Un titre accrocheur proche de la caricature.
Enfants ou adultes avons nous besoin d'une mascotte ?
Oui pour l'auteur, alors, ce sera ce "doudou divin" dans la traduction française ou "mes peluches célestes" dans la langue originale.
Le thème du livre est beaucoup plus sérieux qu'il n'y parait et explique certainement beaucoup la déception rencontrée par certains lecteurs.
Ce n'est pas une lecture détente à parcourir nonchalamment sur sa serviette de plage.
Nous nous retrouvons à farfouiller tout au fond de nos cerveaux.
Qu'attend on de la vie ?
Après quoi cherchons nous ?
Quel sens donner à notre passage sur terre ?
Alors pourquoi ne pas embarquer dans un stage pour se chercher un dieu, "pour se constituer un compost spirituel" !
Ça réveille un peu de se voir rappeler que "même Jésus avait sa Marthe pour faire la tambouille et lui essuyer les pieds avec ses cheveux, sans parler de
Martin Luther ! Il aurait été totalement à l'ouest sans sa bourgeoise, Katarina von Bora, c'est elle qui assurait le quotidien et préparait à manger à tous les disciples qu'il traînait à la maison"
Au hasard du texte nous croisons quelques réflexions plus ou moins philosophiques : "quand on n'existe pas pour les autres, on n'existe pas pour soi non plus".
Comment résister à devenir un disciple du bon vieux
François Marie Arouet, vous savez,
Voltaire, qui disait "écrasez l'infâme!", en parlant de l'église.
Nous pouvons aussi apprendre à suivre nos rêves, les rêves que l'on n'estime pas possible de réaliser.
Nous rencontrerons sept personnages :
Karim, l'unificateur des religions,
Bertil, celui qui peut nous faire prendre conscience de la beauté de la vie,
Annette, juste une chienne de la meute,
Adrian, le supposé gourou
Eve Marie, la grise,
Et les deux narratrices par lesquelles se déroulera le film du livre :
Madeleine et son sac à dos,
Et Wera, celle qui ne cherchait que le scoop !
Ce que je retiendrai de cette lecture est une très belle idée : nous sommes un kaléidoscope avec des petits morceaux de verre que nous transmettons à nos enfants .... quand on meurt, le kaléidoscope reforme un autre individu .... ainsi va la vie
Avec ou sans dieu ou Dieu !