Le braconnier du lac perdu

Dernier livre de la trilogie et...... heureusement ! Longues les descriptions de paysages, long le récit, embrouillés les aller-retour dans le temps ! Je suis arrivée au bout du livre mais difficilement.

Ouest de l'Ecosse, l'île de Lewis – Eilean Leòdhais en gaélique -, paysage de landes, de tourbières et de lochs d'eau douce. Fin Macleod, ancien inspecteur principal à Édimbourg, revient sur sa terre natale après un drame personnel.
Par besoin, il devient chef de la sécurité de Jamie Wooldridge, qui ne supporte plus les méfaits du braconnage sur ses terres…Et retrouve Kenny John Maclean - adjoint de Wooldridge – ainsi que John Angus Macaskill dit Whistler ; tous deux amis d'enfance avec chacun son parcours erratique !
Alors qu'avec Whistler, ils parcourent les landes, un bruit assourdissant survient, un loch s'est déversé dans un autre situé plus bas ; et découvre au fond de celui-ci, un avion de tourisme. A l'intérieur un squelette ! Consternation ! Il s'agit également d'un ami d'enfance, Roderick Mackenzie –Roddy -, disparu depuis de longues années…

Peter May, conduit cette énigme, avec beaucoup d'allers-retours, et une étude méticuleuse de ses personnages. Mais dont le rythme avance à petits-pas. Une tournure qui n'est pas sans rappeler les secrets de famille. Toujours tus, toujours découverts par différents accidents de la vie, y compris pour les amis d'enfance.

Le titre de ce roman, le braconnier du lac perdu, situe certes l'action, mais surtout le lieu, le contexte. Ce titre termine d'ailleurs, la « Trilogie écossaise ». Où l'auteur excelle à rendre une atmosphère évanescente dans les landes brumeuses et venteuses ; où le froid et l'humidité règnent. Un récit élusif qui prend trop de temps pour se révéler et dont le principal atout réside dans le descriptif de ces contrées écossaises.

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