AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 623 notes
Je ressors de ce livre perplexe.

Est-ce moi qui en attendait trop ou est-il surestimé ?

Je m'étais préparé à quelque chose de dur, violent, difficile à lire.

Alors les thèmes le sont assurément mais je les lu sans me sentir, touchée, impliquée.

J'ai un sentiment qu'on ne vas pas au bout du truc. C'est mécanique,froid, dans les descriptions.

Room sur la même thématique m'as touché,émue.

Ici, non.

Le seul moment qui m'as émue c'est sur Jung et

Plus que l'horreur de ce qui leur arrive, c'est l'emprise psychologique qui est intéressante et qui sauve un peu la lecture.

Mais j'en ressort déçue.
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture passable, mais sans plus. J ai déjà lu des huits clos bien plus angoissants , des séquestrations bien plus sordides. Nous ne sommes pas dans l excès de violence comme pourrait le faire Karine Giebel ... J'ai lu ce livre rapidement plus par hâte d en finir que par engouement.
Commenter  J’apprécie          20
J'en ai encore la chair de poule tellement ce livre est puissant, très noir, voilà un livre qu'il ne faut pas rater, c'est excellent. Les personnages sont attachants pour certains et à vomir pour d'autres. le thème principal est l'inceste, mais ça va encore bien au delà....la folie des monstres et de leur « géniteur « Bravo à l'auteure
Commenter  J’apprécie          20
La première de couverture me montre une forêt sombre qui ne m inspire pas confiance . J'avais donc hate de lire ce roman, car j avais deja un peu de peur . J ai trouvé ce romans très facile a lire .

Ensuite dès le premier chapitre ,on est mit en haleine et on veut en savoir plus . Ce qui m a perturber dans l histoire c est que part moment il y avait des extraits d histoires mais une fois que j ai compris qu il s agissait des histoires qu on lisait au petit monstre (enfants ) j'ai été moin perturber .

Il y a aussi le point de vue des trois personnages principaux , (Aleph , Eine et rosemarie) , les thèmes aborder sont la séquestration , d inceste , viol , ...

Pour en finir ce roman est un veritable coup de coeur
Commenter  J’apprécie          20
Il est des monstres dont on apprend à déjouer les attaques, ceux qui se cachent sous les lits, ceux qui nous guettent au fond des bois, ceux qui se déguisent en petit chaperon rouge pour dévorer les mères-grand...
Il est des monstres dont on apprend l'existence et qui nous feront frémir jusqu'à la fin de nos jours, ceux dont on refuse la rencontre, ceux qui se tapissent aux détours des rues munis d'un grand couteau et ceux qui se terrent dans votre entourage munis de mensonges et de belles paroles, ceux qui brandissent de belles valeurs et s'assoient dessus dès qu'ils peuvent vous crever le coeur...
Il est un nouveau genre de monstres ici, de ceux qui se cachent du monde extérieur qu'ils redoutent, de ceux que les humains haïssent, de ceux qui sont nommés ainsi car on ne sait comment les qualifier.
Et derrière tous ces monstres se cache LE monstre suprême, celui dont on vomit le nom, celui qui lorsque vous croisez sa route vous détruit à jamais. Ces monstres m'ont remué l'âme, les tripes et le cerveau.
Jusqu'à la dernière ligne j'ai eu peur de découvrir plus, de savoir plus, de voir plus et de sombrer avec ce bestiaire incroyable que sont humains et monstres mélangés.
Dans ce roman s'entremêlent le récit déchirant de réalisme de l'un de ces petits monstres et des extraits des contes écrits pour eux par leur "protecteur". le récit de la petite est édifiant, Maud Mayeras a su choisir chaque mot pour retranscrire ce langage qui nous est étranger à nous adultes humains et nous livrer de manière crue cette histoire qui tutoie l'horreur et la folie.
Les textes du père nous apprennent tellement sur la manipulation, la peur, le lavage de cerveau que soudain les écrits de Bruno Bettelheim me sont revenus en tête et que j'ai hurlé que ces contes de fées peuvent détruire à jamais, pervertir à jamais, modeler un cerveau et le pourrir jusqu'à le rendre plus dangereux que la plus dangereuse des bêtes.
J'ai aimé ces monstres, j'ai pleuré pour eux. J'ai voulu la mort de certains d'entre eux et j'ai pleuré quand j'ai compris que ceux-ci existent. Je remercie infiniment Maud Mayeras pour ce roman autant dérangeant qu'addictif.
Commenter  J’apprécie          20
Après avoir lu « Hématome » l'an dernier, livre que j'avais adoré, c'est avec plaisir que j'ai entamé de lire « Les monstres ». Livre que j'ai reçu de la part d'une copine que je remercie encore.

Dès que je l'ai eu entre les mains j'ai trouvé la couverture à la fois magnifique et à la fois flippante. Après la lecture du résumé, je me suis dis que c'était vraiment le côté flippant qui correspondait à ce que j'avais dans les mains.

Les monstres n'existent pas… Et pourtant les enfants qui sont enfermés avec leur mère dans le terrier sont persuadé qu'ils sont bien des monstres et qu'ils ne doivent surtout pas se mêler aux humains. Pourquoi croient – ils qu'ils sont des monstres? Parce que Aleph leur apprend tout ce qu'ils doivent savoir sur le monde humain et sur leur monde à eux car oui si Aleph dit quelque chose c'est la vérité. Et donc c'est naturellement que ces enfants pensent être totalement différents des autres mais aussi de leur mère. L'auteur nous fait découvrir la vie de ces enfants et de leur mère qui fait tout pour s'occuper au mieux d'eux comme elle le peut, avec les moyens qu'Aleph lui donne et surtout dans ce terrier, cet espace réduit dont ils ne sortent jamais. Leur nourriture? c'est Aleph qui leur apporte, ils savent lire? la encore c'est Aleph qui leur apprend la lecture… Mais lorsqu'Aleph ne se montre plus, qu'ils se sentent abandonnés, de quoi seront – ils capable? Je vous laisse le découvrir en faisant la lecture de cet livre.

C'est encore une fois compliqué pour moi de vous donner mon avis sur cette lecture. Je peux dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et que je n'avais pas envie de le lâcher afin de savoir comment cette histoire allait se terminer mais aussi parce que ce sentiment d'oppression m'a tenu en haleine tout au long de ma lecture. J'avais un peu l'impression de vivre moi même ce que ces enfants et leur maman vivaient, de ressentir leurs émotions, leurs certitudes, leurs illusions,…

Et d'un autre côté, je n'ai pas eu le coup de coeur auquel je m'attendais, je ne l'ai pas trouvé le côté très « noir » que ce que je pensais découvrir à la lecture des avis. Peut – être ne l'ai je pas lu au bon moment, peut – être aurais je du attendre un peu d'avoir lu quelques livres plus léger avant, peut – être aussi qu'à force de lire souvent le même style de livres je deviens de plus en plus difficile à convaincre.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas eu le coup de coeur même si j'ai adoré et encore une fois je pense juste que je n'ai pas choisi le bon moment pour le lire mais faites vous votre propre avis car ce livre est très très bon.
Lien : https://leslecturesdesteph.h..
Commenter  J’apprécie          20
Au risque de paraître peu originale: ce livre est un incroyable coup de coeur que j'ai dévoré en une longue soirée ! Je n'arrivais plus à le lâcher.

Difficile de faire un résumé sans spoiler c'est pourquoi je ne m'y risquerais pas mais je vous invite à aller découvrir ce thriller noir et extrêmement bien écrit.

Tour à tour rentrez dans la tête des différents personnages: une des enfants, la mère, Aleph ainsi que l'inspectrice chargée de l'enquête. Comme cette dernière vous assemblerez inévitablement les pièces d'un puzzle des plus sombre.

La psychologie des personnages est extrêmement fine, chose que j'adore dans un roman. L'histoire est ingénieusement ficelée et le thème de la séquestration et de la manipulation infantile merveilleusement bien décortiqué.

Je ne peux que vous recommander ce roman qui est pour moi une des plus belle découverte de cette année!

J'ai hâte de lire les autres romans de Maud Mayeras, autrice que je ne connaissais pas jusqu'à lors. S'ils me mettent tous une telle claque le confinement va passer très rapidement ;)
Commenter  J’apprécie          20
Roman compliqué à lire. Il m'était difficile de m'intéresser à chacun des personnages, car ils étaient horribles, inhumains et commettaient des actes violents. La fin m'a énervé. Je ne sais pas comment j'ai pu finir cette histoire ; peut-être qu'au fond de moi, je ne voulais pas être déçu. Je ne pense pas que je lirai un autre roman de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          10
"Peut-être est-ce là l'antre des monstres.
En tout cas, c'est là que nous allons."

Bienvenus dans le « terrier ». Il y a les enfants, la mère. Protégés de la lumière du jour qu'ils redoutent. Sales et affamés, ils survivent grâce à l'amour qui les réchauffe et surtout grâce à Aleph, qui les ravitaille, les éduque et les prépare au jour où ils pourront sortir. Parce que dehors, il y a des humains. Parce qu'eux sont des monstres, et que tant qu'ils ne seront pas assez forts pour les affronter, ils n'ont aucune chance.
Mais un jour Aleph ne revient pas, un jour les humains viennent cogner à leur porte.

"Nous sommes des monstres. C'est le nom que nous donnent les autres car nous sommes trop différents de ce qu'ils sont ou connaissent"
Qui sont ces monstres ? sont-ils d'ailleurs réellement des monstres ? Qu'est ce que le terrier ? Qui est Aleph ?

Je pourrai vous parler de ma réflexion sur la maternité, sur l'endoctrinement, sur la peur et tant d'autres sujets soulevés. Je pourrai vous détailler, analyser l'histoire, sa construction mais je préfère vous laisser découvrir ce livre, qui à mon sens, ne se raconte pas. Il se lit, il se vit.

Je vais donc juste vous dire que l'autrice tisse, au fil des pages, une toile, un tableau de vie dans lequel nous sommes pris au piège.
Un livre qui choque, qui dérange. Et pourtant c'est un livre pudique loin du voyeurisme.
La plume subtile, laisse place à l'imagination, à l'imprégnation de nos sens. La psychologie des personnages et la construction du récit sont fascinantes.

"Nous sommes dehors, monstres, face à l'immensité noire du monde."
Nous assistons, impuissants, à la vérité qui se dessine.

Un livre que j'ai dévoré, comme un monstre se repaît de sa proie.
Je l'ai attrapé, je l'ai senti d'abord. Puis je l'ai croqué, pour voir. Je l'ai ensuite dévoré et rongé jusqu'à la moelle, en quelques heures, sans jamais le lâcher. Repue, il m'a fallu le digérer pour ne pas vomir à chaud les multiples émotions que j'ai eu.

Le petit moins : je n'ai pas aimé certains des petits contes qui s'intercalent dans le récit ! Et j'en ai adoré d'autres.
Commenter  J’apprécie          10
C'est Élisa de la chaine bookstagram Elidelivres qui m'a choisi ce livre et, une chose est sûre, je ne m'attendais ni à le lire ainsi qu'une traite, ni à ce qu'il se termine comme ça.
S'il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre la dynamique principale du « terrier», il y a quelques points que je n'avais clairement pas vu venir, notamment l'identité de l'Ogre.
Chaque révélation semble faire plonger un peu plus dans l'horreur et dans la perversité humaine.
J'ai été choquée par l'attitude des flics et des médecins envers la mère.
Aucune compassion et une brutalité dans les propos et dans les gestes qui m'a semblée inutile et déplacée.
Ça m'a autant écoeurée que le comportement de l'Ogre, car eux se présentent comme des garants de la justice et agissent comme des monstres.
Alors qu'on alterne entre la mère, aux mains des autorités, et « les monstres », dans la nature, on peut lire des comtes macabres qui ont forgé leur façon de penser.
Plus on découvre et moins on supporte d'en découvrir : la perversité, la cruauté, les complicités dont on se demande si elles sont vraiment involontaires, et toujours cette question : pourquoi ? Qu'est-ce qui conduit à de telles extrémités ? La folie peut-elle être invoquée quand tout est si soigneusement planifié ?
Ce qui est le plus terrifiant, c'est que si c'est une fiction, elle se retrouve trop souvent dans les faits divers.
A se demander si on peut encore être à l'abri de quelque chose !
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1323) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Reflex" de Maud Mayeras.

Que tient dans les bras l'adolescente du centre Bellevue ?

un ours en peluche
un chat en peluche
un chien en peluche
un lapin en peluche

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : Reflex de Maud MayerasCréer un quiz sur ce livre

{* *}