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4,07

sur 1388 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Troisième et dernier volume de la série écossaise de Peter May.
Fin, qui n'est plus dans la police, retourne dans ses îles natales, les Hébrides au nord de l'Ecosse.
Une brusque baisse des eaux fait apparaître un petit avion au fond d'un lac, avec le cadavre d'un ami de Fin, Roddy, disparu depuis 18 ans.
Whistler, un ami d'enfance, esprit brillant devenu braconnier et misanthrope, est avec lui pendant cette découverte.
Fin devra, là encore, reprendre le fil de son passé, quand lui et Whistler faisaient partie du groupe musical de Roddy, avec la belle Mairead dont ils étaient tous amoureux...

On se doute que ce volume va faire éclater des secrets douloureux sur le passé et sur les relations entre le groupe d'amis de Fin, et en effet, sans rien révéler, on peut dire que la noirceur domine dans ce récit, un peu trop peut-être pour être plausible...
Pour tout dire, j'ai été un peu déçue par cette trilogie qui fait partie des "classiques modernes" du polar.
Est-ce l'accumulation de trahisons, meurtres, suicides et autres vengeances ?
Est-ce la construction, avec tous les retours en arrière, que j'ai trouvé parfois lourde ?
Ou est-ce le grand nombre de personnages secondaires dans lesquels je me suis parfois perdue ?
Un peu des trois sans doute, mais on devient difficile quand on a lu beaucoup de polars...
Reste la belle évocation de ces îles écossaises battues par le vent et noircies par la tourbe que, curieusement, l'auteur donne très envie de découvrir...
Et je tenterai sa "série chinoise"...
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Le braconnier du "lac perdu". Qu'est-ce qu'un lac perdu ? Un lac situé dans un trou du *** du monde, quelque part sur une île des Hébrides ? Oui, par exemple, mais pas seulement. Il peut s'agir d'un lac qui s'est vidé de son eau du jour au lendemain - un phénomène géologique avec la tourbe, ne m'en demandez pas plus -, il ne reste alors plus qu'un cratère au fond duquel on peut retrouver des cadavres et des épaves, comme ce bon vieux Roddy et son avion, disparus depuis dix-sept ans.

Neuf mois après son installation sur l'île de Lewis, Fin Macleod fouine de nouveau officieusement autour d'un meurtre récemment découvert mais survenu plus de quinze années plus tôt. Cette enquête le ramène une fois de plus sur les traces de son passé, lorsqu'il était copain avec les membres d'un groupe de rock celtique, et assurait la logistique des concerts. Ça bastonnait dur entre ces jeunes coqs, notamment entre le leader Roddy et le flûtiste Whistler, pour les beaux yeux de la jolie chanteuse Mairead.

J'ai été charmée par les deux premiers volets de cette 'trilogie écossaise' (qui s'est enrichie tout récemment d'un quatrième opus, contre toute attente), mais plutôt déçue par ce troisième tome. Je me suis souvent ennuyée, perdue dans la chronologie, engluée dans des longueurs, paumée parmi la pléthore de personnages. le récit m'a paru décousu, patchwork bordélique entre différentes thématiques du passé et du présent - paternité de Whistler, naufrage d'Iolaire en 1919, braconnage, groupe de rock, rivalités de jeunes mâles, partie d'échec géante. Certes, l'intrigue devient peu à peu cohérente mais de manière laborieuse et artificielle, et bien tardivement. de plus, bien que l'on retourne sur des périodes évoquées dans le premier tome, il semble que des personnages surgissent de nulle part alors qu'ils étaient censés faire partie du quotidien de Macleod à l'époque du drame sur le "caillou" (cf. 'L'île des Chasseurs d'oiseaux').

Une lecture décevante, j'aurais peut-être dû laisser passer un peu plus de temps après le second tome... J'avoue avoir survolé les trente dernières pages.
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Il y a des trilogies qui devraient rester des bilogies - ou des dilogies?

Moi qui avais tellement adoré ce voyage venteux dans les grands remous septentrionaux des îles Hébrides et singulièrement de la plus nue et pourtant la plus secrète de toutes, l'île de Lewis, je n'ai pas écouté les sirènes inspirées de Babelio qui me disaient: qui trop embrasse, mal étreint, déguste à petites gorgées, n'enquille pas les trois coup sur coup, c'est comme les repas de réveillon à répétition, tu vas te réveiller toute beûrk avec la gueule de bois...

Le Braconnier du Lac perdu m'a paru être le livre de trop dans cette fantastique Trilogie écossaise de Peter May.

Trop - c'est le mot, à tous les niveaux: trop de personnages, trop d'intrigues subalternes à clore en même temps que la principale, pour cause de liquidation de ladite trilogie, trop d'amitiés viriles et indéfectibles qui se terminent mal, trop de rodéos à motos, trop de belles filles au regard magnétique, trop de colosses au coeur gros comme ça, trop de concerts de rock gaélique, trop de naufrages, même, trop d'échecs, au propre et au figuré, trop de morts violentes..

Ce qui faisait le charme des deux livres précédents est toujours là pourtant: une belle écriture, une envoûtante présence de la mer, de l'île, de ses paysages, de ses légendes et de ses traditions, de ses drames et de ses fiertés, et surtout une tristesse qui -vous- colle -encore- au -cœur- et -au -corps, comme l' entêtante odeur de tourbe, et qui vous pique impitoyablement comme ces saloperies de midgees -les moucherons ou puces de tourbe - j'ai connu, je ne les enverrais pas à mon pire ennemi, les Erinnyes à côté, ce sont de tendres papillons!

Mais la plus grande déception, chez cet auteur sobre, qui distille d'habitude si bien les ambiances et mêle habilement les récits, c'est que Le Braconnier est un ratage narratif évident: une usine à gaz de flash-back, emboîtés les uns dans les autres comme des matriochkas...au point que, après un préambule magistral où un loch entier se vide comme un vulgaire bidet sous le double coup d'un orage et d'une poussée de tourbière, on ne revient à l'intrigue, de digressions en retours de manivelle, qu'aux trois quarts du livre ....pour une hécatombe en règle de tous les amis d'autrefois.

Je garde quelques perles: le récit , terrible, du naufrage de l'Iolaire, la poursuite de Whistler, braconnier magnifique et amical, dans les highlands zébrées d'éclairs, et la plaidoirie cinglante de notre Mc Leod préféré devant le consistoire catholique érigé en tribunal de moralité..

Mais je dois avouer que même après un bon bain de vagues, un verre de Talisker "pitty" , une tranche de saumon sauvage grillé aux brandes et une chanson celtique de Mairead à vous arracher les larmes, ce tome 3 n'a pas répondu aux attentes de l'Ecossaise qui dort en moi..

Alors venez, bag-pipes et tartans, embruns et fous de Bassan.....orages désirés!
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Contrairement aux apparences, Lewis, île isolée aux confins de l'Ecosse, n'est pas si pépère, mais il faut d'abord fouiller un peu avant de mettre à jour de terribles secrets et les scandales.
Nous retrouvons notre cher Fin MacLeod, maintenant ex-flic, de nouveau établi sur l'île après dix-sept d'absence, la perte de son fils, la découverte d'une autre paternité plus ancienne et la mort brutale de quelques proches.
Lui et ses amis d'enfance ont pris un coup de vieux, son premier amour, Marsaili a souvent le regard fatigué et triste... mais tous, malgré les rivalités, sont solidaires quoiqu'il arrive. Vraiment?
Dans ce dernier opus de la tragédie, Fin et son vieil ami retrouvé, Whistler, découvrent la carcasse d'un petit avion piloté par un autre ami, au fond d'un lac de montagne. le passé resurgit, trouble.
Ayant lu les trois à la suite, celui-ci m'a un peu lassée par cette structure répétitive présent / passé et par le rappel constant des faits des deux premiers tomes, pour le lecteur qui n'aurait pas pris soin de respecter cet ordre. Mais surtout, j'ai trouvé l'intrigue invraisemblable (comme les autres, c'est vrai) et cette fois-ci j'ai eu du mal à me plonger dans les personnages qui m'ont moins intéressée que Fin enfant ou la vie du père de Marsaili.
Bref, ma lecture de la trilogie est terminée, avec toutefois en mémoire un énorme bol d'air marin directement importé du nord de l'Ecosse et de belles découvertes de ses secrets.
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Troisième volet de cette trilogie... je suis déçue. je n'y vais par quatre chemins, je m'attendais à quelque chose de... enfin autre chose, que les deux premiers volumes m'avaient offert.
Il n'est pas mal ce livre, mais de mon point de vue, il y a essoufflement. Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas adhéré.

Pour le lire et le comprendre, il est nécessaire d'avoir les deux précédents volumes, mais du coup, lassitude...

Je vais arrêter là mes lectures de cet auteur Peter May, que j'ai bien apprécié jusqu'à ce livre de trop.
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Peter May né en 1951 à Glasgow, fut journaliste puis scénariste de télévision avant de devenir romancier, auteur de romans policiers. Depuis une dizaine d'années, il habite en France dans le Lot et se consacre à l'écriture. Passionné par la Chine, il est l'auteur d'une série chinoise de romans policiers. le Braconnier du lac perdu paru en 2012 est le dernier volet d'une trilogie composée de L'Île des chasseurs d'oiseaux (2009) et L'Homme de Lewis (2011) se déroulant sur Lewis, une petite île des Hébrides en Ecosse.
Nous retrouvons Fin Macleod sur son île natale de Lewis, où il est revenu s'installer depuis qu'il a quitté la police et s'est séparé de Mona après le tragique décès de leur jeune fils. Il vit désormais avec Marsaili, un amour de jeunesse et leur grand fils comme il l'a appris récemment. A la recherche d'un job, il est engagé comme garde forestier par un riche propriétaire terrien pour éliminer les braconniers qui pillent les eaux de pêche. Alors qu'il se lance à la poursuite de l'un d'eux à travers la nature sauvage de cette région de l'Ecosse, il découvre dans un lac l'épave d'un petit avion disparu depuis dix-sept ans, contenant un corps présentant des indices prouvant qu'il a été assassiné.
Une fois encore Macleod voit son passé interférer avec sa vie actuelle et il va revivre cette époque de son adolescence où il servait de roadie à ses amis qui avaient monté un groupe de rock celtique au sein duquel, la concurrence était rude pour s'attacher les faveurs de la belle Mairead, chanteuse charismatique affolant tous les gars du village. D'autant que le cadavre dans l'avion, est celui de Roddy, le leader et compositeur du groupe !
Si l'intrigue policière n'est pas ici encore, le point fort du roman, Peter May n'en est pas moins un bon écrivain de romans excellents car il s'en dégage une tonalité très particulière et personnelle, comme un parfum de bonté s'échappant de chaque page. Ca paraît ridicule à écrire mais c'est le sentiment que je retire de tous les romans de cette trilogie. L'empathie pour ces personnages, sans exception, qu'ils soient les victimes ou les coupables, est telle, qu'elle subjugue le lecteur. Comment ne pas être touché par la nostalgie quand Macleod retrouve ses camarades de jeunesse, que les souvenirs remontent inévitablement à sa mémoire, espoirs et projets d'alors, premières amours, les amitiés viriles et les conflits ponctuels. Et cet amour puissant pour son île, sa terre natale, magnifiquement décrite dans ses paysages et le mode de vie séculaire de ses habitants.
Peter May multiplie les moments forts, que ce soit cette évocation d'un naufrage remontant à 1919 et qui fit plus de deux cents morts et quelques rescapés liés pour la vie, que ce soit cette scène où Mairead sauve un homme du suicide. A moins que ce ne soit l'épilogue de l'enquête qui faisant voler en éclat un vieux pacte, ramènera Macleod à un présent et surtout un futur certainement difficile. Mais il conserve l'espoir.
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Bon...ça y est...enfin ! pourrais-je même dire ! Avec "le braconnier du lac perdu", je mets un point final à la "trilogie écossaise" de Peter May. Je n'ai pas été particulièrement séduite par ce dernier livre. Comme dans les deux premiers, l'auteur nous transporte au fin fond de l'Ecosse...voyage historique et culturel toujours intéressant ! Par contre, pour moi, pas de coup de coeur au niveau de l'intrigue proprement dite, et ses rebondissements de dernière minute.
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Décidément, il était temps que cette trilogie prenne fin, sans quoi il n'allait plus rester grand monde pour respirer sur l'île de Lewis... Dans cet opus final décrit comme “le plus apocalyptique” (ça se discute) on retrouve Fin Macleod qui, fidèle à son habitude, porte la guigne à son entourage… Euh ouais franchement, sans déconner, ce type est l'incarnation du mauvais œil !
C'est vrai, rappelez-vous, entre son meilleur ami d'enfance, le père de cet ami, son amour d'enfance, le père de cet amour d'enfance, son ennemi d'enfance, son deuxième meilleur ami d'enfance (ou d'adolescence), son sauveur d'enfance qui devient pasteur, son autre sauveur qui devient clodo ou presque, ses rivaux d'enfance, son béguin d'adolescence, les membres de son groupe de musique d'adolescence, sa copine de fac qui devient sa femme, son fils mort, son autre fils caché bref et j'en passe, vous l'aurez compris, Macleod vit dans un univers compliqué où le passé et le présent sont inextricablement entremêlés et où l'on meurt plus souvent qu'à son tour.

Cette dernière phrase est on ne peut plus vraie dans ce tome ou l'un des personnages a été enterré pas moins de deux fois (pour le moment). Ce tome que j'ai trouvé nettement moins bon que les deux précédents, je crache le morceau tout de suite, ce qui me donne l'occasion de dire une seconde fois qu'il était temps que cette trilogie prenne fin. Oui, la liste ci-dessus en témoigne, à force d'utiliser toujours la même recette on finit par tourner en rond ou par devoir trouver des éléments d'intrigue de plus en plus alambiqués.
Alors bien sûr, ce n'est pas mauvais, ma lecture fut agréable certes, mais quand on la compare à l'Île des chasseurs d'oiseaux ou à l'Homme de Lewis (définitivement mon préféré des trois), cette petite histoire de braconnage paraît bien artificielle, relativement bâclée, tirée par les cheveux et même un peu cucul sur les bords si j'ose dire. En tout cas je ne la qualifierai pas d'apocalyptique comme l'annonce avec emphase la quatrième de couverture, loin s'en faut. Disons qu'en bon écossais qui se respecte, Peter May adepte peut-être du “verre de trop” s'est lancé en écrivant cette fois dans “le livre de trop”... Attention, remettons les pendules à l'heure, je ne dis pas ça méchamment puisque j'aime beaucoup cet auteur et que je n'ai rien non plus contre le verre de trop, parfois ;)
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Dans ce dernier tome de la trilogie de Lewis, Fin Macleod est installé sur son île natale avec son amour de jeunesse, Marsaili. Reconverti en chasseur de braconnier, il retrouve son vieil ami Whistler, qui n'a rien perdu de son impulsivité, et découvre avec lui l'épave d'un avion, un vieux cadavre à l'intérieur...

J'ai été moins emballée par ce troisième opus que par les deux précédents. Peut-être parceque je l'ai enchaîné avec le deuxième, et que je me suis un peu lassée du style de l'auteur. Il me semble aussi que l'intrigue et le rythme sont moins bien maîtrisés, certains événements paraissant tirés par les cheveux, certains passages un peu longs. Enfin, cela reste un bon polar. Peut-être vaut-il mieux laisser un peu de temps entre chaque volume, le deuxième ayant ma préférence.
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Peter May emmène de nouveau le lecteur à Lewis , cette île des Hébrides où il s'en passe !
Bien qu'ayant quitté la police , Fin Macleod est confronté à une nouvelle affaire qui le touche de près .
Ce dernier opus de la trilogie écossaise le ramène une fois de plus à son adolescence quand , pour se faire un peu d'argent , Fin était le " roadie-chauffeur " d'un groupe de rock celtique . Le noeud de l'intrigue , dévoilé dans les dernières pages , se situe 17 ans plus tôt .
Comme dans les deux livres précédents , Peter May nous présente
des personnages forts au caractère complexe .
"Le Braconnier du Lac Perdu" est bien écrit , avec une belle description des paysages sauvages de Lewis , mais des trois livres de cette trilogie , c'est celui dont l'intrigue m' a le moins captivé .
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