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4,33

sur 5760 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre. J'ai persévéré et je le regrette pas parce que je ne sais pas à quel moment j'ai fini par entrer dedans. Je ne l'ai pas autant apprécié que beaucoup ici. Je l'ai trouvé très long, beaucoup de choses aurais pu être raccourcis sans qu'il perde de son intérêt je trouve. Les "histoires" du père finissent par alourdir le récit et n'ont à mes yeux du moins, pas toujours de sens. L'attitude de la mère, qui glace souvent le sang, change à la fin du livre sans vraiment d'explications valables.
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Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre mais j'ai trouvé cela long, très long...plusieurs fois je me suis demandée si je n'allais pas l'abandonner, mais je souhaitais quand même savoir où cela allait nous amener.
Je ne referai pas un résumé il y en a bien d'autres extrêmement bien rédigés.
Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher au personnage de Betty.
En revanche c'est une belle ode à son père.
Je suis réellement mitigée sur cette lecture.
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Un roman sombre, percutant, saisissant, d'une force effroyable où on se rend compte de toute la beauté du personnage à travers un combat indéniable.

En effet, Betty est un personnage incroyablement humain, humble et courageux. Toute la noirceur de ce roman va lui permettre de se révéler et de rayonner à travers une bravoure exceptionnelle car malgré les horreurs de son enfance, Betty réussit à trouver la paix en pardonnant à tout un chacun.

Cependant, ce roman reste très difficile à lire. Il est dur psychologiquement par rapports aux thèmes explorés tels que le racisme, l'humiliation, le harcèlement, le viol, l'inceste, la place de la femme, la cruauté, le deuil. Et pourtant, il reste remarquable vis-à-vis de l'écriture tantôt poétique tantôt sensible et surtout grâce au voyage parcouru par Betty tout au long pour trouver sa place.
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Betty est une fiction, mais s'inspire de l'histoire familiale de l'auteure, se focalisant plus précisément sur l'enfance de sa mère, métisse cherokee. C'est une histoire d'amour, de dévotion et de violence, qui place en son centre une condition féminine indissociable de la blessure, du sang, et de l'obligation de rester debout malgré les douleurs et les traumatismes.
Les parents de Betty se rencontrent dans un cimetière. Alka est blonde, fragile et fantasque. Landon a les pieds nus, "ceux d'un homme qui fréquente les bois et se lave dans la rivière". Il a 29 ans, elle en a 18 ; elle tombe enceinte, il l'arrache à un père brutal. Betty nait au mitan des années 50, au sein d'une fratrie qui comptera onze enfants, dont plusieurs meurent à la naissance ou en bas âge. Pendant longtemps, les Carpenter mènent une vie d'errance, trimballant leur progéniture d'état en état, jusqu'à ce que le père, Landon, essuie au travail une insulte raciste de trop. Ils retournent alors se poser à Breathed, dans ces contreforts des Appalaches, Ohio, dont Alka est originaire. Ils y rachètent une bicoque délabrée dont les précédents habitants ont mystérieusement disparu, laissant derrière eux de suspects impacts de balles dans les murs.

C'est par les yeux et la voix de Betty que nous suivons le quotidien du clan Carpenter, chacun de ses membres se parant d'une dimension singulière et marquante : Leland, l'aîné fougueux ; Fraya, la grande soeur qui enterre des bocaux contenant des prières ; Flossie la coquette, fillette à la peau blanche et aux cheveux clairs qui rêve de devenir star de cinéma ; Flint, enfant doux aux yeux de vieillard inquiet, bègue et pétri d'angoisses... Betty est celle qui ressemble à son père. Elle en est même le portrait craché, ayant non seulement hérité de sa peau brune et de ses cheveux sombres, mais aussi de son imagination fertile et enchanteresse, qui lui fait écrire des histoires.

Et si l'intrigue est riche d'événements, de secrets et de mensonges (un peu trop, j'y reviendrai ensuite), c'est surtout la relation entre Betty et ce père dont l'auteure fait un héros inoubliable que j'en ai retenue.

Landon Carpenter est sans doute l'un des plus beaux personnages de père qu'il m'ait été donné de rencontrer. Un père qui n'a pas de photo de ses enfants mais a sculpté, sur une canne dont il ne sépare jamais, leurs visages et les symboles qui selon lui les représentent ; qui connait précisément le nombre d'étoiles que comptait le ciel la nuit où chacun d'eux est né. Doté de mains en or, et véritable encyclopédie des plantes et de leur usage médical, il leur a transmis son amour d'une nature à laquelle il parle avec ferveur. Il est aussi le chaînon qui les relie à leurs origines, qui s'est donné pour tâche de leur faire souvenir qu'ils descendent du clan Aniwodi, au sein duquel les femmes exerçaient une puissance ancestrale. Pour Betty, qu'il surnomme "ma petite indienne", il est celui qui ne lui dit pas ce qu'elle devrait vouloir, et qui surtout lui apprend à être fière de ce qu'elle est. Il est enfin celui qui crée, à chaque instant de leur vie, une mythologie familiale sur la base de récits mettant en scène leurs ancêtres, inventant des histoires et des légendes comme il respire, pour rassurer, émerveiller, instruire. Il est avec ses enfants d'une patience et d'une douceur infinie.

Tous, y compris Landon lui-même, ont besoin de croire à ces histoires, de "se raccrocher comme des forcenés à la pensée et à l'espoir que la vie ne se limite pas la réalité autour d'eux". Car en dehors comme au sein du cercle familial, la vie est dure, ponctuée de drames et de violence. A l'école, Betty subit le racisme et le rejet, les pires préjugés étant véhiculés par les enseignants eux-mêmes envers cette petite fille trop noire. A la maison, elle pénètre peu à peu les noirs secrets qui hantent les membres de sa famille.

L'écriture, à l'instar du monde imaginaire que crée quotidiennement Landon, véhicule une poésie légèrement fantasque qui compense les malheurs qui plombent le clan Carpenter. le handicap De Lint, le traumatisme qui pousse la mère à des crises de violence et à des simulacres de suicides auxquels ses enfants ont fini par s'habituer, ne sont pas nommés, ou rapidement occultés. Jusqu'à un certain point… parce qu'il arrive à un moment où trop c'est trop, et l'accumulation de malheurs, non seulement finit par peser sur les épaules du lecteur, mais surtout par nuire à la crédibilité de l'intrigue.

Un avis mi-figue, mi-raisin donc, pour ce roman aux nombreuses qualités malheureusement amoindries par une surenchère de pathos.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Tiffany McDaniel livre le récit de l'enfance de sa mère Betty des années 50 aux années 70.
Un père Cherokee qui vit bridé par une société américaine qui ne lui correspond pas et s'échappe en contant à ses enfants les légendes Cherokee que les femmes de sa famille lui ont transmises.
Une mère qui profite de sa rencontre avec Landon le Cherokee pour démarrer une nouvelle vie loin d'un père monstrueux.
Ils auront onze enfants dont Betty.
Betty aime la nature, les arbres, son père, ses frères et soeurs et Betty écrit pour faire sortir d'elle tout ce que le monde lui fait traverser comme épreuves.
Et bon sang que ces épreuves sont nombreuses ! La famille de Betty attire les malheurs comme le miel attire les ours (enfin il paraît).
Ce roman est le récit de l'apprentissage de la vie par Betty et surtout de la résilience.
J'ai mis du temps à me mettre à la lecture de Betty vu que j'ai toujours tendance à me méfier des romans encensés avant même leur sortie.
Et bien malheureusement j'ai été déçue par Betty, j'y ai retrouvé trop de déjà vu, y compris dans l'écriture.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Betty mais j'ai été moins convaincu par le reste de la famille.
Un roman à conseiller à ceux qui veulent découvrir les éditions Gallmeister.
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La lecture du livre a été assez laborieuse. Je ne trouvais pas d'intérêt pour ce livre que tout le monde semblait adorer.
J'ai donc persisté pour ne pas passer à côté d'une lecture qui deviendrait intéressante.
Je me suis finalement laissée accrocher sur les 200 dernières pages.

J'ai trouvé la première partie du livre assez mièvre. Betty nous parle d'elle et de sa famille.
Elle raconte avec beaucoup de naïveté le monde qui l'entoure et elle ne nous parle pas de ce qui est douloureux ( le passage à l'école d'où elle a toujours été rejetée pour sa couleur de peau)
Elle décrit son rapport à la nature, les jeux d'enfants quand on est issus d'un milieu pauvre.
Son père donne beaucoup d'amour à ses 6 enfants et par son regards, par ses histoires la vie de Betty semble belle.

Il y a ensuite une seconde partie dans laquelle le monde de Betty s'effondre peu à peu. elle Découvre que chaque membre de sa famille cache de lourds secrets. Elle devint la gardienne de ces secrets.
La famille soudée se délite peu à peu.


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Betty grandit dans une famille métissée et pauvre de l'Ohio des années 50. Elle a hérité de la peau foncée de son père et partage avec lui l'esprit cheyenne : la communion avec la nature ou bien les fables pour comprendre et enjoliver le quotidien. Cet amour paternel permet à la « petite indienne » de surmonter les évènements malheureux qui jalonnent son enfance.
Ce livre relate des faits dramatiques et violents tout en maintenant un certain univers doux et poétique. Une belle lecture, même si, au milieu du livre, j'ai eu un peu l'impression de « tourner en rond ».
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C'est un roman à lire car il est rempli de moments tendres, de poésie. le père de Betty est tellement habité par ses traditions ancestrales indiennes pleines de philosophie sur la vie.
Pourtant trop c'est trop. Trop long, trop lent.
Il y aussi beaucoup (trop ?) de moment très durs, violents.
Un peu (trop) linéaire et chronologique sans doute…
J'arrête avant d'en faire trop !
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Vu le pavé, j'ai attendu d'avoir le temps de l'apprécier. En effet, du temps est nécessaire car le récit s'étire, s'étire... Et en avançant, j'ai repensé à Erskine Caldwell qui nous a ravi avec ces portraits des pauv'gens du Sud si justes, si terribles. Lui savait faire bien et court. On retrouve ses qualités dans Betty, mais noyé dans des longueurs sans fin et d-u coup, on se lasse et c'est dommage. Car tout y est, à la différence de Caldwell qui parlait d'adultes, ici ce sont les enfants au centre et la fameuse Betty, personnage magnifique comme son père. Pour son prochain roman, peut-on lui faire passer le message qu'on y gagne en étant concis !
C'est d'autant dommage qu'elle avait un avantage, l'enfance cherokee de sa mère qui dénote puisque je ne l'ai jamais vu traité, mais ces particularités qui font l'intérêt majeur du roman sont noyés avec des anecdotes d'enfance lues et relues ailleurs, amoindrissant le propos !
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La version audio de Betty ne m'aura pas enchantée. J'ai vécu cette écoute comme une souffrance, suffocant sous l'excès de misère et de sordide qui a noyé le propos essentiel du roman et me laisse un goût amer. Pourtant, c'est un roman avec de vrais qualités, notamment des personnages remarquables, un engagement féministe et une critique du racisme puissante en plus d'une plume parfois superbe et poétique. Il avait matière à devenir un coup de coeur, il sera finalement une déception.

Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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