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3,59

sur 363 notes
Je suis un fidèle lecteur des romans de Peter May. Dans celui-ci le sujet principal est les Hébrides avec ses paysages, ses habitants mais aussi la production artisanale de tweed tissé localement à partir de la laine de mouton. J'ai apprécié.
La partie suspense semble tout aussi intéressante mais le dénouement se distingue par un final digne d'un téléfilm américain diffusé l'après midi et par son manque de crédibilité. Ce n'est jamais bon signe quand l'auteur ressent le besoin d'expliquer la chute sur plusieurs pages.
Bonne note quand même, je ne me lasse pas des splendeurs de l'ile de Lewis chère à Bouli Lanners.
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Ruairidh (prononcer « rou -are-i ») et Niamh (Prononcer « nive ») respectivement mari et femme sont à Paris pour négocier une affaire concernant le tissu qu'ils fabriquent en Écosse sur les îles des Hébrides et que l'on appelle le « Ranish Tweed ». C'est une toile unique et qui n'est fabriquée qu'à cet endroit. Les stars de la mode, au moment où se passe l'histoire, se l'arrachent. C'est aussi à Paris, Place de la République que la voiture dans laquelle se trouve Ruairidh explose. Peu avant Niamh avait reçu un mail anonyme concernant les relations de Ruairidh et de la femme qui a sauté avec lui dans la voiture, une Russe du nom d'Irina.
Comme la scène de crime était à Paris, le lieutenant Sylvie Braque, mère de deux jumelles doit partir enquêter en Ecosse aux côtés de Peter Gunn, son homologue sur l'île. C'est un crève-coeur car elle doit abandonner ses jumelles à son ex-mari qui lui enjoint de choisir entre son métier et sa vie de famille, cause de leur rupture.
Niamh se fait la narratrice de son passé sur l'île, son adolescence, amoureuse de Ruairidh qui lui a sauvé la vie dans une tourbière. Ils vivent une idylle alors adolescents mais c'est sans compter sur la jalousie de Seonag la meilleure amie de Niamh, qui essaie de les séparer. Tous les évènements qui ont rapproché puis séparé Niamh et Ruairidh sont racontés par le menu, les fêtes, les bêtises, les exactions. Des deux frères de Niamh, Anndra et Uillieam, c'est Uillieam qui en veut le plus à Ruairidh pour avoir dénoncer et fait arrêter des jeunes braconniers. Mais cette haine finit par provoquer un drame autrement plus grave.
La famille de Niamh n'apprécie pas Ruairidh à cause de tout cela et c'est contre leur gré que Niamh l'a épousé. Une fois revenue enterrer son mari, Niamh se sent épiée tandis que Braque et Gunn piétinent dans leur enquête jusqu'au moment où l'expertise informatique mène à d'importantes révélations.
Les trois quarts du roman se passe sur cet archipel des Hébrides fouettée par des vents violents et une pluie éternelle. L'auteur ne cesse de rappeler cette pluie et les éléments déchaînés jusqu'à l'indigestion. Les descriptions sont longues, trop minutieuses. J'avais toujours apprécié comment Peter parlait de son île mais dans ce roman, cela tourne à la manie, et les vieilles maisons ici et la brume et le soir qui tombe et la pluie et la pluie et la pluie… On a envie de lire plus vite mais on n'y parvient pas. de plus la fin me semble complétement invraisemblable et j'ai été déçu. Un Peter May évitable finalement.
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Peter May s'éloigne de l'histoire de l'Ecosse, pour nous plonger dans une intrigue beaucoup plus contemporaine. Nous voilà dans le milieu de la mode, des fêtes, des mannequins filiformes, même s'il s'agit de les habiller de tweed tissé à l'ancienne. Évidemment, le contraste est mis en valeur: entre la fausse camaraderie artificielle de la haute couture, et la vie simple mais rude des tisserands sur leurs antiques machines.

Les paysages de l'île ne sont pas vraiment décrits, à part la falaise où habite l'héroïne et une énumération fastidieuse des noms des patelins qu'elle traverse pour aller à son boulot. Ceux et celles qui ont eu la chance d'aller visiter ce coin d'Écosse prendront sans doute du plaisir à se représenter le cadre de l'histoire, les autres seront probablement un peu frustrés.

L'intrigue paraît invraisemblable à plusieurs reprises, de la policière française que l'on envoie sur l'île - alors qu'un flic local aurait pu faire le boulot - à une scène spectaculaire dans un restaurant de New York, qui n'a rien à voir avec l'histoire. On a l'impression d'une construction très mécanique du roman, où un nouveau personnage surgit à intervalles réguliers, le chapitre suivant étant consacré à la narration d'un épisode du passé qui le concerne. Sans parler du dénouement policier et du mobile de l'assassin...

Un polar plus classique, moins original et puissant que la trilogie de Peter May. Un polar qui se lit sans déplaisir, mais sans enthousiasme non plus. Même le style de Peter May a perdu de sa puissance. On a tendance à sauter des lignes. Dommage...
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Je te protégerai (2018) est un roman de Peter May. Niamh Macfarlane est à Paris avec son mari Ruairidh quand ce dernier meurt dans l'explosion de sa voiture en compagnie d'une célèbre créatrice de mode. Peter May retrouve avec bonheur l'archipel des Hébrides de la trilogie écossaise. Un roman sombre qui nous plonge dans le monde de la mode qui semble en total décalage avec l'ambiance et le climat insulaire. un thriller réussi malgré une fin décevante.
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C'est mon deuxième livre de Peter May après « Les disparus du phare » et je l'ai commencé avec le sentiment d'avoir trouver une nouvelle source de romans policiers dans un environnement étranger et à découvrir. En fait, c'est un Lonely Planet des Nouvelles Hebrides avec quelques pages ethno sur la vie locale et un intrigue assez invraisemblable.
On a un liste des sites, des hôtels et des restaurants. Très intéressant sur le tweed également. Y aller en été seulement car climat difficile. Il manque juste une carte pour ne pas s'égarer (valable pour le roman aussi).



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Le meurtre d'un créateur de tissus de mode, dans le cadre hors du temps des Nouvelles-Hébrides.

J'ai beaucoup aimé les 430 premières pages, mais malheureusement les vingt dernières ont été très décevantes, le dénouement de l'histoire ne me semblant pas tenir la route. Quel dommage !!!

On retrouve dans ce livre les ingrédients qui m'ont fait adorer la trilogie de l'homme de Lewis : l'ambiance magique de ces îles écossaises, le mélange harmonieux entre l'action et la vie intime des personnages, une foule de protagonistes tous attachants et pleins de consistance, l'enchevêtrement subtil entre le présent et le passé dans lequel se cachent les racines du mal… Et puis une belle écriture, travaillée, qui coule, limpide, agréable, tel un rayon de soleil lors des rares instants de beau sur ces îles inhospitalières.

Par rapport à l'homme de Lewis (ma référence), j'ai quand même trouvé que le rythme était parfois trop lent, et que certains passages avaient moins d'intérêt.

Et puis la fin, comme je l'ai dit, m'a déçu. Personnellement, l'explication donnée m'a semblé très tirée par les cheveux – j'ai du mal à croire à la réaction qu'est censé avoir eu le personnage-clef -, et c'est venu gâcher la fête…

Mais bon, avant cette déception, j'ai quand même passé 430 très bons moments de lecture, bercé par la pluie et le vent des Nouvelles-Hébrides, alors cela reste un livre que je conseille.
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Magnifique, encore une fois. Un beau voyage dans les Hebrides. Les paysages sont somptueux, venteux, désertiques, envoûtants...

Paris, une voiture explose quelques instants après avoir démarré, sous les yeux de Niamh Macfarlane (prononcez, Nive !) . A l'intérieur, Ruairidh, son mari.
Quelques jours avant le drame, Niamh avait reçu un message anonyme lui disant que Ruairidh avait une liaison. Elle ne pourra désormais plus avoir de réponses à ses questions !

De retour dans les Hebrides, elle doit faire face aux tensions familiales, au doute, au passé, au danger qui menace.
Et prendre une décision quant à leur société de textile créée tous les deux : la Ranish Tweed.

Plus qu'un polar, c'est un vrai voyage...
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Je te protégerai de Peter May ( Babel Noir N°241 - 452 pages )
Lorsqu'on commence un livre de Peter May, nous savons d'avance que nous passerons des heures passionnantes.

Je ne sais jamais en prenant un livre vers où je vais partir !

Pas besoin de réserver un billet d'avion ou de train, ni de faire ses valises : juste ouvrir un bouquin.

Là, Peter May m'a fait oublier la sécheresse, la canicule de mon Lot , et, j'ai reçu de plein fouet des torrents d'eau glacée, de vent plein les cheveux et dans les yeux des paysages fantastiques.

Le roman se déroule en grande partie sur l'archipel des Hébrides.

Niamh et Ruairidh, un couple d'écossais de l'Ile de Lewis en Ecosse gère une entreprise de textile.

Ils ont traversé beaucoup d'épreuves pour arriver à être connus dans le milieu de la mode.

Mais qui va briser leur bonheur ?

Certains seront peut-être ennuyés par les descriptions de ce magnifique pays d'Ecosse qui personnellement m'a fait rêver... J'aimerais bien y aller respirer et subir une tempête qui déchire l'océan...

Merci Peter May j'aime vos livres et je vais continuer à vous lire.

Mireine

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C'est ma passion pour les Hébrides extérieures qui m'avait fait découvrir Peter May et Les disparus du phare que j'avais évoqué en fin de ma longue déclaration d'amour à la littérature maritime. de ce point de vue, la réussite est au rendez-vous, les fameuses îles sont encore plus importantes dans Je te protégerai que dans les disparus du phare. Outre le climat et les paysages, les us et coutumes et le quotidien sur l'île de Lewis y sont décrits de manière vivante et qui nous y transporte. Tant mieux parce qu'au-delà de ça j'ai trouvé le bouquin plus ennuyeux qu'un bon vieux vaudeville. L'intrigue y est tout autant téléphonée et je crains que les clichés et lieux communs aussi nombreux n'y soient pas volontairement exagérés à but comique. Pas une mauvaise lecture pour autant, mais pas une vraiment bonne. Juste assez bien écrit pour que je n'exclue pas de lire d'autres Peter May par la suite, un jour où j'aurais envie de retourner par là-bas, ce qui ne manquera pas d'arriver. Sans compter le plaisir des noms en gaélique, même si de nombreux noms de lieux figurent dans le livre dans leur version anglaise.
Lien : https://romancerougenouvelle..
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C'est le premier roman de Peter May que je lis. J'ai été plongée dans de beaux paysages, parfois un peu trop. J'ai beaucoup aimé la description de certains personnages qui m'a permis très rapidement de me faire une image et des sensations à la présence de ces personnages. En quelques mots il en dit beaucoup ! le thème du deuil (premiers temps) est très bien développé. J'ai trouvé l'histoire un peu longue, je m'attendais davantage à suivre une enquête. Si j'ai l'occasion j'en lirai un autre. Merci à l'auteur !
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