Les Monstres

Un bon livre, original avec une histoire qui tient en haleine ! Par contre, c'est glauque, noir, très noir ; après, il y a de bonnes idées et lespersonnages sont attachants : je recommande pour les personnes aimant les histoires sombres… et je rajoute une phrase
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Un homme, écrivain, Jean Masel.

Ou plutôt Aleph comme il désire se faire appeler maintenant.

-- Dans un terrier, vivent une femme et ses deux enfants.

Jung et l'aînée Eine. Ce sont les enfants d'Aleph, qu'il élève de manière à ce qu'ils se méfient et ressentent de la haine pour tout autre être humain extérieur du cercle familial. Les enfants pensent qu'à l'air livre ils ne survivraient pas. Qu'ils doivent se méfier que chaque personne, que les humains ne leur veulent que du mal.


Dans ce roman on découvre des atrocités, toutes plus effrayantes les unes que les autres. Des faits insoutenables. 

Des faits pourtant parfois réels. 


--"Les Monstres", mais qui sont réellement les monstres. le père, la mère, les enfants, les journalistes, les forces de l'ordre ? 

Au sous-sol d'une maison, une mère et ses deux enfants vivent enfermés dans ce qu'ils appellent le terrier. Leur geôlier, qui se nomme Aleph, est celui qui leur permet de survivre misérablement dans ce trou immonde.

Mais le point le plus important c'est que ces enfants qui n'ont connus que le terrier ne se considèrent pas comme des humains.

Non car Aleph les a éduqué comme des êtres supérieurs aux humains, ils sont des monstres. Mais pour affronter les humains ils doivent rester enfermés et devenir plus forts.

Mais un jour, Aleph ne revient pas et ce même jour des humains frappent à la porte pour évacuer les maisons qui sont à proximité d'un barrage sur le point de céder. C'est ainsi que les humains vont découvrir l'existence du terrier.

Mais les deux enfants se sauvent et vont devoir survivre seuls loin du seul endroit qu'ils n'ont jamais connu. Mais rien ne peut leur faire peur car ce sont des monstres, et les monstres sont plus forts que tout, plus forts que tous.

Le récit alterne le témoignage de la mère, la fuite des enfants et des bribes de contes qu'Aleph a écrit pour eux. Car oui tous les ingrédients du conte sont là : l'ogre, les monstres et les plus faibles.

Plus le récit avance plus l'ambiance devient poisseuse. Glauque et folie sont les maîtres mots de ce livre. On se laisse entraîner par ces deux enfants et cette femme à jamais marqués et dominés par la démence de leur bourreau qui reste à leurs yeux un être supérieur à tous.

C'est terrifiant de voir cette ignoble influence qui tout au long du livre imprègne les dire et les actes des victimes.

"Elle se dit que le monde n'est fait que de cela, de monstres qui grouillent, qui hurlent, qui geignent, qui tuent, qui forniquent pour enfanter d'autres monstres. Elle se que c'est sans fin. Et que sous l'horreur, il y aura toujours pire".

Je ne connaissais pas la plume de Maud Mayeras et vraiment cela m'a plu. Ça se lit tout seul, le rythme est bon et la fin....whaouh.