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4,25

sur 2729 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fin Macleod est envoyé sur son île natale, Lewis, pour enquêter sur un meurtre.
Il n'y est pas revenu depuis dix-huit ans.
Outre l'enquête qu'il a à mener, Fin est assailli par les souvenirs.
Ainsi les chapitres sur l'enquête, écrits à la troisième personne alternent avec ceux sur ses souvenirs, écrits à la première personne.
Une description minutieuse des paysages nous mène directement sur cette île rude d'Ecosse.
L'intrigue policière est annexe comparée aux tourments des souvenirs.
Presque comme un prétexte.
J'ai trouvé l'écriture sans relief.
Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages.
J'ai parfois trouvé le temps long.
Pourtant, on peut dire que c'est un bon roman, avec pas mal d'intrigues.
Alors je ne comprends pas cette retenue, cette réticence tout au long de ma lecture.
A tel point que je possède le deuxième tome, mais n'ai aucune envie de le lire pour l'instant.
Peur de retomber dans le même inconfort.
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Sur fond d'intrigue policière, plutôt secondaire l'auteur nous raconte l'île de Lewis, un coin d'Ecosse balayé par les vents. Son inspecteur est un homme sur qui le sort s'acharne, un peu trop à mon goût, ce qui m'a lassée. La conclusion est tarabiscotée au possible et surtout, je n'ai pas pu y croire.
En plus, l'écriture manque de rythme, c'est lent.
Je suis contente d'avoir fini et dis au-revoir à cet auteur.


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"L'île des chasseurs d'oiseaux" m'a permis de découvrir l'ambiance écossaise de cette île du Nord du pays, sur laquelle se déroule la quasi totalité du roman. J'ai apprécié toutes ces découvertes très détaillées, qui au passage, ne donnent pas trop envie de vivre là-bas. (climat trop rude !!!) Mais l'auteur ne précisant pas à quelle époque exactement se déroule son histoire sur l'île de Lewis, on manque de repères pour imaginer un peu plus précisément les choses. La tradition écossaise de ces chasseurs d'oiseaux revient si souvent dans le livre, génération après génération, qu'au final, on a l'impression de la connaître par coeur. C'est spécial ! Quant à l'intrigue et le dénouement de ce roman policier, je n'y ai pas été très sensible. A mon goût, pas assez de suspense et pas assez d'originalité. Je trouve que "l'enfant maltraité qui maltraite à son tour" est un trop grand classique déjà repris à maintes reprises dans d'autres romans.
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Après l'univers feutré et bienséant de l'Edimbourg du "Bon usage des compliments" d'Alexander Mc Call Smith, je continue mon "périple écossais" avec "L'île des chasseurs d'oiseaux" de Peter May.

Fin Mac Leod, inspecteur de police à Edimbourg, se remet difficilement du décès brutal de son fils. A peine après avoir repris son service, sa hiérarchie le somme d'aller sur l'île de Lewis pour enquêter sur un crime présentant des similitudes avec un crime survenu plutôt à Edimbourg.

L'île de Lewis, Mac Leod n'y a pas remis les pieds depuis dix-huit ans. Une île pleine de souvenirs.

Dans un lieu attaché aux traditions, tributaire des éléments, aux paysages abrupts et aux habitants tourmentés, Mac Leod va se retrouver confronté à son passé.

Plus qu'à l'enquête, Peter May s'attache à tracer le portrait d'un homme à la conscience rongée par les remords, à la mémoire fragmentée et au destin marqué par les drames.

Le récit alterne entre le présent et les souvenirs de Mac Leod évoqués à la première personne.

L'auteur excelle à sonder les profondeurs de l'âme de ses protagonistes, à installer une atmosphère et à faire ressortir l'âpre beauté des paysages de ces îles.

Une lecture qui m'a captivée même si l'épisode de la chasse aux gugas (fous de Bassan) traîne en longueur et si l'épilogue est convenu.

Que ses intrigues se situent en Chine (série Li et Campbell) ou en Ecosse, Peter May a le don d'entraîner le lecteur dans ses histoires.


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Deuxième roman de Peter May que je lis, et j'ai ressenti une nouvelle fois, une certaine lenteur, un peu ennuyeuse pendant ma lecture.
Peter May sait mettre du suspense dans ces romans, il sait mettre quelques mystères entre deux lignes, des sortes de non-dits, qui font que l'on a envie de tourner les pages pour connaître la vérité, mais entre deux, je trouve que le récit est un peu mou.
Nous suivons Fin, enquêteur à Edimbourg, qui doit se rendre sur son île natale, sur laquelle un meurtre similaire à un autre commis un mois plus tôt à Edimbourg a eu lieu.
Arrivé sur l'île, il va y rencontrer des anciens camarades de classe, des anciens amours... qu'il n'a pas revu depuis 18 ans, ayant décidé de tirer un trait sur son enfance.
Le style est un peu lent, mais nous découvrons à travers ce récit, les coutumes et les habitudes des insulaires écossais, nous en apprenons un peu plus sur notre héros, au fur et à mesure que les pages tournent, et un certain suspense fait que l'on a envie de savoir, la fin étant assez surprenante et surtout inattendue.
Je continuerais à lire d'autres livres de cet auteur, car il sait malgré tout captivé le lecteur, et L'île des chasseurs d'oiseaux étant le premier tome, peut-être que le style s'activera dans les suivants, le héros et les paysages ayant déjà été décrits.
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Pour une découverte de cet auteur, c'est plutôt pas mal : une enquête sur une île en Écosse, aux habitants rudes et traditionalistes. Enquête menée par Fin McLeod, originaire de cette île... l'occasion de faire remonter tout un tas de vieux souvenirs et de trucs enfouis...
On retrouve comme souvent dans les polars le héros Flic torturé, mais là c'est encore plus présent car dans un chapitre sur deux c'est carrément le policier qui devient narrateur de son enfance et adolescence.
Du coup, j'ai beaucoup aimé l'ambiance, mais l'écriture un peu moins. Ceci dit, c'est très visuel, on imagine bien un téléfilm ou une série, du genre de Broadchurch par exemple, avec cette ambiance côtière, insulaire, secrète...
Une découverte sympathique de cet auteur...
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Dix-sept ans après son départ, l'inspecteur Fin Macleod est convoqué sur l'île de Lewis, où il est né et a grandi. Un meurtre étrangement semblable à celui sur lequel il enquête à Édimbourg a été commis. Mais ce retour n'est pas sans conséquences…

Premier roman d'une trilogie, L'Île des chasseurs d'oiseaux introduit le personnage de Fin Macleod, orphelin depuis ses huit ans, qui a vu son fils mourir un mois avant le début de l'histoire. L'inspecteur et son histoire personnelle sont véritablement au coeur de l'intrigue, qui navigue entre le passé et le présent, ce dernier étant intimement lié aux événements précédents. La dimension policière est au final secondaire. C'est l'évocation de l'île de Lewis et de la population qui y vit, avec une belle galerie de personnages secondaires (tous marquants même s'il n'est pas possible de les citer tous ici), qui font tout le sel de ce livre. Traditions et drames personnels sont à l'origine de nombreux rebondissements, alors que la résolution de l'énigme, véritablement surprenante, se profile peu à peu.

Un très bon roman noir, aux héros fouillés.
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J'ai beaucoup apprécié le style de Peter May que je découvrais pour la première fois. J'avoue néanmoins avoir été décontenancée car je m'attendais à une classique du genre en matière policière et en fait il n'en est rien.
L'enquête n'est qu'un prétexte pour peindre le touchant portrait d'un homme revenu parmi les siens (avec ce que cela implique de nostalgie et de rancoeur aussi) et aussi une froide et glauque description d'une vie insulaire renfermée sur elle-même. Cela fait froid dans le dos !
J'aurais quand même aimé un poil plus d'enquête policière car je reconnais avoir eu du mal à certains passages et avoir presque lâché la lecture.
Bien que je ne puisse mettre 5 étoiles, je ne peux dire que j'ai regretté cette lecture. Disons que si vous vous attendez à un roman policier, passez votre chemin. Si vous souhaitez être totalement dépaysé par ces îles écossaises battues par le vent, alors plongez-vous dedans :)
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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En mal d'Écosse, terre chère à mon coeur et à mon imaginaire, je me suis procuré la Trilogie Écossaise en anglais et l'ai entamée pleine d'espoirs. J'avais en effet entendu énormément de bien de son auteur, Peter May.
Ce premier tome, intitulé The Black House, m'a pourtant déçue du point de vue de l'écriture : j'ai trouvé que c'était très scénarisé, avec des scènes et des dialogues assez convenus dignes des thrillers américains dont je ne suis vraiment pas friande.
Cependant j'ai apprécié que le récit prenne place sur l'île de Lewis, j'en ai savouré chaque description. Pour le coup, on s'y croirait, et c'est ce que j'attendais de cette lecture. L'auteur en dépeint très bien la beauté sauvage et fascinante mais pour autant elle n'est pas idéalisée. On se sent comme en huis clos sur cette île encore empêtrée dans ses traditions, loin de l'activité du continent, c'est parfois étouffant, on oscille entre attraction, répulsion...
Enfin, il m'a semblé que l'enquête policière, pourtant fil rouge du récit, était en fait secondaire, comme un prétexte... Je lirai les deux autres tomes par curiosité.
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Certains auteurs se servent du polar/thriller en fond de toile mais en fait leur plume est de la littérature blanche ... Peter May en est un excellent exemple ! Un jeu de passé/présent où le passé prend 75% du livre et le présent seulement 25% ... J'aime beaucoup cette façon d'écrire mais je dois dire qu'ici le sujet soulevé par l'auteur ne me passionne pas ... 5 chapitres pour expliquer le décor, 10 chapitres pour expliquer dans les moindres détails la chasse des oiseaux (fous de Bassan) jusqu'à leur cuisson car ce sont des mets très raffinés ! j'ai trouvé l'histoire très très longue ... Sinon l'enquête m'a beaucoup plu, le final est assez émouvant ... Si vous aimez ces livres où l'auteur s'étale jusqu'aux moindres petits détails, lisez ce livre !
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