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4,25

sur 2778 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'intrigue est plutôt lente à se mettre en place, avec beaucoup de flashbacks longs et détaillés qui font que j'ai eu du mal à me mettre dedans (surtout que les descriptions de l'ecosse sauvage c'est pas trop mon truc) mais cela rend l'histoire et le dénouement extrêmement bien maîtrisés.
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Super polar de Peter May : l'Ecosse dans toute sa splendeur, le vent, les embruns salés, les tempêtes... et des humains ballotés dans ces paysages grandioses comme des fêtus de paille ! Un livre à lire au coin du feu en regardant la pluie derrière les carreaux...
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Ce livre est pour moi le début d'une lecture de la trilogie écossaise de l'auteur, Peter May. Auteur que j'avais découvert par hasard et apprécié, et mon ami Babéliaute Morin m'a conseillé de m'intéresser à cette trilogie. Merci, ami(e)... excellent conseil.
Il me reste cependant à lire les deux volumes suivants.
Celui-ci est génial.
On se dirige vers un "polar" et c'est ce qu'on n'a pas, mais au final, si on l'a quand même un peu. Moi j'aime beaucoup, on casse les genres.
Car au fond, l'essentiel, l'essence, c'est que l'auteur veut raconter, conserver aussi la mémoire, l'histoire, les traditions, le quotidien, les luttes (même si dans ce volume celles-ci n'apparaissent pas trop), de ces territoires excentrés, oubliés, tant qu'ils ne rapportent pas de grosses richesses.
J'apprécie l'ancrage familial et des traditions dans des microcosmes, baignés de la culture gaélique/écossaise.
Et oh ! que ce livre vous apprend sur cette culture et cette organisation sociale (religieuse).

Bref, sous le couvert d'un roman policier, collection oblige "babel noir", ce roman utilise le fil "polar" que pour, de mon point de vue, nous amener sur un territoire, les Hébrides extérieures, l'ile de Lewis, et marquer ainsi son histoire, sa mémoire, son abandon, sa tristesse d'y vivre, et en même temps, sa beauté. Je dirais que c'est une forme de roman écologique. D'ailleurs, un chapitre est consacré à une implantation folle d'éoliennes et un autre chapitre est également consacré au massacre des bébés des fous de bassan, c'en est tellement écoeurant, que j'ai sauté les pages.

Le fil directeur du roman est son héros, Fin. J'ai beaucoup apprécié l'approche de l'auteur par rapport à son héros. le livre alterne des chapitres où Fin s'exprime à la première personne et des chapitres où Fin est mis en abîme. Abîme est le mot car Fin est un homme encore jeune massacré par la vie. Comme ces îles des Hébrides et ses habitants.
Et puis il y a aussi la religion. Sans entrer dans les détails, là aussi l'auteur rappelle des traditions qui ont perdu leur sens mais qui continuent (comme pour la chasse aux petits oiseaux).
Donc en fait, ce livre qui s'habille en polar, a été publié comme un polar, ne l'est pas tant que cela.
Si, si... il y a bien une intrigue, intéressante, qui tient la route et que Fin, le policier mandaté résout.
Mais ce roman est sociologique d'abord et avant tout, et même, si j'utilise un gros mot, anthropologique et social surtout. Et écologique (mais c'est social).
J'ai apprécié les personnages et surtout le fait que chacun, tous, soient ambivalents. Les personnages importants sont assez nombreux, tous valent le détour, tous sont décrits précisément, aucun n'est rejetable, sauf à la fin pour un ou deux, (un en fait).
Ce qui veut dire que tout est bien plus compliqué.
Fin est le héros (?), je ne l'ai pas trop compris au départ, puis au fur et à mesure, l'auteur a montré ses fractures,
ses traumatismes, ses dysfractions psychiques. J'ai apprécié la graduation dans le livre par rapport à tout ce qu'avait dû subir Fin, qui au final nous amène à une belle sympathie pour lui, alors qu'en début de lecture il était moyennement sympathique.
Par contre, j'avoue :
- le départ de ma lecture a été difficile, étais-je en manque de concentration ? il m'a fallu lire les 4 premiers chapitres d'un coup pour être lancée. Donc débuter la lecture, peut-être, avec un peu de temps, de manière à rester dedans un certain temps...
- le chapitre sur le massacre, la description détaillée, des oisillons, j'ai passé, pas pu. A part cela,
un excellent livre, je saute de ce pas sur le volume suivant, L'Homme de Lewis.
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Une belle surprise!
Beaucoup de sentiments différents a l'égard de ce livre tout au long de ma lecture! je venais de finir "La vérité sur l'Affaire Harry Quebert" et m'attendais a trouver le même genre d'enquête, trépidante et pleine de rebondissements, mais tel n'a pas été le cas, et je dois avouer ma déception en début du livre. Cependant l'écriture fluide et agréable de l'auteur ma poussé à continuer, et j'ai eu raison!!! au final pas du tout ce à quoi je pouvais m'attendre à la base mais une belle surprise, une belle rencontre et une formidable aventure, sur cette ile ou la vie et les gens sont aussi durs que le climat. Plus qu'une enquête c'est un livre sur la vie qui passe, sur les rencontres qui nous construisent et nous détruisent sur l'amitié l'amour, les déceptions et les drames qui jalonnent une vie et fait de nous ce que l'on est, sans jamais tomber dans le mélo.

Aux fils des chapitres l'auteur reviens sur des évènements marquant de la vie de son héros éléments qui nous aideront, à la façon d'un puzzle, à comprendre ce qui se passe dans sa vie d'adulte et dans l'enquête qu'il mène. On y découvre aussi le quotidien et les traditions de l'ile à travers une écriture directe et fluide. et bien sûr on suit l'enquête et surtout on y reviens d'une façon magistrale à la fin du roman. Un beau livre a ne surtout pas rater.
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La trilogie écossaise de Peter May dont je viens de lire ce premier tome est considérée comme un maillon fort de la chaîne des romans policiers. Assurément partir à la suite de l'auteur dans cette île de Lewis au nord des Hébrides, est un voyage dans le sauvage des îles, ici la lande ,la mer, les villages, le vent, le ciel toujours changeant .Fin Mac Leod, inspecteur, est envoyé sur l'île de son enfance pour un meurtre similaire à un assassinat commis à Edimbourg, lieu de son affectation. C'est un policier ,marqué par la perte récente d'un enfant de huit ans, qui va retrouver son île qu'il a quitté à dix-huit ans et longtemps se laisser ballotter par le passé qui lui remonte. D'état d'âme en état d'âme nous le suivons par l'alternance des chapitres passé-présent sur la piste du meurtrier d'Angus Macritchie. Une connaissance qui va lui faire retrouver ses amis d'enfance : Artair ,son meilleur ami ,fils d'instituteur, marié à Marsaili son amour de jeunesse, le pasteur fils de l'ancien pasteur etc... Un passé enfoui bien profond qui va ressurgir lentement au fil de notre lecture, éclairer le pourquoi de cette enquête. Une intrigue pas très compliquée , l'essentiel étant dans cette ambiance îlienne, rude, trop religieuse, cruelle. Découvrir que le fils d'Artair et Marsaili: Fionnagh son portrait craché, est probablement son fils, sans vouloir se l'avouer. Découvrir que le père d'Artair qui sacrifia sa vie pour le sauver sur l'île An Sgeur, est probablement le violeur , enfoui, de leur enfance. Et découvrir le ressentiment d'Artair à son encontre, allant commettre un crime copy-cat pour l'attirer sur l'île. Sur Lewis, parcourue de violentes tempêtes, sans ressource (la tourbe n'est plus exploitée) gangrenée par l'alcoolisme et la main-mise de l'église, il existe un pélerinage annuel et une tradition très controversée, qui mène des hommes de Ness (du nord de l'île) à un ilôt à 64 kilomètres plus au nord. On assassine ou prélève (selon son opinion) de jeunes fous de Bassan: les gugas , deux mille par an pour être précis, An Sgeur (Sula Sgeur) n'abrite que ces oiseaux, et les hommes qui ont l'honneur de participer au massacre, vivent précairement pendant cette période. Finn, dans sa jeunesse, y fut sélectionné, c'est là que le père d'Artair lui sauva la vie au péril de la sienne. Un policier malmené par sa mémoire, une coupe sociologique d'une île qui nous pénètre, une écriture maîtrisée, on n'oubliera pas Lewis surtout si l'on doit y revenir par la suite apparemment.
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-- The blackhouse --

Cela fait bien des années que j'ai téléchargé la trilogie écossaise de Peter May, en vo, sur ma Kindle ... 

Mais malgré les avis élogieux de mes amies, je ne m'y étais pas encore plongéalors que je lis fréquemment cet auteur ! 

Repoussé plusieurs fois cette année, je l'ai ouvert après avoir entendu l'avis enthousiaste de Marie, aui a lu cette trilogie dans le désordre ! 

Et bien m'en a pris.

J'ai passé quatre jours dans l'île de Lewis, dans le Nord de l'Ecosse, à découvrir comment Fin, un policier presque quadragénaire, redécouvrait les moments marquants de son enfance et de son adolescence, en revenant sur cette île pour la première fois depuis son départ pour l'université.

Il y revient comme policier, car un crime qui vient d'y être commis sur l'île semble avoir le même auteur qu'une de ses dernières affaires d'Edimbourg. C'est en homme blessé qu'il revient ; son fils de 8 ans vient d'être victime d'un accident mortel, son mariage qui battait de l'aile ne s'en remet pas.

Le cadavre de l'île est celui d'un de ses condisciples d'école, pas un de ses amis, loin de là. Celui de la brute qui se moquait des faibles et faisait pleurer les petites filles.

Mal accueilli par la police locale qui n'aime pas qu'on marche sur ses plate-bandes, Fin interrogera ses anciens amis et fréquentations. Au fil des chapitres, il se remémorera son enfance, dévastée par la mort de ses parents quand il avait 8 ans, son amitié avec Marsaili, la jolie petite fille qui l'avait pris sous son aile, quand il ne parlait encore que le gaëlique, et qu'il avait reniée plus tard ... 

Marsaili s'est mariée avec Artair, le meilleur copain de Fin, c'est grâce aux cours particuliers donnés par le père d'Artair, que Fin a pu obtenir les notes nécessaires pour aller en fac ... 

Mais avant de quitter l'île, les deux ados avaient participé à l'expédition vers An Skeir, cette île, ce rocher, perdu au large de Lewis, où les hommes du village vont chaque année tuer leur quota autorisé de 2000 oiseaux (une sorte de fous de Bassan). Fin a été grièvement blessé lors de cette expédition et  n'a gardé aucun souvenir des circonstances de l'accident ni des deux semaines passées sur l'île.

L'enquête dévoilera peu à peu les caractères, l'enfance si dure et triste de Fin, les ressentiments et les espoirs qui subsistent encore.

Le coupable sera trouvé, dans des circonstances tragiques où l'histoire semble se répéter.

J'ai fortement apprécié le ton de ce roman, la qualité de la langue (je l'ai lu en vo, et j'ai apprécié d'avoir un dictionnaire intégré à ma liseuse). La description des personnages, des paysages, de la traversée en bateau jusqu'au rocher d'an Skeir, étaient extrêmement fouillés et précis.

Un roman qui donne une bouffée vivifiante d'air écossais, tourbe, embruns, tweed et whisky.

Les tomes suivants m'attendent et j'ai déjà mis le deuxième dans mon programme de lectures d'octobre.  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Je me rappelle mon premier amour. Je devais avoir 11 ou 12 ans. Nous jouions toujours ensemble dans la cour de récréation. Par chez moi, 2 personnes qui ne se lâche pas une seconde peut se traduire par l'expression suivante : "Avoir le cul fouré ensemble". Eh bien, c'était ca Antonella et moi. Son passe-temps favori ? Me voler ma gavroche. Un jour, elle a envoyé son amie me donner un papier plié en quatre. Un simple message : Veux-tu être mon copain. Deux cases vides : "Oui" et l'autre "Non".

À partir de ce moment exact, je n'ai plus joué , ni adressé la parole à Antonella.

À partir de ce moment, j'ai laissé mon enfance derrière moi.

Je me rappelle aussi quelques années plus tard, à mes 17 ans, j'avais fui ma famille et mon pays pour me retrouver en Angleterre. Je faisais l'école buissonnière et vivais une vie de nomade, sans un penny, dans Manchester, cetet grande ville autrefois sale et industrielle, allant même à mentir au directeur du lycée : "Ma grand-mère est morte, je retourne au Canada" afin de trouver toute ma liberté. Un jour, une occasion est venue entre mes mains. Un concours. le prix, un voyage d'une semaine dans les Orcades. Ilots au nord de l'écosse. le rêve. le vert pays. Les vikings y seraient passés.

J'ai gagné le concours.

Les amours de jeunesse, le passé et l'ile de Lewis sont des acteurs de cette histoire. Ceux-ci m'ont permis de retourner dans mon propre passé. Ma propre histoire.

"L'ile des chasseurs d'oiseaux" est définitivement resté trop longtemps dans ma tablette.

À lire ? Oui, sans hésitation, pour s'évader, pendant quelques jours, en ce temps de pandémie.

P.S. J'ai revu Antonella. Nous travaillons pour la même entreprise. À ce jour, je ne lui ai toujours pas adressé la parole.

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Quelle découverte!
Pour moi qui navigue dans les eaux policières depuis maintenant quelques années, il est difficile de découvrir de nouvelles pépites. Il aura fallu un challenge (Mauvais genre 2020, pour ne pas le nommer) et l'auteur du mois désigné par Zazaboum pour découvrir Peter May.
C'est par hasard que j'ai choisi de commencer par L'île des chasseurs d'oiseaux, la trilogie étant complète et disponible à ma bibliothèque. Et il s'agit - du moins pour ce premier tome -, d'une très belle surprise.
Découverte d'une région, tout d'abord: celui de l'Ecosse des Hespérides, îles arides et rudes, où la mer prélève son lot de marins, les moutons et la tourbe parfument l'atmosphère et les adolescents rêvent de s'échapper. Des îles où la nature impose sa grandeur, mais où les hommes se sentent prisonniers.
Découverte d'une culture: celle de devenir un homme en participant à l'initiatique tradition de la chasse aux Gugas, des poussins de fous de bassan dégustés depuis des décennies par un peuple souffrant autrefois de faim. Et du gaélique, langue indigène remplacée peu à peu par l'anglais.
Découverte, enfin, d'un enquêteur: Fin. Personnage fascinant, obligé de replonger dans une enfance et une adolescence émaillées de douleurs. L'île de Lewis est le théâtre d'un meurtre qui l'oblige, un peu malgré lui, à revenir sur son île natale.
L'île des chasseurs d'oiseaux n'est pas à proprement parler un roman policier. Certes, il y a un meurtre, et cela commence comme une énième histoire de serial killer. Mais très vite, l'intrigue bifurque vers le passé de Fin. Peu à peu, chaque rencontre, chaque endroit l'amène bribe par bribe à reconsidérer son histoire, pour, au final, dénouer une réalité douloureuse aux confins d'un rocher aride théâtre d'une tuerie d'oiseaux depuis des décennies.
J'ai vraiment beaucoup aimé: je n'ai pas, comme habituellement, cherché à découvrir l'assassin. Ma curiosité n'était pas là. L'intérêt, c'était d'accompagner Fin dans son cheminement avec ses anciens complices; Artair son meilleur ami d'enfance, Marsaili son amoureuse de jeunesse, avec toute l'amertume de ces retrouvailles. Pour ne rien gâcher, le plaisir final d'être surprise, sans l'être vraiment, par le dénouement en blanc et noir.
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Un vrai coup de coeur que ce livre, acheté pendant le confinement à ma librairie favorite qui avait mis en place "un drive". Un achat dû à l'annulation d'un séjour en Ecosse, d'où l'envie de lire des romans situés dans ce pays. Découverte d'un auteur, un peu d'un pays mais surtout d'une île de l'archipel des Hébrides, l'île de Lewis, ses coutumes incroyables, un peu de son histoire ... les îles sont propices au roman en général, mais là, c'est magnifique! Loin des îles romantiques et ensoleillées, la vie dure et repliée des hommes et femmes de Lewis est tellement plus romanesque, plus dramatique.
La construction du roman est très habile aussi car tout se joue dans un aller-retour entre le passé et le présent, entre l'enfance du héros et sa vie adulte d'inspecteur, tout se noue dans ce passé qui se dévoile au fur et à mesure que chemine l'enquête, dans ce passé dans lequel les personnages sont empêtrés, les rancoeurs, l'espoir de quitter l'île, la peur de se perdre.
L'enquête va lentement, au rythme des marées, des averses, des rencontres, des non-dits, des silences, de l'oubli et de l'abandon. Je me suis perdue dans ces paysages si bien évoqués, ces routes, ces falaises, les maisons noires, les blanches, l'odeur de tourbe fumante, les lacs gris ardoise.
J'ai pris du plaisir à aller chercher des informations sur l'île, le rite ancestral de la chasse aux guga, tout est vrai et pourtant plus fantastique qu'un H.Potter.
J'ai hâte de lire les autres romans de P. May et aussi d'aller faire un tour dans l'île de Lewis!
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Quel magnifique voyage au fin fond de l'Écosse traditionnelle. C'est un roman étiqueté policier et en effet, il y a un meurtre et une enquête. Mais il s'agit surtout d'utiliser ce prétexte pour raconter l'histoire de Fin Macleod par flash back.
Fin revient dans sa région natale, restée embourbée dans ses traditions ancestrales, pour résoudre le meurtre d'un de ses camarades d'enfance. Tous les souvenirs qu'il avait voulu oublier remontent à la surface. On alterne les chapitres du présent à la troisième personne avec les chapitres du passé racontés à la première personne par Fin.
J'ai lu ce livre en un week-end. Je me suis prise d'affection pour Fin, pour Marsaili, mais aussi pour ce concept d'histoire un peu cliché de celui qui s'est évadé de son environnement reculé pour y revenir quelques années plus tard et y redécouvrir tous ceux qu'il y a laissés. Quand on met les pieds dedans, on en ressort qu'à la toute dernière page, encore secoué de la succession d'évènements qui nous amené là.
Cette trilogie commence sur les chapeau de roue et promet de belles heures de lecture pour la suite.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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