ne lui appartiendrait plus de recréer le mirage, elle ne serait plus jamais à ses yeux la femme dont il avait cru pendant quelques jours avoir besoin pour ne pas mourir.
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La calomnie est toujours simple, toujours croyable... Tandis que la vérité... C'est un monde, la vérité !
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Avant la mort, aucune solitude n'est définitive.
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Au fond, c'était triste à dire, mais tout se ramenait, - comme presque toujours dans la vie, hélas ! - à une question d'intérêt.
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Il y avait eu la veille quinze ans que Thérèse, escortée de son avocat, était sortie du tribunal de la sous-préfecture, avait traversé la petite place déserte en répétant à mi-voix : “ Non-lieu ! non-lieu ! ” Libre enfin avait-elle cru… Comme s’il appartenait aux hommes de décider qu’un crime n’a pas été accompli, lorsqu’il l’a été en effet ! Elle ne s’était pas doutée, ce soir-là, qu’elle entrait dans une prison pire que le plus étroit sépulcre : dans la prison de son acte et qu’elle ne s’en évaderait jamais.
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Que la vie avec la créature que nous avons choisie ou qui nous a choisi, fût une longue sieste au soleil, un repos sans fin une quiétude animale. Oui... avoir cette certitude qu'un être est là, à portée de notre main, accordé, soumis, comblé et que, pas plus que nous-même, il ne désire d'être ailleurs. Il faudrait à l'entour une telle torpeur que la pensée fût engourdie afin de rendre impossible, même en esprit, toute trahison.
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Sous la couche épaisse de nos actes, notre âme d'enfant demeure inchangée; l'âme échappe au temps.
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