Katarina Mazetti est l'une de mes auteures préférée. Chaque roman qu'elle écrit est une véritable pépite. Et celui ci ne déroge en aucun cas à la règle.
Ce voyage organisé en Antarctique est raconté par trois personnages totalement différents mais bien au fond semblables. Il y a Alba, 70 ans sur le papier mais la trentaine dans la tête, toujours à la recherche d'aventure. Elle parait calme et les autres la prenne pour une vieille dame, mais elle a un regard impitoyable sur ces semblables. Elle tient d'ailleurs un carnet qu'elle appelle "La ruine des espèces" dans lequel elle compare les Hommes aux animaux.
Il y a également Tomas, 34 ans, jeune divorcé qui vend sa maison suédoise. Sa femme est partie vivre en Californie avec leur voisin, un riche américain. Elle a laissé les meubles mais pris les enfants. Tomas décide donc de faire ce voyage au bout du monde pour mettre fin à ses peines.
Et enfin il y a Wilma, 32 ans, enseignantes avec une joie de vivre débordante. C'est trois personnages vont s'attacher les uns aux autres. Ils sont venus chacun de leur côté, pour faire le point sur leur vie et vont ressortir de cette aventure soudés les uns aux autres.
En plus de ces trois personnage
Katarina Mazetti nous offre des aperçus de la part de certains autres passagers de l'Orlosky. Ce sont des passages à la fois tordant et émouvant.
Ce que j'aime dans son écriture c'est qu'elle arrive à traiter de sujet tels que la dépression ou la maladie avec légèreté. Ce qui ne rend pas pour autant le livre sans intérêt. Les thèmes de l'environnement, de l'amour et de la vie y sont développer avec une réelle fraicheur.
Je terminerai cette critique par une citation du dernier chapitre, c'est Alba qui s'exprime :
"Tous les humains sont des icebergs. Il faut se souvenir que neuf dixième de nous sont invisibles sous la surface. C'est ce qui rend l'existence si intéressante."
Ce roman est une réelle bouffée d'oxygène ! A lire impérativement !