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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On connait certainement autant, sinon plus, Joyce Maynard, une des grandes romancières américaines d'aujourd'hui, pour son histoire d'amour avec J.D Salinger lorsqu'elle avait 19 ans (épisode rappellé dans le moyen Oona et Salinger de Beigbeder) que pour son oeuvre littéraire, pourtant de fort belle tenue,.

Cette histoire d'amour fait le sel de ce roman Une adolescence américaine, publié récemment en poche chez 10-18 mais écrit en 1973. Dans cette autobiographie écrite à 19 ans, et qui suite à un article que Joyce Maynard avait publié dans le New York Times,elle , témoigne de sa génération et . J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné, va lui répondre.

Très vite, elle quitte l'université pour aller vivre chez lui. Durant leur liaison orageuse, elle donne suite à cet article et raconte avec une désarmante maturité : la guerre du Vietnam, Woodstock, la télévision et la minijupe, l'(in)égalité des sexes, les prom nights– une jeunesse américaine, dans un monde en mutation.

Mêlant avec une vraie maitrise mémoires, histoire culturelle et critique sociale, cette biographie écrite dans la maison de Jerry Salinger ( excusez du peu) et dans la foulée de cet 'article pour le New York Times Magazine, est une plongée saissisante et percutante dans l'esprit des sixties. qui nous ont rarement paru aussi perceptibles que dans ce beau et puissant texte.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce livre de Joyce Maynard, publié en 2013 par Philippe Rey, a été écrit en 1972 par la romancière alors qu'elle n'avait que 19 ans. Il s'agit d'un recueil de chroniques ayant pour thème ses années d'adolescence : de 1962 à 1972. Avant ces chroniques, une très intéressante préface, écrite par Joyce Maynard en 2012, restitue l'ouvrage dans son contexte de l'époque. On apprend notamment qu'au moment de l'écriture de ces chroniques, la jeune fille avait abandonné ses études pour vivre avec le célèbre écrivain Sallinger (il avait trente ans de plus qu'elle).

J'ai pris mon temps pour lire ces chroniques, à la fois sérieuses et très fraiches. Certains thèmes m'ont davantage parlé que d'autres, ne connaissant pas tous les détails du contexte politique et culturel de l'époque aux Etats-Unis. J'ai pu faire toutefois le rapprochement avec l'évolution des moeurs en France à la même époque : mai 68 notamment.

Joyce Maynard a vécu ses années jeunesse en observant ce qui se passait autour d'elle, en étant un peu décalée par rapport aux autres (elle ne buvait pas, ne se droguait pas, n'était pas une fille "populaire"). Son regard distancié est intéressant. Sur certains points, elle est toutefois parfaitement en phase avec les autres filles : le culte de la minceur (déjà), l'obsession de l'apparence (ça s'est aggravé depuis, hélas...).

D'un milieu plutôt aisé, Joyce Maynard n'aborde pas ici l'adolescence des jeunes gens de milieux défavorisés. le roman qu'elle a écrit juste après, "Baby Love", complète assez bien, de ce fait, "Une adolescence américaine". J'ai trouvé que les deux livres formaient, d'une certaine façon, un dyptique.

Une auteure dont je sens que je vais tout lire !

PS : je ne me lasse pas de regarder la photo de cette couverture, qui représente Joyce Maynard adolescente... Comment ne pas avoir envie d'en savoir plus sur l'adulte qu'elle est devenue ?

Lien : http://sylire.over-blog.com
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Joyce Maynard raporte dans ce petit récit son adolescence de 1957, ses 12 ans à son entrée en faculté. A 18 ans elle a écrit au directeur du New York Times pour lui proposer des articles. Cet audace a été le premier pas vers son succès littéraire.

Mais Joyce Maynard écrivait déjà depuis longtemps puisqu'elle a commencé, dès le CM2, à  écrire des textes pornographiques pour ses camarades avides de connaissances sur le sexe.

S'il s'agit bien de sa génération, celle dans laquelle elle s'est fondue,  dont elle parle, a lucidité avec laquelle elle aborde son vécu, me l'a présentée comme un peu extérieur à ce monde ou est-ce déjà la preuve de toute l'intelligence de ce texte.

Elle nous livre les coquetterie, les premiers bals, l'introduction des fast food, de la mal bouffe, les différentes modes, les drogues, l'apparition des jeux télévisés ajoutant de la futilité En fond, de nombreuses références aux évènements qui ont marqué les années 60 à 70 : les Kennedy, Woodstock, l'apparition du mot “pollution”. J'ai aimé les références à la grande histoire en arrière plan pour nous situer dans le temps et attirer notre intêret .

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