Un bon cru

Sur fond d'oenologie, Peter Mayle brode une histoire qui fait à peine sourire. Un anglais, Max Skinner, hérite d'un vignoble (en Provence bien sûr, c'est un Peter Mayle). Il hérite aussi de la fille de son oncle, qui débarque chez lui. Sauf que ladite jeune personne est totalement inconnue du reste de la famille.

Ce livre peut se lire, pour qui est en manque de soleil, aime le chant des cigales, et ne cherche pas à se compliquer l'existence. Dans le même genre et du même auteur, Une année en Provence est un peu plus anisée... pardon réussi.

Bon ! j'avais bien aimé les premiers romans de Peter Mayle, lorsqu'ils étaient parus. Une année en Provence, Hôtel Pastis, le bonheur en Provence...
Là, je suis un peu déçu. Pourquoi ?
Tout simplement, parce que je ne crois pas que Peter Mayle aime la Provence et les provençaux. Certes, il aime son coin de Luberon, mais il doit détester la France et les Français... il y a trop d'expression qui reprennent les mots France et français que je prends pour des petites piques et qui à la longue font mal à mes racines.
Bon, ce n'est qu'un roman, mais il met en scène des anglais une américaine qui vont évoluer dans le monde de la vigne, du vin, des cépages et qui savent mieux que quiconque les arcanes du monde du vin...
Bref ! pour moi : ce n'est pas un bon cru.

Ceux qui connaissent Peter Mayle et s'attendent à un roman qui se veut avant tout détendant et divertissant ne seront pas déçus. C'est un roman de vacances, dont on ressort avec le sourire.

Les personnages sont attachants (du moins, les «gentils«), et amusants. Certains le sont plus que d'autres. Par exemple, madame Passepartout: sa façon de travailler, sa curiosité, sa façon de protéger ceux qu'elle aime...
La scène où Christie et Max se disputent et ce qui en découle est un moment amusant. Ce n'est bien sûr pas le seul.
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