Le bruissement du papier et des désirs

Un côté "petite maison dans la prairie ", pleins de bons sentiments mais vraiment quel ennui. Il ne se passe rien.
Le seul détail intéressant annoncé dans la 4ème de couverture n'est pas assez exploité.
Grosse déception.
J'avais été subjuguée par "un goût de cannelle et d'espoir ", celui-ci n'est pas du tout à la hauteur malheureusement.

Je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture… Tout d'abord, j'ai été frustrée par un évènement spoilé dans la 4ème de couverture qui n'arrive pas avant (quasi) le quart de l'histoire!
Ensuite je me suis ennuyée… On commence l'histoire avec bond dans le passé après un épilogue qui nous a spoilé une partie de l'histoire aussi… on vit peu d'années avec les personnages principaux et quand tout est mis en place très lentement, boum, on fait un autre bond dans le temps dans le futur… Grosse frustration car il ne s'est rien passé hormis ce que spoilait la 4ème…
J'avais déjà ressenti de l'ennui avec un autre livre de l'auteur et ca me donne l'impression qu'elle veut romancer l'histoire de personnages importants mais avec plus de romance que de faits… ce qui, pour moi, a rendu l'histoire ennuyeuse à la longue… Et cette fin qui ne m'a pas permis de faire de lien avec l'épilogue… Quelle déception… Ce fut mon troisième livre de l'auteur et ma deuxième déception, je ne pense pas continuer à la lire…

Attention, cet avis ne dénigre en aucun cas l'autrice ni son travail. Je souhaite simplement faire part de mon avis, bien qu'il puisse être à l'opposé de la majorité de ceux que j'ai pu lire.

Comment dire... J'ai été très déçue par ce roman, que j'imaginais, à la lecture de la quatrième de couverture Pocket, un roman historique. Selon moi, il n'en est presque rien : les sujets historiques et politiques sont effleurés, ils ne sont qu'un prétexte à une histoire d'amour, un simple fonds, et cela m'a profondément frustrée, entachant mon expérience de lecture.

En effet, lorsque je lis dans le résumé que Mariella est une femme éprise de liberté qui va se battre au détriment de sa vie pour la cause des esclaves noirs qui fuient les états unis, je me demande si je ne me suis pas trompée d'ouvrage.

Marilla n'aide que de manière très distante la cause, elle se contente d'aider un orphelinat, c'est déjà bien me direz vous, mais je m'attendais à plus. Je m'attendais à ce qu'elle accueille sous son toit les réfugiés, qu'elle s'implique dans la cause, qu'elle agisse ! Mais le roman tourne autour d'une promesse qui s'éternise au détriment de son développement, enfermant Marilla dans une bulle et un comportement qui ne m'ont pas ému ni provoqué de compassion. Au contraire, son personnage était agaçant et peu ouvert, malgré tout ce qu'on essaie de montrer pour penser le contraire.

Avec le recul, c'est l'histoire de sa tante Izzy que j'aurais voulu connaître, lire, suivre ! La vie de Marilla est bien terne à côté. Heureusement que le roman est parsemé de jolies descriptions du paysage, mais à part ça c'est vraiment décevant et pas à la hauteur de mes espérances. Je pense sincèrement que la quatrième de couverture de Pocket doit être revue car je suis tombée de haut !

Ile du Prince Edouard au large du Canada en 1837.
L'enfance de Marilla s'écoule, paisible et heureuse, à la campagne, avec ses parents et son frère ainé Matthew. Sa mère meurt brutalement en couche et son monde s'écroule. Elle jure de toujours veiller sur son père et son frère, au détriment de ses aspirations à elle. Elle jure aussi de veiller sur tous les orphelins, fugitifs noirs-américains qui, traqués par les chasseurs d'esclaves, débarquent sur leurs côtes. La jeune fille éprise de liberté se dévouera corps et âme en se niant elle-même.
J'ai toujours aimé les romans de cette autrice. Mais celui-ci fut difficile à lire. Plat, sans reliefs, une histoire peu intéressante. La pauvre Marilla ne m'a pas passionnée. Dommage.