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Je suis pourtant une fan du roman Autant en emporte le vent et de toutes les oeuvres qui tournent autour, mais j'avoue que je n'accroche pas à l'écriture de Donald McCaig. C'était déjà le cas avec la suite du roman le clan Butler qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable, cela se confirme avec ce roman retraçant la vie de Mama. J'ai plutôt eu l'impression de lire un documentaire déguisé en roman qu'un Roman .
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Il ne m'est jamais venu à l'idée de me demander quel pouvait bien être le prénom de l'inoubliable Mama d'Autant en emporte le vent... Hé bien voilà...
Ce livre raconte la vie de Ruth, seule enfant rescapée d'un massacre et qui ne doit la vie qu'au jeu de cache cache qu'elle faisait avec sa mère...Elle est recueillie par Augustin et Solange Fornier, jeune couple fraîchement marié et tout juste arrivé à Saint-Domingue pour prendre les rênes d'une plantation. Un conflit menaçant leur sécurité, le couple fuit en Georgie et s'installe à Savannah.
Ruth reste près de Solange après ses différents mariages et devient la "mama" de sa fille, Pauline. Elles ne seront séparées que lorsque, par amour, Ruth suivra l'homme de sa vie. Ruth connaîtra alors une vie faite de petits bonheurs, de grandes peurs et de drames incommensurables. Mais surtout, elle observe la vie et les événements avec une grande acuité.
A ce stade du récit, j'ai aimé me plonger dans la condition - très hiérarchisée - des Noirs juste avant la guerre de Sécession, et dans leur mode de vie.
Avec Ruth et Jehu, son époux, nous faisons connaissance, ça et là, avec des personnages aux noms familiers : des Robillard, des Butler, des Wilkes et des O'Hara.
C'est dans le dernier tiers du livre que nous raccrochons réellement à l'univers de Margaret Mitchell, avec le mariage de Miss Ellen, la petite fille de Solange, avec Gerald O'Hara. Nous suivons ensuite la jeunesse et Katie (pas encore Scarlett), déjà téméraire et intrépide, jusqu'au fameux pique nique au Douze Chênes qui clôt le roman.

J'ai trouvé la lecture plus difficile dans le dernier tiers du livre, quand Mama est narratrice. Donald McCaig a réellement donné la parole à Mama, avec des phrases aux mots mâchés et aux "r" avalés. J'ai trouvé cela dommage car sa narration me convenait mieux au début du roman.

Un beau moment de lecture - j'ai eu du mal à refermer le livre avant de l'avoir terminé - car il était agréable de retrouver ces personnages légendaires et familiers, vus sous un autre angle, même si, il faut bien le reconnaître, on ne retrouve pas le souffle épique de Margaret Mitchell avait réusi à insuffler à Autant en emporte le Vent.

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Fan depuis mon adolescence d'Autant en emporte le vent, j'avais ce livre dans ma PAL depuis quelques années. Je le remettais systématiquement de côté, mais cette fois, c'était décidé, j'allais le lire. J'avais peur de ne pas aimer parce qu'il n'y aurait ni Scarlett, ni Rhett, ni les autres personnages que j'aime. Mais finalement dès l'arrivée de Ruth à Boston, on retrouve quelques noms connus : O'Hara, Robillard, puis plus tard Butler. du coup, j'ai vraiment bien plus apprécié ma lecture que ne me le laissait présager les premières pages.

Le récit, à la troisième personne, se fait au départ du point de vue de Solange. J'avoue que j'aurais préféré que ce soit de celui de Ruth, mais on n'aurait peut-être pas fait connaissance avec les personnages de Savannah de la même manière. C'est d'ailleurs quand Solange, son mari et Ruth débarque dans cette ville que l'histoire m'a vraiment accroché.

L'histoire entraîne ensuite Ruth à Charleston où j'ai trouvé intéressant de découvrir le point de vue des Noirs (esclaves ou libres) et leur vie avant la Guerre de Sécession. J'avoue que j'attendais avec impatience que Ruth recroise le chemin des Robillard et des O'Hara.

J'ai pris plaisir à découvrir Mama sous un autre angle : l'enfant, l'épouse, la mère avant d'être l'inoubliable Mama de Scarlett O'Hara.

En-dehors des personnages principaux et des familles que je connaissais du roman de Margaret Mitchell, il y a de nombreux autres personnages et il faut s'accrocher pour ne pas en confondre certains.

J'ai adoré la dernière partie où l'on découvre Scarlett enfant jusqu'au barbecue de fiançailles des Wilkes.
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« La fureur des hommes n'a d'égale que leur incommensurable bêtise... »



Une plongée au début du XIXe siècle dans ce « Nouveau Monde » investi par les exploiteurs, les négriers, ces colons de tous poils venus de l'Europe, à cette époque, sous le joug des redondantes conquêtes napoléonienne...

L'histoire débute sur l'ile Saint Domingue en 1804 quand les noirs en esclavage se révoltent contre leurs maîtres qui, en représailles, vont se faire bourreaux et perpétrer des massacres qui mettent l'île cernée par la flotte anglaise, à feu et à sang...

De ce déluge de fer de sang et d'os, ne survit qu'une petite fille noire. Recueillie par deux Français Augustin et Solange Fornier. Obligés de quitter l'île en rébellion, ils l'emmènent avec eux, sur le continent et s'installent dans la tumultueuse ville de Savannah au Sud des États-Unis...



Là commence le périple de Ruth qui, d'enfant rieuse, véritable bougillon, délurée et attendrissante va devenir la Mama de plusieurs familles avant d'être celle de la fille de Solange, Ellen, laquelle donnera le jour à Miss Katie Scarlett O Hara, l'héroïne de « Autant en emporte le vent » ...



Donald McCaig, l'auteur de ce roman « le voyage de Ruth » nous entraîne dans cette « Amérique » cosmopolite encore toute jeune et en construction. Terre de promesses prolifiques, terres conquises et aussitôt exploitées, terres d'abondances, de liesses, d'excès en tous genres mais aussi de heurts et de malheurs où la vie d'un nègre pas plus que celle d'un indien autochtone, ne vaut rien, comparée à celle d'un blanc dominateur esclavagiste ayant souvent conduite indigne, justifiant ses exactions par son attachement à la religion des chrétiens, évangéliste ou papiste...

Des Noirs affranchis, il y en a quelques-uns tel que Jehu disposant d'un talent réel, d'un tour de main peu commun pour réaliser des escaliers en bois. Sa renommée parfaitement établie, associée à son esprit d'entreprise, sa disponibilité et son courage au labeur, lui permettent de se considérer comme l'égal d'un blanc devant lequel il n'a pas à s'incliner de gré ou de force...

La Religion, les noirs, libres ou esclaves, l'ont aussi acquise par l'enseignement ou la lecture et par, cette dernière, une interprétation différente des écritures saintes se révèle à eux, leur permettant de comprendre que, eux aussi, on droit à la juste considération, à l'équité et à la dignité humaine... cela conduira, ceux d'entre eux jugés frondeurs et arrogants, au gibet...



Ruth traverse tous ces tourments avec une force d'âme qui suscite l'admiration...



« Les mamas, s'pavannent pas. Elles voient ce qu'elles doivent voir et savent ce qu'elles doivent savoir.

La plupart du temps, elles s'taisent.

Elles laissent les autres leur dire ce qu'elles savent déjà.

Les mamas hochent la tête et sourient. »



Au fil des pages on découvre une galerie de portraits souvent hauts en couleurs, des paysages grandioses, des places animées, des assemblées entre coteries joyeuses, débauchées pouvant se faire houleuses et capables de commettre l'irréparable, l'impardonnable. Pourtant Ruth franchit tous ces revers du destin, les siens et ceux des autres autour d'elle, avec une ferveur et une volonté de vivre qui déposent en son âme la bienfaisante mansuétude, de profondes forces d'apaisement et font croître sans cesse son amour de Mama, véritable don de soi pour ceux et celle qu'elle élève et chérit...



Dans un style pétillant, au cours des chapitres tantôt emprunts de sérénité et de délicatesse, tantôt débordants de tensions vives, l'auteur nous conduit à la scène finale qui, fermant ce livre, nous ouvre le rideau sur celle correspondante, du célèbre roman de Margaret Mitchell où l'indomptable Scarlett O Hara s'est confronté dans la bibliothèque des Wilkes, à son alter ego homme : Rhett Butler … Une autre histoire est en marche et le vent, Ô Mama ! Au gré du temps qui passe, en sèmera les nombreuses et bouleversantes anecdotes dans le coeur des lecteurs eux-mêmes transportés dans cette extraordinaire aventure humaine sur fond de guerre de sécession…

Lien : http://www.mirebalais.net/20..
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Donald McCaig nous livre ici l'histoire de la mama de la célèbre Scarlett O'Hara. Après avoir été sauvée, alors seule survivante d'un massacre perpétré sur Saint-Domingue (ex-Haiti), dont on ne saura pas par qui il a été commis (rebelles noirs ou troupes françaises), une petite noire d'environ 5 ans est recueilli par le capitaine Fornier qui l'offre à sa femme, Solange.
Solange a une relation des plus étranges avec cette enfant qu'elle traite à la fois comme sa fille, comme sa servante et comme un animal de compagnie.
A l'adolescence, la fillette, prénommée Ruth, va devenir la mama de la fille de Solange, Pauline. Bien que très jeune, comparée aux autres noires tenant le même rôle, Ruth sait s'imposer comme nurse. Sa maitresse, Solange, montre le caractère que l'on connait bien chez Scarlett : avide de liberté, refusant de se laisser dicter sa conduite par les on-dit, Solange Escarlette sera d'abord Solange Fornier, puis Solange Evans, puis enfin Solange Robillard.
Le parcours de Ruth l'éloignera un temps de sa chère maîtresse, mais après plusieurs drames, elles finiront par être réunies. Et Ruth abandonnera son prénom pour ne vouloir qu'être désignée sous le nom de « mama ».
Pour ceux qui ont lu « autant en emporte le vent », c'est un plaisir de retrouver, au fil des pages, des noms connus comme les Butler ou les O'Hara.
Ruth garde en elle tout le chagrin qu'elle a pu connaitre, elle ne se livre que rarement et jamais complètement. Elle « voit » certaines choses qu'elle préférait ignorer et st dévouée corps et âme à ses maîtresses successives qu'elle a, chaque fois, beaucoup aimé.
Le livre est divisé en trois parties. C'est dans la troisième, la seule racontée du point de vue de Mama Ruth que l'histoire rejoint « Autant en emporte le vent » avec l'arrivée sur scène des personnages que l'on a rencontré dans ce roman.
Malgré tout, avoir lu « Autant en emporte le vent » n'est qu'un plus car le roman de Donald McCraig est fait de telle façon qu'il peut se lire indépendamment de celui qui l'a inspiré.
L'auteur donne vie à Mama, et celle-ci, avec toutes les épreuves qu'elle a traversées, n'en méritait pas moins.
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« mam'zelle Scarlett » j'entends encore cette voix ronde et chaude de Mama, la servante esclave de Scarlett O'Hara, dont le caractère se révélait aussi bien trempé que sa « maîtresse ».

Le voyage de Ruth, préquel d'Autant en emporte le vent, narrant la vie de Mama était pour moi diablement tentant, tant ce personnage haut en couleur m'était sympathique.

Notons, et rendons hommage, à Hattie Mc Daniel, première Noire à avoir remporté un Oscar pour ce rôle de Mama ; fait d'autant plus remarquable que le film est sorti en 1939 et que la condition et la considération données aux Noirs étaient alors exécrables.

Le début de cette histoire a pourtant été pour moi difficile à pénétrer. Trop romanesque. Beaucoup de batailles napoléoniennes, de bals aux exquises mesquineries, de personnages secondaires sans relief sinon insignifiants, peu d'action, peu de Ruth… Moi qui n'aime pas la lenteur, les digressions, les descriptions et les phrases qui ne semblent rien apporter à l'histoire ou à la psychologie des personnages, ce style ne m'a pas convenu. Et puis j'ai tout de même avancé petit à petit dans l'histoire, sans être emportée cependant (elle était facile !) mais sans ennui réel non plus.

La vie de Ruth est semblable, malheureusement, à bien des esclaves : perte d'êtres chers, séparation d'avec les enfants lors de vente d'esclaves, soumission à la volonté de l'Homme blanc, menaces de tortures ou de mort et bien sûr, une vie de labeur sans relâche et de pauvreté.

Le livre nous parle aussi des différences entre les « Marrons » (mulâtres) et les Noirs, des Noirs libres et des Noirs esclaves. Les « Marrons », ainsi nommés, pouvaient constituer une sorte d'aristocratie à l'image des Blancs, avec le même mépris pour les Noirs que les Blancs eux-mêmes. Les Noirs libres pouvaient avoir eux-mêmes des esclaves (noirs va sans dire)…

Le récit évoque aussi Denmark Vesey, cet esclave noir qui a acheté sa liberté grâce à un billet de loterie et qui a instillé une révolte des esclaves.

Voilà pour les éléments qui m'ont intéressés (malheureusement ça ne pèse pas lourd sur les 550 pages).

Au style lent et descriptif de l'auteur s'ajoute à la troisième partie Mama Ruth en tant que narratrice et là le style est celui emprunté aux esclaves. Dans les dialogues, cette façon de s'exprimer est une singularité qui peut s'apprécier, mais lorsque la narration entière est faite de mots « ent'coupés » et que les phrases semblent accolées sans liant entre elles, la lecture devient tout de même assez laborieuse.

En conclusion, je n'ai malheureusement pas adhéré à cette histoire, ni à son style littéraire et à mon grand regret Mama Ruth n'est pas rendue aussi attachante qu'elle le devrait parce qu'elle n'est finalement pas l'élément central du livre.

A réserver – peut-être – aux inconditionnels de Autant en emporte le vent qui retrouveront d'une certaine façon l'ambiance du film (mais qui à mes yeux se prêtent mieux au genre cinématographique que littéraire).
Trois étoiles car ce n'est pas un mauvais livre en soi. Il ne m'a simplement pas convenu.

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Un "prequel"qui met en scène l'un des personnages les plus emblématiques de Autant en emporte le vent : Mama. Même si ce n'est pas le personnage le plus en avant dans le roman, Mama est omniprésente dans la vie de Scarlett qu'elle suit comme son ombre aussi étais-je à la fois inquiète et curieuse de lire ce roman. Je dois déjà dire qu'à mes yeux c'est réussi (bien plus que les deux sequels d'Autant en emporte le vent). On fait la connaissance de Mama alors qu'elle n'est pas encore Mama mais une petite fille qui a échappé à un massacre. A travers ses yeux, on fait la connaissance de Solange, la grand mère de Scarlett ( on voit de qui Scarlett tient) et des frères de Mr O'Hara. Ce que j'ai aussi apprécié c'est qu'on suit l'évolution de Ruth et comment elle devient Mama, mais aussi on apprend qu'elle a eu une vraie vie à elle ( avec un mari et des enfants). J'ai aussi aimé le côté "magie" avec la brume que Mama voit autour des gens qui vont mourir (ça c'est réussi) et la manière dont elle explique qu'elle garde ce qu'elle sait pour elle. La condition des esclaves est aussi bien traitée et on parle beaucoup des "Maitres" et de leurs relations avec les esclaves. Grâce à Mama on en apprend également plus sur Ellen Robillard (la mère de Scarlett) et sur sa fameuse histoire d'amour tumultueuse avec Philip Robillard ainsi que les raisons de son mariage avec Gérald. Et puis que dire de la joie de re découvrir Tara et bien entendu de rencontrer "bébé Scarlett" ( mention spéciale pour l'anecdote où Mama enterre le cordon ombilical de Scarlett dans le jardin afin qu'elle soit toujours attachée à Tara, je trouve que c'est une très jolie manière d'expliquer la suite). le must étant de lire les premières impressions de Mama sur la rencontre entre Rhett et Scarlett ainsi que la naissance de Rhett et la manière dont Scarlett est devenue Scarlett.


Ce que j'aime : faire la connaissance des personnages mentionnés dans Autant en emporte le vent avant le roman, le fait que l'auteur ait construit une vraie vie à Mama, le contexte social qui est expliqué.


Ce que j'aime moins : pour le coup j'ai trouvé ça trop court. Et je n'ai pas été totalement convaincue par la manière dont Katie devient Scarlett


En bref : Un excellent prequel qui nous permet de découvrir des personnages juste évoqués dans Autant en emporte le vent et enrichi les personnages que nous aimons.


Ma note


9/10
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« le voyage de Ruth : la mama d'autant en emporte le vent » Donald McCaig.

Dans ce roman, nous suivons les aventures de Ruth, la mama de Scarlett dans Autant en emporte le vent. Nous découvrons ainsi son enfance, son adolescence, sa vie de femme adulte et mariée, sa vie de mère. Nous la découvrons plus, nous en apprenons plus sur elle, sur sa vie, ses peurs, ses angoisses, ses rêves, ses besoins.

Donald McCaig est un auteur que je connais de par son autre roman qui s'intitule : « le clan Rhett Butler ». Un roman que j'avais adoré, car d'en apprendre plus sur les autres personnages de roman est vraiment un pur plaisir tout simplement. Je découvre donc ce roman-ci qui encore une fois ne me déçoit pas.

Je retrouve avec plaisir Ruth, qui est une mama vraiment particulière pour Scarlett, mais même particulière tout court. Là, on apprend plus sur sa vie passée, sur elle-même : son caractère, ses rêves, ses pensées, sa vie quoi. Et je trouve ça vraiment génial car elle est très importante dans « Autant en emporte le vent ». On ne peut pas l'oublier aussi facilement, n'est-ce pas ?

De plus, l'auteur nous entraîne à travers sa vie à elle et j'ai vraiment eu cette impression d'y être, d'être à ses côtés. Nous sommes entraînés dès le départ, dans un tourbillon d'émotions, mais aussi de péripéties. On découvre d'autres personnages, bref, c'est un pur bonheur de connaitre, par la même occasion, les ancêtres de Scarlett O'Hara.

Nous découvrons une mama dévouée corps et âme, mais qui a su lâcher prise aussi et aimer comme une folle un homme. Et je trouve ça magnifique, romantique et magnifique. Ca nous fait un peu rêver, je dois l'avouer. On aime la voir passer par diverses émotions, car nous aussi nous y passons.

Le style d'écriture de l'auteur est entraînant, captivant. Il nous décrit parfaitement bien les lieux et les personnages pour que l'on puisse se les imaginer sans aucun problème.

En conclusion, j'ai adoré ce roman. J'aime redécouvrir certains personnages et en découvrir d'autres. J'aime en connaître plus sur Mama, j'aime savoir des choses sur elle. Bref, retourner dans le temps d'Autant en emporte le vent est vraiment un pur bonheur pour moi. Merci à cet auteur pour nous faire retrouver nos personnages favoris…
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Ruth, enfant devenue orpheline suite au massacre de sa famille, est recueillie par le capitaine Fornier sur l'Ile de Saint-Domingue. Il la confie aux bons soins de sa femme Solange mais un conflit sévit sur l'Ile et les contraint à la quitter pour s'établir à Savannah en Géorgie. Une nouvelle vie commence pour Ruth qui deviendra bien des années plus tard la Mama d'Autant en emporte le vent.
Ce roman est un préquelle d' «Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell» que j'aie lu tout comme «Scarlett» d'Alexandra Ripley.
Et bien, quel bonheur de découvrir les aïeuls de Rhett et de Scarlett mais surtout de retrouver cette chère Mama, de suivre son parcours dont il est très peu question dans les livres que je viens de citer. Une vie faite de coups durs et de moments de bonheur d'une femme courageuse, forte et pleine de sagesse.
J'ai trouvé la 3ème et dernière partie intéressante car elle est racontée du point de vue de Mama avec son parler bien spécifique lorsqu'elle débarque à Tara avec sa maîtresse Solange fraîchement mariée à Gérald O'Hara. Les dernières pages se recoupent avec le début du livre de Margaret Mitchell mais sous un autre angle, sous l'oeil avisé de Mama !
Je ne sais pas si Margaret Mitchell aurait apprécié ce préquelle mais moi oui ! J'ai aimé la plume de Donald McCaig mais surtout la vie qu'il a imaginé pour Mama Ruth tout à fait plausible et telle que je l'aurais aimé l'imaginer.
Un très bon moment livresque où je me suis retrouvée plongée en plein 19ème siècle dans un premier temps au milieu du conflit opposant l'armée napoléonienne et les esclaves noirs sur l'Ile de Saint Domingue qui deviendra après la déclaration d'Indépendance Haïti puis aux Etats Unis avec ses problèmes politiques et économiques, la ségrégation, l'esclavage et ses immigrés récemment débarqués et leur difficile adaptation etc.
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J'ai eu un peu peur vu le nombre de pages, mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis laissée aller dans l'histoire de cette Mama et je n'ai pas vu le temps passé. Ce fut un gros coup de coeur et j'ai découvert la plume de cet auteur.
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