Le meurtre d'un créateur de tissus de mode, dans le cadre hors du temps des Nouvelles-Hébrides.
J'ai beaucoup aimé les 430 premières pages, mais malheureusement les vingt dernières ont été très décevantes, le dénouement de l'histoire ne me semblant pas tenir la route. Quel dommage !!!
On retrouve dans ce livre les ingrédients qui m'ont fait adorer la trilogie de
l'homme de Lewis : l'ambiance magique de ces îles écossaises, le mélange harmonieux entre l'action et la vie intime des personnages, une foule de protagonistes tous attachants et pleins de consistance, l'enchevêtrement subtil entre le présent et le passé dans lequel se cachent les racines du mal… Et puis une belle écriture, travaillée, qui coule, limpide, agréable, tel un rayon de soleil lors des rares instants de beau sur ces îles inhospitalières.
Par rapport à
l'homme de Lewis (ma référence), j'ai quand même trouvé que le rythme était parfois trop lent, et que certains passages avaient moins d'intérêt.
Et puis la fin, comme je l'ai dit, m'a déçu. Personnellement, l'explication donnée m'a semblé très tirée par les cheveux – j'ai du mal à croire à la réaction qu'est censé avoir eu le personnage-clef -, et c'est venu gâcher la fête…
Mais bon, avant cette déception, j'ai quand même passé 430 très bons moments de lecture, bercé par la pluie et le vent des Nouvelles-Hébrides, alors cela reste un livre que je conseille.