♥♥♥♥♥ / 5
J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce second tome de la série des Assassins sans visage. Il n'est pas un coup de coeur simplement parce que je n'ai pas une grande passion pour l'oenologie ni les descriptions existantes des vins. Mais
Peter May a su nous faire entrer dans ce monde plutôt fermé et un tantinet élitiste, reconnaissons le. le postulat de départ de l'assassinat d'un critique s'élargit rapidement à un casse tête bien plus vaste. Casse tête, parce que dès le chapitre 2 notre enquêteur amateur manque de se faire fracasser le crâne. Ça n'aura pas été de tout repos tout le long du livre.
La conclusion de l'enquête ne m'a pas particulièrement surprise, mais j'ai trouvé le cheminement particulièrement bien fichu. Attention, il y a un massacre de chiot, une bestiole nommée Braucol, que l'auteur a su rendre important aux yeux du lecteur, surement pour appuyer encore plus là où ça fait mal le moment venu. Je ne suis pas sûre que ce procédé pour rendre l'assassin encore plus odieux soit bien loyal ! Encore plus après lecture de la toute dernière conversation du livre...
J'adhère toujours aux personnages et au fait que leurs vies fassent autant partie intégrante de l'histoire. Ce n'est pas juste une enquête, c'est une aventure avec des amis. Ceci dit ! J'avoue avoir trouvé un petit côté vaudeville aux relations de
MacLeod avec la gente féminine. Au final autant que les résolutions des enquêtes, j'ai envie de savoir ce que devient tout ce petit monde. Et je les retrouverai avec grand plaisir dans le prochain tome.
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