AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 1388 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fin Mcleod s'est définitivement installé sur son île natale des Hébrides, à l'ouest de l'Écosse. Il a délaissé sa carrière de policier à Edimbourg pour devenir le chef de la sécurité. Son boulot consiste alors à pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages. Travaillant pour Jamie Wooldridge, il retrouve son ami Kenny Jonh Mclean, qui avait quitté l'île en même temps que lui et qu'il n'avait pas revu depuis des années, ainsi que son copain d'enfance John Angus Macaskill alias Whistler, le plus intelligent de sa promotion mais qui, néanmoins, avait décidé de rester sur l'île de Lewis. Aujourd'hui, asocial et sauvage, il vit tel un vagabond, dans une bicoque en piteux état, privé de la garde de sa fille... et braconnier. Aussi Fin est-il chargé de le prévenir gentiment de cesser ses activités illégales. C'est alors que les deux amis se retrouvent dans les montagnes et font une bien curieuse découverte. Suite à une poussée de tourbière, un loch s'est déversé dans un autre faisant apparaître l'épave d'un avion monomoteur. À l'intérieur de celui-ci, un corps. Celui de Roddy Mackenzie, disparu il y a de cela 17 ans...

Dernière partie de cette trilogie écossaise, le braconnier du lac perdu met de nouveau en scène Fin Mcleaod, ex-flic devenu chef de la sécurité. Lui qui pensait en avoir fini avec les enquêtes policières va revenir remettre le pied à l'étrier pour tenter de découvrir ce qui s'est passé il y a 17 ans et qui a bien pu assassiner son ami Roddy. Peter May clôt brillamment cette série tant par l'ambiance, les descriptions magnifiques des paysages à la fois hostiles et majestueux, la valse des sentiments (haine, amour, amitié, rancoeur, nostalgie...), les personnages fouillés, charismatiques et attachants et un héros que l'on quitte avec regret. Alternant passé et présent, ce roman parfaitement maîtrisé et à l'intrigue captivante explore les tréfonds de l'âme humaine. Un roman riche et dense porté par une écriture poétique et contemplative.
Commenter  J’apprécie          837
Fin McLeod s'est définitivement installé sur son île natale où il vit avec Marsaili, son amour de jeunesse. Démissionnaire de la police d'Edimbourg, il a obtenu le poste de chef de la sécurité sur le domaine Wooldridge. Sa cible : les braconniers qui vident les rivières du précieux saumon écossais. Son premier boulot : raisonner Whistler, son ami d'enfance, un adolescent brillant devenu un homme solitaire, presque un clochard et qui braconne sur le domaine. Mais Whistler connaît ces terres comme sa poche et il ne lui est pas difficile d'échapper à la traque de Fin. Alors qu'ils sont engagés dans un jeu du chat et de la souris, ils passent la nuit dans une cavité rocheuse pour s'abriter d'un violent orage. le lendemain matin, ils assistent, incrédules, à un étrange phénomène naturel : Les eaux du loch se sont entièrement retirées pour se déverser plus bas dans un autre lac. Mais la plus grosse surprise est la découverte d'un petit avion au fond du lac. A son bord, à n'en pas douter, le corps de Roddy Mackenzie, leur ami disparu il y a 17 ans de cela, Roddy, membre du groupe de musique celtique Solas dont Whistler était le flûtiste et Fin le chauffeur. Si Whistler prend ses distances, Fin est bien décidé à faire toute la lumière sur ce qui semble bien être un assassinat. Que fait le corps de Roddy dans ce loch alors qu'il est censé avoir sombré dans les eaux de l'Atlantique ?

Où l'on retrouve, et c'est très triste, l'île de Lewis et Fin McLeod pour la dernière fois.
L'ex-flic est désormais décidé à rester sur son île natale où le passé n'en finit pas de se rappeler à lui. Cette fois, il enquête sur le meurtre d'un vieil ami que tous croyaient disparu en mer avec son petit avion. C'est l'occasion de se souvenir de ses jeunes années, quand il suivait la tournée de Solas, un groupe de musique celtique appelé à faire une brillante carrière. Au coeur du groupe, la belle Mairead, chanteuse envoûtante et femme fatale dont tous les garçons étaient fous, Fin compris et bien sûr Roddy, sûr de lui, insolent, charismatique. Ce retour dans le passé est riche en émotions pour Fin qui se remémore son amitié avec Roddy et Whistler, sa liaison avec Mairead et sa rencontre avec Mona qui deviendra sa femme et la mère de son fils.
Amours, amitiés, trahisons, coups de coeur et coups de gueule, nostalgie, regrets, chagrins...tous les thèmes de la trilogie écossaise sont ici exacerbés pour offrir aux aventures de Fin McLeod une conclusion digne de nos espérances. On en voudrait encore plus bien sûr. Il est difficile de quitter ces terres à la fois sauvages, hostiles et magnifiques, il n'est pas plus aisé de laisser Fin, encore fragile mais apaisé et peut-être enfin prêt pour une nouvelle vie...On se sent un peu orphelin après avoir partagé la vie des habitants de Lewis durant tant de pages. Que faire maintenant ? S'envoler pour les Hébrides.. ?
Commenter  J’apprécie          490
Dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May.
Fin s'est fait engager comme directeur de la sécurité d'un domaine de plusieurs milliers d'hectares afin de lutter contre les braconniers. Alors qu'il est parti en excursion avec un ami d'enfance, Whistler, un violent orage éclate qui va les bloquer dans une grotte durant toute la nuit. Au petit matin, ils découvrent que le Loch qui s'étendait devant eux s'est entièrement vidé, laissant apparaître en son fond un avion. L'immatriculation révèle qu'il s'agit d'un appareil disparu en mer il y a dix-sept ans. Son pilote était Roddy Mackenzie, leader du groupe de musique Solas dont Fin était le chauffeur. A l'intérieur git le corps d'un homme assassiné dont le portefeuille confirme l'identité du musicien…
L'auteur conserve toujours le même type de construction, son histoire alternant souvenirs du passé et l'enquête de son personnage principal. La tension dramatique est légèrement moins intense que dans les deux premiers tomes mais cela ne nuit nullement à la qualité de l'histoire. Peter May happe ses lecteurs dans un récit à multiples rebondissements pour finir en apothéose sur un dénouement incroyable.
Traduction de Jean-René Dastugue.
Editions Acte Sud, Babel Noir, 362 pages.
Commenter  J’apprécie          450
Dernier tome de cette trilogie écossaise, ce roman m'a encore une fois emportée dans les Hébrides.
L'auteur nous sert un 3e policier, même si l'enquête reste accessoire. C'est surtout un magnifique support pour continuer à nous conter la vie de Fin. L'auteur alterne avec brio les chapitres de nos jours (écrits à la 3e personne) et les retours dans le passé (écrits à la 1ere personne du singulier). Grace à cette écriture, il est impossible de confondre ou de se perdre.
Magnifique trilogie dont la qualité ne baisse pas avec les volumes. Aucune lassitude ne s'installe. Et j'aurais bien aimé que cette série s'étire encore avec plus de tomes...
Commenter  J’apprécie          440
L'autre jour je suis rentrée chez moi trempée après avoir couru quinze secondes sous une averse. Mais je m'en fichais. C'était quelque chose qui m'apparaissait tout à fait normal puisque mon esprit était sur l'île de Lewis.
Oui, je viens d'y passer quelques jours grâce à Peter May, et maintenant je peux clamer haut et fort que je connais bien ce bout d'Hébrides. Son climat, son relief, des pans de son Histoire, ses habitants.
Bon, il me manque la maîtrise du gaélique mais, magie littéraire, ça ne m'a absolument pas empêchée de faire connaissance avec quelques autochtones. Des gens en pleine bataille avec une enquête policière mais aussi avec leur propre conscience. Authentiquement humains dans leurs défaillances quoi.
Je retournerai en voyage avec Peter May. Pour sûr !
Commenter  J’apprécie          442
Voici la fin de cette trilogie écossaise, une bien belle découverte. Ce troisième tome est à la hauteur des deux premiers, le tout est d'une grande cohérence. Je pense que ces romans peuvent se lire indépendamment les uns des autres, mais cela serait dommage de ne pas accompagner les personnages sur les quelques années que retrace la trilogie.
Fin, l'ex-enquêteur de police, dorénavant établi sur l'île de son enfance, accepte un travail de surveillance : les lacs de Lewis, regorgeant de truites saumonées et saumons sauvages, attisent la convoitise de braconniers de plus en plus gourmands, menaçant l'écosystème et l'économie locale déjà bien éprouvée. L'occasion pour nous d'arpenter les endroits les plus sauvages de l'île, et de se retrouver, comme si on y était, coincés sous un orage de montagne.
Dans ce tome, Fin retrouve un vieil ami, braconnier pittoresque : Whistler, qui est en soi un magnifique personnage. Peter May a vraiment ce talent de renouveler et de créer des personnalités fascinantes. Leurs souvenirs communs vont revenir au premier plan après la découverte d'un avion disparu depuis plusieurs années. Sur le même mode que les deux premiers romans, l'auteur alterne passé et présent, entre l'adolescence de Fin et son présent. C'est intrigant, passionnant, éducatif aussi. Certains événements tragiques ayant eu lieu sur l'île sont mis en avant par l'auteur qui démontre que l'histoire peut très vite s'effacer.
Enfin, je trouve que le final est parfaitement calibré .
Une série de très grande qualité : le cadre, l'île de Lewis, est un personnage à part entière. Il est rare de voir un roman policier autant inscrit dans un écosystème. Les personnages, même les plus secondaire d'entre eux, apportent une plus-value au récit. Et les intrigues : je les ai parfois oubliées au profit de la destinée de Fin et ses compatriotes. Elles forment un fond policier, mais ces romans sont vraiment plus que cela. Ce qui, d'ailleurs, pourrait rebuter les amateurs purs et durs de polars sanguinolents…

Commenter  J’apprécie          321
Du lourd, du très lourd pour ce dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May.
Fin Macleod, ex inspecteur-chef de la police écossaise, a été engagé pour lutter contre les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de l'île de Lewis. Il s'aperçoit bien vite qu'un de ses meilleurs amis d'enfance, Whistler, est un de ceux-là. Au hasard de leurs retrouvailles, ils assistent à la réapparition d'un avion disparu dix-sept ans plus tôt avec à son bord une vieille connaissance.
Tous les ingrédients d'un excellent thriller sont réunis, ambiance apocalyptique, puissance dévastatrice de la nature, intrigue complexe, personnages attachants à la psychologie riche.
Il ressort de ce livre une puissance certaine, que ce soit dans la description des paysages ou des liens qui unissent les personnages entre eux.
C'est tout un pan de la jeunesse du personnage principal qui est dévoilé dans cet opus, au travers de nombreux flashbacks. Et le ton nostalgique du roman reste juste.
Cette oeuvre sonne comme une balade pleine de mélancolie, avec un final où pointe -heureusement- une note d'espoir.
Commenter  J’apprécie          260
Installé à Lewis son île natale, après sa démission de la police, Fin MacLeod, est devenu chef de la sécurité de Red River, en charge de contrôler le braconnage. C'est lors d'une mission qu'il renoue avec Whistler, un ami depuis les années de lycée passées sur l'île. Whistler, une force de la nature qui avait surpris ses connaissances en refusant de continuer ses études universitaires à Glasgow, malgré son intelligence particulièrement brillante, braconne pour sa subsistance. Quand Fin le revoit, il vit dans une blackhouse plus ou moins à l'abandon, sculptant des figurines de Lewis, privé de la garde de sa fille adolescente. Un matin, Fin et Whistler découvrent dans un lac vidé de ses eaux, la carcasse d'un petit avion dans lequel un homme visiblement assassiné est installé à la place du pilote. Commence alors pour Fin une enquête qui le ramène de nouveau dans le passé, quand, à 16 ans, il fréquentait un groupe musical, où le chanteur Roddy, charismatique, attirait admiration et jalousie jusqu'à peut-être avoir été éliminé.

Le Braconnier du Lac Perdu est le dernier opus de la trilogie écossaise, où l'on retrouve de nouveau Fin MacLeod alternant ses souvenirs - avec ses relations difficiles avec Whistler, Roddy, Mairead, la chanteuse dont tous étaient amoureux, et la période actuelle où il se pose toujours énormément de questions sur sa vie et sa relation avec Marsaili. Entre tempêtes, pluies qui piquent le visage, bruines, embruns et couchers de soleil magnifiques, Peter May nous embarque de nouveau dans cette île magnifique qui donne toute sa densité à l'enquête et aux recherches dans le passé trouble de l'île et dans celui torturé de Fin MacLeod. On en apprend un peu plus sur sa vie et cette dernière enquête plus intimiste malgré la rudesse du climat va permettre de dénouer les noeuds qui l'empêchaient encore de tourner quelques pages pour mieux avancer.
Je quitte Fin à grand regret, et un grand merci Mr May.
Commenter  J’apprécie          252

Voici le dernier tome de la trilogie écossaise. Et toujours un grand plaisir de lecture.
Fin est désormais chargé d'empêcher le braconnage. Il doit donc surveiller entre autres son ami d'enfance Whistler qui pourtant ne braconne que pour son compte mais qui a eu le malheur de se mettre à dos le propriétaire de ce grand domaine.
Tous deux découvrent un avion dans le fond d'un loch lorsque celui-ci se vide d'un coup, la sécheresse rare en cette région, ayant asséché la tourbière qui en fait le lit, laissant l'eau se déverser. Cet avion est celui d'un de leur ancien ami, devenu célèbre grâce à son groupe de rock celtique et qui avait été déclaré perdu en mer.
Fin ne peut bien sûr enquêter mais il persuade Gunn de lui transmettre quelques renseignements. C'est l'occasion pour le lecteur de découvrir une autre facette de la jeunesse de Fin, son amitié avec Whistler et son rôle de roadie du groupe.
Mais également un fait historique, le naufrage du bateau l'iolaire qui ramenait en décembre 1918 des soldats et fit naufrage de nuit tout près des côtes de Lewis. L'un d'eux réussit à fixer une corde qui permit à 40 soldats de rejoindre la côte, mais au moins 205 hommes moururent fracassés contre les rochers. Ce n'est qu'un petit épisode du livre mais qui le relie à l'histoire de l'île.
C'est ce qui me plaît aussi dans cette série, le mélange de la fiction avec les faits historiques.
Une trilogie que je remercie ma soeur de m'avoir prêtée.
Commenter  J’apprécie          240
prix Polar international du Festival de Cognac 2012
dernier tome d'une trilogie époustouflante le braconnier du lac perdu nous emmène une fois de plus sur l'île de Lewis .Nous y retrouvons Fin Macleod engagé pour chasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de pêche aux saumons .Il retrouve son vieil ami Whistler .Après une nuit passée ensemble sous un orage épouvantable ils découvrent l'épave d'un avion mise à découvert après le glissement d'un lac ..C'est l'avion de Roddy porté disparu depuis 17 ans .un corps est enfermé dans la carlingue...
une histoire menée tambour battant, des décors hallucinants , des hommes à l'image de leur lieu de vie
une fois de plus je me suis laissée convaincre et emportée et je ne regrette absolument d'avoir lu cette trilogie à la file c'est décidé cet été direction l'Écosse et l'île de Léwis !
Commenter  J’apprécie          225




Lecteurs (3041) Voir plus



Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Peter May ?

L’... du serment ?

Archipel
Ile
Oasis

5 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Peter MayCréer un quiz sur ce livre

{* *}