La Vallée du Lotus Rose m'a attiré au Forum du Livre de Saint Louis l'année dernière quand j'ai su que l'auteure y était invitée : l'Inde et une grande fresque amoureuse m'ont convaincu. J'ai beaucoup aimé le périple de Jezebel. J'y ai trouvé un côté « Autant en emporte le vent ».
L'histoire début juste à la fin de la Première Guerre Mondiale et se poursuit jusqu'en 1921. On y suit les évènements historiques de l'époque et certains personnages célèbres y sont cités : les flappers, Gandhi…
Jezebel, l'héroïne, est éprise de liberté, elle aime les choses simples et découvrir, apprendre… Ces escapades avec Charu ont fait mon bonheur car l'auteure y décrit à merveille les couleurs et les odeurs de l'Inde.
Les autres personnages sont tous à la hauteur de l'histoire : la Duchesse Obolenski est libre, fantasque avec un sacré franc-parler ; Jan Lukas a le côté canaille et le charme d'un Rhett Butler ; le baron von Rosenheim est détestable à souhait et Charu est absolument adorable et séduisant.
J'ai vibré avec Jezebel tout au long de l'histoire. J'étais effarée par le faste des repas sur le bateau (6 à 8 plats tout de même), adoré la traversée haute en couleurs grâce à la Duchesse, j'ai été pétrifié en découvrant l'abominable Baron. Ce dernier m'a choqué (autant que l'héroïne l'a été) quand il a frappé les perroquets. Je rêvais que Jezebel rejoigne Jan Lukas ou Charu (j'ai vu clair dans son jeu dès le match de polo… Vous comprendrez en lisant le roman 😉). Bref, j'ai tremblé pour Jezebel, aimé le Prince comme elle et pleuré… comme elle !
L'auteure réussit à me surprendre au fil des pages : quand tout semble tragique, une lueur d'espoir apparait et tout recommence !
Pour conclure, je préciserai que même si l'histoire semble être conclu (du moins en partie), il ne s'agit que du premier tome d'une saga en trois parties.
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