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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
c'est une lecture fort agréable dont l'action se déroule dans le dernier quart du XIXème siècle. L'éducation stricte et religieuse des filles et le puritanisme ambiant ne font pas toujours bon ménage avec l'essor industriel de cette grande île de"bagnards" qu'était l'Australie à cette époque.
On apprécie le bel esprit d'entreprise d'une forte personnalité qui a su s'élever dans la société sans oublier ses racines écossaises malgré les difficultés qu'il rencontrera à fonder un vrai ménage avec une épouse choisie sans son avis, une maîtresse qui sait l'aimer, et deux enfants : l'une douée et l'autre handicapée mentale.
C'est un livre que l'on a du mal à lâcher tant le récit est prenant et la lecture aisée.
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Ce livre est plus que complet, c'est un vrai petit bijou. de l'amour, de la joie, des naissances mais aussi les mauvais côtés de la vie sont abordés: mort, tristesse, remords.

Tous les personnages sont intéressants et on s'attache très vite à eux: Alexander Kinross qui veut prouver au monde qu'il peut devenir quelqu'un d'important. Elizabeth qui vit sa vie sans vraiment l'apprécier. Ruby. Nell. Anna. Lee. Des personnages aussi importants les uns que les autres.

On découvre aussi l'Australie, son histoire ainsi que la révolution industrielle qui est très intéressante mais les termes spécifiques m'ont quelques fois perdue. Mais ce livre est incroyablement prenant.
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Encore un bon page-turner sur un thème que je retrouve pas mal dans mes lectures en ce moment : le départ, plus ou moins forcé, d'une jeune femme du Royaume-Uni vers les lointains pays du Commonwealth.

Ici, Elizabeth, Écossaise, est quasiment vendue en mariage à un cousin installé en Australie.
Qui s'avérera, bien qu'on s'attende à l'inverse, plutôt intéressant. (Sauf bizarrement à une certaine période intermédiaire de sa vie !). Hélas, Élizabeth, dont la vie jusqu'à ses 16 ans a été régie par un père et un prêtre rigides et odieux au-delà de ce qu'on peut imaginer, aura bien du mal à s'adapter.

J'aime ces romans parce qu'au-delà d'une histoire romanesque qui donne une lecture agréable et prenante, on découvre énormément sur ces pays et ces époques.
J'apprends toujours des tas de choses !
Ici, en plus de découvrir la vie quotidienne en Australie, on aborde beaucoup de sujets, handicap, religion qui gâche la vie, émancipation, industrie, maison close (ou pas), voyages, relations avec l'Europe ... Et même l'acupuncture, sans en dire le nom !!
Il y a étonnamment des passages très techniques, concernant l'industrie et les mines. Intéressants quoique souvent un peu ardus. Mais ce n'est pas très gênant, on peut les lire rapidement sans perdre le fil de l'histoire.

Beaucoup de rebondissements, ça part parfois un peu dans tous les sens, et la fin ne m'a pas vraiment convaincue, même si elle m'a bien arrangée en fait !!

Mais j'ai lu ce roman avec plaisir, et sans le lâcher.

Juste une question : pourquoi un titre aussi bateau, et qui ne correspond même pas au roman à mon avis. j'ai failli passer à côté à cause du titre, et c'est un peu un hasard si je l'ai finalement découvert.
Il est certain qu'il y a une partie romanesque, mais c'est tellement plus que ça !
Le titre original est très différent (The Touch) mais je ne sais pas trop ce qu'il signifie ici.

Colleen McCullough est l'autrice de beaucoup de romans, dont Les oiseaux se cachent pour mourir, sans doute le plus connu chez nous à cause de la série télévisée avec Richard Chamberlain dans le rôle du prêtre Ralph de Bricassart.
Je n'ai pas lu/vu ni l'un ni l'autre, mais pour qui a vécu dans les années 80, difficile d'ignorer ce titre.
Je suis d'ailleurs assez étonnée que la même autrice ait pu créer ce prêtre adoré (le mot est faible !!) par toute une génération, et l'épouvantable mentor d'Élizabeth.
Il faudra que je me penche sur ce roman et les autres de Colleen McCullough !!
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Cela fait plusieurs années que j'ai lu ce roman, mais je me rappelle encore plein de choses en regardant la couverture : je me rappelle le bush australien, la chaleur oppressante, je me rappelle cette ville aux allures de far west, je me rappelle d'un bain dans le lit d'une rivière, je me rappelle l'odeur de la terre après la pluie inespérée. Je me rappelle d'une extraordinaire histoire d'amour.
Je me rappelle que Colleen McCullough a une écriture toujours aussi facile à lire et qu'elle nous emporte toujours dans des aventures avec des personnages attachants.
Si vous avez besoin de vous évader je vous conseille ce livre.
Lien : http://exulire.blogspot.fr
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Premier livre que je lis de l'auteure Colleen McCullough. J'en avais entendu parler pour avoir vu et revu Les oiseaux se cachent pour mourir, un de ses grands classiques. Honte à moi par contre de ne pas les avoir lu !
J'ai lu qu'apparemment la plupart de ses romans sont de grandes sagas qui s'étalent sur de longues périodes. le temps de l'amour ne déroge pas à la règle. 
L'histoire commence en 1872 pour s'arrêter en 1900. J'aime les histoires qui retracent la vie des personnages sur le long terme. Nous apprenons ainsi à les connaître en profondeur. 
L'auteure nous conte l'histoire d'Elisabeth qui, à l'âge de 16 ans, va partir en Australie pour épouser son cousin Alexander Kinross qu'elle n'a jamais rencontré. Elle va dès le premier coup d'oeil ressentir une profonde aversion pour son futur époux. 
J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage d'Elisabeth. Je l'ai trouvé froide, frigide, méchante, égoïste et puérile. Sûrement parce qu'elle était jeune au moment de son union avec Alexander. Mais même au fil des années, elle continuera à être froide pour masquer ce qu'elle peut ressentir réellement. C'est bien simple, on a l'impression qu'elle ne supporte personne ! Pas même ses propres enfants. Et puis, après avoir lu la moitié de l'histoire, mes sentiments pour elle ont changé. J'ai finalement compris son mal-être.

Le premier chapitre va nous raconter Elisabeth. S'ensuit un chapitre où nous découvrons Alexander et comment il a fait pour amasser sa fortune. Contrairement à Elisabeth, je me suis prise d'affection pour Alexander. Même si ce dernier trompe sa femme avec Ruby, une ancienne tenancière de bordel, qui va devenir associée dans son entreprise. Et en ce qui concerne Ruby, j'ai eu les mêmes sentiments que pour Alexander. J'ai ressenti du respect pour cette femme forte qui a su s'élever au-dessus de son rang et fait taire les mauvaises langues. Elle va devenir rapidement la meilleure amie d'Elisabeth. Chose qui pourrait passer pour scandaleux pour l'époque mais Elisabeth va trouver en Ruby une alliée.

Par contre le côté historique du roman m'a un peu dérangé et notamment tout l'aspect économico-politique de l'époque. Les syndicats / groupes politiques, ce n'est pas ma tasse de thé à la base et du coup certains passages m'ont beaucoup ennuyé. Tout comme les descriptions sur les différents métiers des mines et autres professions qu'Alexander a exercé. Un peu trop de longueurs et de détails techniques à mon goût. Mais je dois reconnaître que le travail de recherche est admirable !
Chaque personnage est merveilleusement bien travaillé. Et comme je le disais plus haut nous allons les côtoyer sur une très longue période. Nous allons en voir grandir certains, et mûrir d'autres.
Nous retrouvons tous les ingrédients d'un bon roman dans ce livre : amour impossible, scandale, aventures, dépaysement, voyages, destin brisé. 
Autre petit bémol, j'aurais aimé que l'histoire entre Elisabeth et l'homme qui va lui faire découvrir l'amour arrive un peu plus tôt.
Autrement, j'ai passé un excellent moment de lecture et j'avais hâte tous les soirs de me replonger dans ma lecture et de partir dans le bush australien.

Si vous aimez les sagas familiales je ne peux que vous conseillez ce roman. 


Lien : https://livresaddictblog.blo..
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Le temps de l'amour est un roman dans la pure tradition du genre "saga familiale". L'histoire se déroule sur les trois dernières décennies du XIXè siècle dans la Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Je n'avais encore jamais lu de romans de Colleen McCullough connue pour son célèbre roman Les oiseaux se cachent pour mourir. Elle s'attache dans le temps de l'amour à raconter la vie de ses personnages sur fond de faits historiques de manière très documentée, ce qui rend le roman particulièrement intéressant en plus d'être divertissant.
L'histoire est celle d'Elizabeth, une jeune écossaise de seize ans vendue par son père à un cousin à elle de quatorze ans son aîné. Résolue à s'occuper de son père pour sa vieillesse, elle voit sa destinée qui la mène bien loin ailleurs, en Australie, un pays si différent du sien auquel elle va devoir s'adapter. Elle prend cet avenir un peu comme une fatalité du fait d'une éducation stricte et religieuse qui l'a naturellement rendue soumise et conciliante. Et c'est un peu un empire qu'elle va y trouver avec une belle maison et un vaste domaine car son mari, Alexander, très ambitieux dans l'âme, a bâti un véritable village avec une exploitation de minerai d'or qui donne du travail à de nombreuses familles, notamment chinoises. Passionné de mécanique, de machines et d'inventions, il a sillonné le monde vers de nouvelles découvertes qu'il sait utiliser pour sa propre expansion. C'est pour cela qu'à trente ans, il souhaite avoir des héritiers ou héritières pour poursuivre tout ce qu'il a construit.
Déjà amoureux de la sulfureuse Ruby, Alexander ne peut l'épouser car elle est la patronne d'une maison close. Il décide donc de s'unir à sa cousine qu'il a connu, la soeur aînée d'Elyzabeth. Mais celle-ci s'étant déjà mariée, le père profite de la générosité d'Alexender pour marier sa plus jeune fille et garder l'argent qui devait servir à financer son voyage et l'achat de tout ce dont elle aurait besoin. Son père ne lui laissera que le strict nécessaire. Même si ce mariage était dans l'optique d'avoir des héritiers et qu'Alexender ne se souvenait que d'une enfant, il découvre une jolie jeune femme et se prend à l'aimer. Il se montre bienveillant et généreux mais pour Elizabeth les choses sont bien différentes. En rien vénale, elle épouse docilement mais à contrecoeur un homme bien plus âgé qu'elle alors qu'elle est pour sa part encore bien ingénue. Immédiatement, elle lui trouve une ressemblance avec le diable qui lui vient d'une illustration qui trônait dans la salle de catéchisme dans le but de terroriser les enfants de la paroisse, ce qui a pour effet de la terroriser à l'idée d'épouser Alexander. Même si elle s'habitue à lui au fil du temps, elle n'éprouve pas d'amour à son encontre mais lui donne deux enfants, deux filles : l'aînée, précoce et surdouée qui ressemble physiquement à son père, et la seconde ayant la beauté de sa mère mais qui se retrouve mentalement attardée suite à une naissance difficile qui a privé son cerveau d'oxygène. Assez seule, Elizabeth n'a que l'amitié qu'elle partage contre toute attente avec Ruby. Bien que leur personnalité respective diffère, elles deviennent très proches. Et puis, Elizabeth fera bientôt la connaissance De Lee, le fils de son amie, qui revient après plusieurs années d'études d'Angleterre.
Malgré quelques longueurs, le temps de l'amour est un bon roman d'évasion et d'aventure sur fond de révolution industrielle, de montée du syndicalisme et du racisme dans un pays en construction. Il est question aussi des premières luttes des femmes pour leurs droits et de l'évolution de la médecine. Riche en rebondissements, l'histoire évolue tout au long de cette saga vers l'espoir et un bonheur nouveau.
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Ce roman est dense et surtout contient bien plus qu'une "simple" histoire d'amour comme pourrait le faire soupçonner le titre.
L'auteure nous fait suivre sur plusieurs décennies le destin d'une famille, celle d'Alexander, self made man au moins milliardaire, de sa jeune épouse Elizabeth et de l'incomparable Ruby, ainsi que leurs enfants et tous les personnages qui gravitent autour d'eux. C'est une véritable saga de longue haleine qui met en lumière divers combat : contre les principes trop gindés inculqués aux jeunes filles pieuses, et contre le racisme et la discrimination envers les femmes entre autres choses.
Nous découvrons également grâce aux protagonistes à la curiosité insatiable les nouvelles technologies mises au point à l'époque, nous permettant ainsi de voir les innovations de la fin du XIXème siècle, que ce soit en Australie ou dans le monde plus généralement.
Outre les progrès techniques, Colleen McCullough nous brosse aussi un vaste portrait de l'histoire de l'Australie et des moeurs de l'époque. Elle aborde les conflits politiques, le Commonwealth qui est en pourparlers, certaines lois adoptées, le syndicalisme etc.
Les personnages sont tous entiers, avec des sentiments forts et intenses. Ils ne sont jamais dans la demi-mesure et se jetent corps et âme dans ce qu'ils entreprennent. Bien que certains soient surdoués et extrêmement intelligents, ils ont tout de même des failles et des faiblesses que l'auteure a savamment su souligner
J'ai aimé accompagner ces personnages durant un bout de chemin, voit les danses amoureuses, les doutes et les peurs. Voir les coups du sort auxquels ils se retrouvent confronter mais les voir aussi se relever et garder la tête haute.

**Box littéraire**
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Très belle lecture, prenante, addictive. Ce roman qui se situe dans les 30 dernières années du XIXème siècle se lit d'une traite. Il aborde énormément de sujets comme la religion, le handicap, le droit à l'émancipation et à l'instruction supérieure des femmes, le racisme, le développement prodigieux de l'industrie et des technologies, la prise de conscience du besoin d'énergies nouvelles, la mise en place du syndicalisme. Par contre, j'ai trouvé un peu trop long certains passages avec descriptions et termes techniques ainsi que d'autres sur la politique intérieure de plusieurs pays. Et puis, pourquoi ce titre un peu trop « fleur bleue » qui a failli me faire passer à côté de très agréables moments de lecture ? A mon avis, rien à voir avec la réalité. En définitive je ne peux que vous conseiller la lecture de cette saga familiale pleine de vie, de sentiments, de voyages, de découvertes.
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Un roman qui nous emporte dans un tourbillon d'aventures et de dépaysement au coeur de l'Australie. Un livre qu'on ne lâche pas facilement et qui évoque toutes les facettes de la destinée humaine.
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Ayant dévoré "les oiseaux se cachent pour mourir" de la même autrice je n'avais pas peur de me trouver plongée au coeur d'une romance mièvre. Je savais que le drame et l'historique seraient beaucoup plus présent et je ne m'étais pas trompée !
Sur presque 1 siècle nous allons suivre les pérégrinations d'un selfmademan incroyable et de ses proches. Son départ d'Écosse pour un presque tour du monde qui le mènera en Australie où il construira un empire incroyable ! L'autrice nous dépeint toujours avec une incroyable justesse les lieux où nous sommes à tel point qu'on a l'impression d'y être ! Les moeurs de l'époque, différents selon les pays, la (non) place de la femme, ses (non) droits et les drames, tellement de drames... un magnifique livre pour tous les amoureux, comme moi, des oeuvres qui se déroulent en Australie
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