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EAN : 9782843377198
365 pages
Anne Carrière (03/10/2013)
3.87/5   725 notes
Résumé :
"Perdre un enfant est une maladie que l’on a peur de contracter. C’est une contagion dont on évite soigneusement les infectés. On change de trottoir, on les fuit à toutes jambes.
De ces gens-là, je suis la peste et le choléra. Je suis leur faucheuse, leur cancer, leur 22 long rifle."
Iris, photographe de l’Identité Judiciaire, shoote comme d’autres boivent. Pour apaiser la douleur. Pour oublier la mort de son fils, Swan, sauvagement assassiné onze ans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (246) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 725 notes
Put*** de bor*** de mer** !!! J'ai commencé "Reflex" lundi matin et je n'ai plus su le poser, le terminant au soir, lisant sans interruption de 18h à 22h30... Voilà pourquoi je n'étais pas sur le Net lundi 27 janvier soir, je bouffais, je dévorais, je m'empiffrais de ce livre qui m'a transporté ailleurs...

Monsieur Ernotte et son "C'est dans la boîte" m'avait déjà ébahie et collé un coup de pied dans les fesses, me laissant sans voix (un exploit), mais madame Mayeras vient de faire encore pire...

Âmes sensibles, attention ! Reflex n'est pas qu'un simple thriller, c'est aussi un roman noir. Un roman au-dessus de la moyenne et qui se lit d'une seule traite, la peur vous nouant le ventre. Certains passages, d'une rare violence, pourraient mettre les lecteurs les plus sensibles très mal à l'aise. Les plus aguerris aussi.

Le personnage principal, Iris Baudry, est photographe à l'Identité Judiciaire. La mort fait partie de sa vie quotidienne puisque son travail consiste à photographier les scènes de crimes avec ce qu'elles comportent de cadavres ensanglantés ou à l'état de putréfaction.

Notre Iris est une espèce de marginale, une frêle jeune femme qui chevauche une SuperDuke (moto), le petit bijou de chez KTM. Une pure machine à rouler sans aucun compromis, un naked bike de dingue, un moteur V2 débordant de puissance parfaitement maîtrisée ! La SuperDuke, c'est la terreur des Superbikes avec un châssis aussi maniable que précis. Pardon, je me laisse aller...

Dans son domaine photographique, Iris est une vraie "pro". On l'appelle et elle arrive sur son destrier au moteur ronflant. Bizarre comme vie, non, de ne pas avoir vraiment de vie ? Si Iris flashouille les cadavres avec autant de verve, c'est sans doute pour oublier la mort brutale de son fils Swan, assassiné il y a 11 ans par un dingo qui purge depuis une longue peine.

Et voilà notre Iris de retour non loin de sa ville natale, celle qu'elle a fui et où elle aurait aimé ne jamais revenir à cause des mauvais souvenirs. C'est à sa terrible mère, un espèce de croque-mitaine maléfique, qu'elle doit un bégaiement.

Mais voilà, le croque-mitaine est à l'asile, plus légume qu'autre chose. Ce ne serait-il pas le bon moment pour lever enfin tous ces secrets ??

Bien que le début du livre soit assez "lent", impossible de s'ennuyer, on suit l'histoire, on suit les déboires d'Iris, on échafaude des théories, on tente de comprendre ce qui a bien pu se passer dans le passé.

Mon esprit étant pervers, je pensais dur comme fer avoir trouvé la solution et c'était toute contente de ma trouvaille que j'avais poursuivi la lecture, me disant que "savoir" ne faisait que renforcer le sentiment d'oppression présent dans le livre et je crispais mes mains de plus en plus fort sur les pages.

Constamment renouvelé le suspense augmente au rythme des courts chapitres - 3 ou 4 pages - dont de nombreux commencent par la même formule "je n'aime pas" souvent annonciatrice d'un nouveau drame.

J'ai été de surprise en surprise avec les chapitres intitulés "Silence", débutant en 1919 avec l'histoire de Julie, de son viol, de sa sa mise au ban de la société suite aux rumeurs, de sa grossesse, de son arrivée dans un orphelinat tenu par des peau de vaches de soeur, et la naissance de Lucie et sa vie dans l'orphelinat... On se demande où l'auteur va nous entraîner et ce fut captivant de passer d'époque en époque et de suivre les personnages.

Niveau personnages, ils sont tous travaillés à la serpe, possèdent une part d'ombre et l'habit ne fait pas toujours le moine...

Dans ce roman, chaque rebondissement nous égare un peu plus... Oubliez vos théories, vous ne trouverez pas. Mon raisonnement était pervers, mais l'auteure l'était encore plus que moi. Je pensais avoir "déduit"... Tu parles, Charles ! Tiens, prends-toi ça dans les dents !

Lorsque j'ai découvert toutes les révélations subtilement dosées dans les dernières pages, j'en suis restée muette durant quelques minutes, bouche ouverte, dans un "oh putain" muet. Comme si mes jambes avaient été taclées d'un coup. Sur le cul, j'étais. Sonnée, groggy, soufflée, taclée brutalement, K.O.

D'ailleurs, je ne me suis pas encore remise du livre. En plus d'avoir été "sonnée" violemment, faut encore atteindre la dernière page, quasiment la dernière ligne pour comprendre tout le fin mot de l'histoire.

En tout cas, bravo à l'auteure, parce que c'était de la balle, son roman !

Pourtant, avec une narration au présent (ce que je déteste par-dessus tout), des phrases très courtes, commençant souvent par "je" (ce qui aurait pu être casse-gueule sans un certain talent d'écriture) et sans trop d'action au départ (ce qui aurait pu m'endormir), le pari était risqué...

Malgré ces petits détails qui dans d'autres livres m'énervent prodigieusement, ici, rien de tout cela ! J'ai été aspirée directement dans le livre. Je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas des formules magiques dans les pages qui vous envoûtent et vous empêchent de le refermer... Une sorte d'Alien qui sort ses tentacules pour rentrer en vous...

Ce livre, c'est fort, ça percute et ça t'uppercutte (celle-là, je mets un copyright).

Une tuerie, ce livre !! Une putain de saloperie de tuerie... un truc de fou, un coup de coeur doublé de je ne sais combien de coups de pieds au cul et de décharge de chevrotines dans mes tripes...

Maintenant que je l'ai dit, je me sens mieux...

Là, pour faire plus calme, j'ai entamé "L'enfant des cimetières" de Sire Cédric : Bisounours et petits poneys garantis !!

Belette Retournée

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Professionnelle et reconnue dans son milieu, Iris Baudry est photographe à l'identité judiciaire. Munie de son reflex, elle fige les scènes de crime, les cadavres, au plus près et minutieusement. Aussi quand le lieutenant Reisse avec qui elle travaille régulièrement l'appelle pour immortaliser une nouvelle scène, la jeune femme, toujours disponible, ne pose pas de question et se rend à l'endroit indiqué. Cette fois, elle prend la direction de sa ville natale, le trou du cul du monde. Elle reconnaît les lieux instantanément, ces rues, ces trottoirs, cette gare. Autant d'endroits qu'elle a quittés et qu'elle s'est jurée de ne plus approcher depuis la mort de son fils, Swan, 11 onze plus tôt. Enlevé tragiquement, retrouvé mutilé, un bout de peau lui ayant été enlevé et recouvert de boue. Aussi, lorsqu'elle croit entrevoir un morceau de chair manquant sur le cadavre, elle ne peut s'empêcher de repenser à son enfant. Reisse lui remet alors gentiment les esprits en place. Mais, elle n'est malheureusement pas au bout de ses surprises lorsqu'un collègue du lieutenant lui apprend que sa mère est internée à Bellevue, un hôpital psychiatrique ou plus exactement une sorte de mouroir d'où personne ne sort vivant. Bien malgré elle, Iris ne peut s'empêcher d'aller la voir, contempler sa déchéance, peut-être pouvoir se moquer et rire d'elle. Cette rencontre va plus que jamais bouleverser la vie de la jeune femme. Dans cette ville asséchée, sous un soleil de plomb, les secrets enfouis et les souvenirs refont surface, témoins des drames passés et des vérités trop longtemps tues...

Même si Iris est photographe à l'identité judiciaire, on est bien loin d'un polar classique. Très peu de détails nous sont en effet fournis sur son travail. Maud Mayeras s'est penchée sur la vie d'Iris, jeune femme bègue qui bute sur la vie comme elle bute sur les mots, au caractère fort, discrète, un peu secrète, qui semble ne pas avoir de vie depuis que son fils a disparu tragiquement. Elle nous décrit en parallèle le destin de Julie Carville, jeune fille de bonne famille qui, après avoir été violée, se retrouvera enceinte. Des années 20 à aujourd'hui, nous suivons ses déboires et ses mésaventures. Evidemment, l'on se doute qu'un lien étroit unit ces deux histoires mais là encore Maud Mayeras tient le lecteur en haleine. Cette construction narrative, alternant les deux époques dont l'une intitulée "Silence", donne un rythme certain, accroît la tension et titille le lecteur qui est plongé dans une atmosphère angoissante et étouffante. de son écriture calculée, presque froide mais terriblement efficace, une fois la dernière page tournée, l'auteur nous montre qu'il ne faut se fier à personne et nous livre un roman profond, original et captivant.

Reflex...c'est dans la boîte!
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Si vous pensez avoir tout vu en matière de thriller et de roman noir. Oubliez…

Si vous pensez qu'un bouquin ne se parcoure qu'avec les yeux ? Oubliez…

Ce roman n'est pas juste un simple bouquin, c'est une véritable expérience sensorielle. Par sa plume, Maud Mayeras a un don unique pour donner forme, couleur, goût, odeur et sonorité à la moindre parcelle de son intrigue. Cette histoire ne se feuillette pas, elle se vit !

Reflex est une plongée en immersion totale dans l'âme humaine avec ce qu'elle peut avoir de plus vile et de plus fort. Un monstre à plusieurs têtes, une histoire de mort mais aussi d'amour, d'un amour totalement ébranlant.

Un récit à la structuration réellement audacieuse et innovante. On se retrouve plus souvent qu'à son tour à quatre pattes (voire les quatre fers en l'air), hébété et estomaqué que l'auteure retombe aussi incroyablement sur ses pattes à elle.

Un roman profondément empathique, du genre à vous rendre apathique voire aphasique durant quelques instants, tant Mayeras vous chamboule de l'intérieur et vous met la tête à l'envers.

Une écriture d'une expressivité sans pareille, capable de souffler le chaud et le froid en une courte phrase, sans jamais tomber dans les excès et la surenchère. Une « simple » phrase d'une telle force d'évocation qu'elle vous tourne dans la tête en boucle. Raccrochée à d'autres phrases chocs, je vous laisse imaginer l'enchevêtrement de boucles… Ce roman balance des horreurs avec une telle subtilité que ça en renforce immensément son pouvoir.

C'est bien simple, des thrillers, j'en ai lu des valises et des pelletées entières. Mais des comme celui-ci : pas beaucoup, vraiment pas beaucoup…

D'ailleurs le terme « thriller » est impropre (même si je comprends qu'il faille bien coller une étiquette à cette oeuvre atypique). le rythme de l'intrigue est lent, déstructuré, syncopé et pourtant son emprise est totale, étouffante, terriblement prenante.

Ce livre vibre entre vos mains (ou alors sont-ce vos mains qui tremblent ?), doué d'une vie propre. Votre coeur pulse de plus en plus vite à longueur de pages (ou est-ce le livre qui s'anime de lui même ?), jusqu'au long final qui vous laissera exsangue.

Je ne me souviens pas avoir lu un roman aussi lentement, cherchant mon souffle à chaque réplique, m'extasiant devant la forme et le fond, dégustant la prose de cette auteure incroyable.

Une véritable expérience sensorielle vous dis-je, une lecture organique entre ténèbres et lumière, du genre de celle qui vous marque au fer rouge pour très longtemps.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Premier reflex, la vache, c'est long.
Comme le vague sentiment d'avoir loupé le 14h56, celui qui vous embarque direct au pays du thriller chiadé.
Puis survient le 14h72. Vous l'avez pas vraiment vu venir çui-là. Et vous le prenez pleine tronche, presque heureux d'avoir eu à patienter aussi longtemps.

C'est qu'elle a finalement de la gueule cette enquête.
Même si les atermoiements légitimes d'Iris Baudry sur la perte de son gamin commençaient sérieusement à me courir sur le flageolet, reflex est de ces bouquins qui se dévoilent sur le long terme.

Comme bien souvent, deux récits concomitants.
Difficile d'appréhender leur filiation au vu des éléments dévoilés.
Le rythme est lent, Maud prend son temps pour abattre ses cartes.
Moi, pauvre pomme avec ma grosse paire de 7, j'pensais vraiment l'avoir au bluff.
C'était sans compter sur cette héritière de Machiavel et sa propension diabolique à vous balader en des contrées jusqu'ici inexplorées.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit en définitive.
De cette habileté fascinante à retranscrire l'indicible (final parfum uppercut) en tissant habilement une toile dans laquelle vous finissez par vous engluer immanquablement, au point de vous y complaire.

Une entrée en matière poussive, très largement compensée par un plat de résistance consistant et un dessert aux faux airs de "reviens-y tout de suite ou je me défenestre du rez-de-chaussée !".
Les Duran Duran ont bien eu raison de bêler ses louanges !
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Un bouquin qui commence en citant Rage Against The Machine peut-il être un mauvais bouquin ? Maud, c'est dur de nous soudoyer dès la première page...

Maud Mayeras commence une bonne palanquée de ses chapitres en énonçant ce que n'aime pas son héroïne. Ce qui immerge le lecteur de façon stupéfiante et quasi-immédiate dans la psyché du personnage principal. Un gimmick littéraire fascinant. Comme un couplet incandescent de votre morceau de rock brut préféré.

"Je n'aime pas les lueurs vives du matin, celles qui rendent vos peurs moins visibles. Elles les planquent jusqu'à la nuit tombée, où elles vous abandonnent avec délectation à vos terreurs délaissées."

"Je n'aime pas les voix des fous. Elles frôlent votre peau, elles sont crasseuses. Et tout le savon du monde ne vous en débarrasse pas."

"Je n'aime pas les devinettes, vous perdez chaque fois."

Voilà qui pose un roman, d'autant que chaque chapitre correspond à une ambiance musicale, une playlist de 58 fabuleux morceaux qui vous attend à la fin du livre et il est fort probable, je ne l'ai pas fait, que l'expérience sensorielle livresque s'en trouve décuplée.

L'écriture est sublime, un véhicule à émotions qui conduit aux profondeurs de l'âme.

L'écriture est aérienne, vous fait prendre votre envol, vous élevant de votre forme astrale pour tenter d'approcher le soleil. Ca brûle...

L'écriture est torturée comme ces corps que l'on maltraite et dépèce. Une scarification dans votre chair.

L'écriture est souple, sanguine, une intubation de sensations déglinguées.

L'écriture est poétique, soignée, racée. Maud polit ses mots d'un onguent magique qui projette des étincelles dans les yeux.

L'intrigue est lente, se construit longuement. Un vrai jeu de patience. Maud alterne les fausses pistes et les faux-semblants. Si j'étais un Petit Poucet, elle planquerait mes cailloux pour mieux me perdre.
Et c'est ce qui se produit d'ailleurs...

Autant l'écriture et le style m'ont embarqué, vous l'aurez bien compris, autant je n'ai à mon grand regret accroché ni à l'héroïne ni à l'histoire. Les relations distordues mère/fille n'ont pas trouvé d'échos dans ma part de féminité et l'apathie de l'héroïne m'a agacé. Sans compter des personnages secondaires trop vite délaissés...

Et c'est une déchirure car je la désirais ardemment cette rencontre, la repoussant sans cesse, laissant le désir enfler jusqu'à me consumer. A ce petit jeu, je me suis brûlé.
Comme un rendez-vous manqué, une panne provoquée par un trop plein d'amour. Et pourtant je voulais l'aimer ce livre. Mais il ne faut jamais rester sur une frustration.

Donnons-nous donc vite un autre rendez-vous Maud, sur "Hématome" par exemple, pour tenter de nouveau la magie d'une rencontre.

En attendant, je vous invite pour contrebalancer mon propos à lire un autre avis, beaucoup plus élogieux, celui de Gruz. Mon père m'a appris que si tu veux trouver la vérité, chaque matin lis un quotidien de gauche ET un quotidien de droite. Soustrais-en les impuretés et autres scories et la vérité jaillit...
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Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
Aucune scène de crime ne me "plaît". Ni le sang ni la violence. Rien de tout cela ne me fait sauter de joie en me levant le matin. J'essaie simplement de comprendre ce qui peut pousser un esprit à se tordre à tel point qu'il devient capable de ces choses-là. Je tente juste de mettre le doigt sur les raisons qui rendent capable de franchir la limite fragile entre le bien et le mal, les raisons qui permettent de condamner de pareilles horreurs. Cerner ceux qui violent des octogénaires, qui s'attaquent à des gamines tout juste en âge de gazouiller ou qui prennent leur pied en pénétrant un cadavre. Ou ceux qui regardent simplement leur victime agoniser, sans rien faire, juste enivrés par un semblant de pouvoir. (p. 202)
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Would you be happy if I cried sometimes ?
You known I
Sit in the dark and I try I try
But I can't make a sound until the morning comes
My head is dumb and my heart is dry
And some things cannot be fixed.

Serais-tu heureux si je pleurais parfois ?
Tu sais que je
M'assois dans l'obscurité et que j'essaie j'essaie
Mais je suis incapable du moindre son jusqu'à ce que le matin arrive
Ma tête est engourdie et mon cœur est sec
Et certaines choses ne peuvent pas être réparées.

Happy, Kat Frankie
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[Les photographies] sont la preuve que quelque chose a été là et n'est plus. Comme une tache. Et leur immobilité est déroutante. On peut leur tourner dos, mais quand on revient, elles sont toujours là en train de vous regarder.

Diane Arbus
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Il parait que nos entrailles sont capables de percevoir le mal que ressentent nos enfants, que l'on sait instantanément si quelqu'un ou quelque chose les attaque. Il parait que le sang qui coule dans nos veines rougit et brûle au même instant. Dites-vous bien que ce ne sont que des mensonges, de pures foutaises inventées pour vous rassurer. Dites-vous que si votre enfant crève à l'étage supérieur, s'il décide de sauter par la fenêtre parce que ça lui chante, ou bien s'il chute dans l'escalier de votre cave, vous ne l'entendrez pas. Vous battrez tout juste des cils, et vous le trouverez trop tard.
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"Perdre un enfant est une maladie que l’on a peur de contracter. C’est une contagion dont on évite soigneusement les infectés. On change de trottoir, on les fuit à toutes jambes.
De ces gens-là, je suis la peste et le choléra. Je suis leur faucheuse, leur cancer, leur 22 long rifle."
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