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sur 5760 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Betty est un titre dont je ne savais que très peu de choses, hormis qu'il fut un réel coup de coeur pour nombre de lecteurs et que l'héroïne était une petite Cherokee issue d'une famille nombreuse, souffrant de racisme dans l'Ohio des années 1960.

Je m'attendais donc à être imprégnée de la culture Cherokee, à en apprendre beaucoup sur ce peuple et ses traditions, ses difficultés. Je m'attendais aussi à être totalement emportée par un roman duquel je ne voudrais plus sortir… Finalement, le roman n'aborde pas du tout la culture Cherokee, à part les histoires poétiques du père dont on ne sait pas vraiment s'il s'agit de fables Cherokee ou d'inventions pures de l'auteure... L'écriture ne m'a pas emportée et m'a semblé assez quelconque. Malgré la poésie présente, malgré le personnage de Betty auquel on s'attache indubitablement, je n'y ai pas trouvé de profondeur.

Le récit familial de Betty est extrêmement sombre. Quel poids pour cette petite fille, que tous ces secrets ! Elle les glisse dans des bocaux qu'elle enterre pour ne pas les garder en elle… mais cela ne suffit pas. J'ai eu beaucoup de peine pour Betty.

J'ai trouvé très noir cet univers où tout est dysfonctionnel. Les enfants ne peuvent se rattacher à aucune référence d'un adulte « normal ». Les adultes sont tous, au choix, racistes, maltraitants, déconnectés du réel…

Au bout d'un moment, le personnage du père avec ses continuelles histoires, me sortait par les yeux ! J'ai eu une impression que l'auteure, dans la construction de son roman, a d'abord listé toutes les « histoires » (légendes) qu'elle parvenait à imaginer et a voulu toutes les caser dans le récit. Il y a beaucoup de poésie et de beauté dans ces histoires, mais trop c'est trop… Tout cela est beaucoup trop long, 400 pages auraient été suffisantes. A partir d'un certain stade, j'étais pressée d'en finir et j'ai commencé à lire en diagonale les passages des histoires du père. Par sa poésie, il enchante le quotidien de ses enfants (et le sien), mais il se déconnecte totalement du réel et passe à côté de choses graves, voire en provoque indirectement. En tant que père présent, prévenant, aimant, cela est difficilement admissible.

L'auteure indique qu'elle raconte l'histoire des femmes de sa famille sur plusieurs générations. Heureusement, car il est difficilement concevable pour le lecteur qu'autant d'horreurs et de souffrances s'accumulent au sein d'une seule et même famille. Certaines scènes m'ont mise particulièrement mal à l'aise (celle avec les chats, la scène du train) et j'ai trouvé dérangeant de ne pas savoir quels éléments de l'histoire étaient véridiques et lesquels étaient fictifs ou fortement romancés par Tiffany McDaniel. Certains passages manquent de vraisemblance car peu plausibles (les signes cliniques développés par Fraya lors de l'épisode du morceau d'écorce) ou sont presque caricaturaux : la scène du directeur d'école qui sermonne Betty car elle est en short. Certes, le discours de l'époque ne devait pas être très éloigné de cela (« Les hommes portent des pantalons ; les femmes des jupes ») mais dans ce passage, l'auteure a tout de même sorti ses gros sabots !

En raison des très nombreux avis élogieux, voire dithyrambiques, observés depuis 2 ans sur Babelio, j'avais placé beaucoup trop d'enthousiasme dans cette lecture. J'espérais un coup de coeur et cela explique ma déception. Malgré tout, ce roman m'aura marquée et j'en retiens aussi de belles choses, des impressions fortes, des réflexions.

Merci à mes acolytes de lecture commune. Avec certaines, la souffrance aura été partagée !
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Betty (2020) a reçu le Prix du roman FNAC de la même année; le livre a connu une publication simultanée entre la France et les EEUU; ce livre de 700 pages est une biographie romancée de la mère de l'auteure, Betty Carpenter, avec un récit ancré entre les années 1961-1973 dans une bourgade fictive du sud de l'Ohio appelée ici Breathed. Ce roman, Tiffany McDaniel l'avait déjà écrit vers ses 17-18 ans, mais il avait été refusé par les éditeurs qui le considéraient trop personnel, trop cru, trop féminin.

Le livre se lit très bien, c'est une vraie saga dotée d'un souffle dévastateur, un conte avec l'histoire tragique d'une famille nord-américaine mixte (le récit est en partie fictionnel)), entre les racines cherokees du père, Landon Carpenter, et une mère blanche, Arka Clark. le couple eut 6 enfants dont Betty est la quatrième, la préférée du père, sa « petite indienne ». En 1961 Betty a 7 ans.

Betty s'est toujours sentie à part, différente par rapport aux autres enfants, elle a vécu sans amies, en marginale car se sentant rejetée par les autres en raison de la teinte de sa peau, mais aussi par l'effet produit par sa famille quelque peu excentrique au vu de la communauté.

Car les Carpenters sont singuliers. Ils ont vécu des drames internes, plusieurs enfants sont morts dans cette famille, parfois de façon tragique. Les parents sont spéciaux. Landon Carpenter est très attaché aux legs ancestraux de sa tribu, les Cherokees chassés de l'Oklahoma, christianisés et intégrés de force; c'est un homme bon, sans métier mais subvenant à la famille par ses dons manuels; il a un grand sens de l'honneur. Il vit dans et avec la nature, qu'il respecte, qu'il connait : il sait parler aux éléments, aux nuages, aux arbres, aux animaux. Il est si heureux de constater que Betty s'intéresse à tout ceci, qu'elle retient, qu'elle veut apprendre. Il va raconter à Betty que ses parents ont déclaré être des hollandais bruns afin d'échapper à l'inclusion de force dans une réserve indienne.

La mère, Arka, est franchement perturbée. Elle a été abusée sexuellement jusqu'à son départ du domicile parental. Arka est une mère chaotique, névrosée, visiblement très perturbée. Elle se désintéresse des enfants en général et de Betty en particulier. Betty qui va grandir aidée par ses soeurs ainées , ses frères, mais surtout par ce père tellement solaire pour elle. L'église pour cette famille, c'est la Nature et ceci grâce au père.

La fratrie à l'origine était composée de 4 garçons et 4 filles dont Betty qui est l'avant dernier enfant, la plus jeune des filles. Elle vit des choses très anormales au sein de sa famille et pour évacuer tous ces non-dits, ces traumas à répétition, pour échapper à cette histoire familiale malsaine, elle va écrire sur des feuilles et les enterrer au pied d'un arbre: c'est toute sa résilience face aux problèmes qu'elle ne comprend pas en profondeur. Toute la fratrie de Betty est particulière : l'ainé, Leland qui a un comportement aberrant, Fraya qui souffre en silence depuis des années, Flossie qui rêve de devenir une star, Trustin doué pour la peinture qui aura une fin dramatique, et Lint le petit dernier, un enfant autiste.

C'est un livre qui arrive en pleine mouvance du MeToo, et l'auteure a dit que ce mouvement a probablement permis l'éclosion d'un roman comme Betty, un livre dans la lignée d'une dénonciation de faits graves, aberrants et qui, dans une prose souvent lyrique, va nous raconter des atrocités; et ce livre va nous servir un portrait générationnel aux relents de racisme, de pauvreté et d'abus sexuels au sein d'une famille.

La violence dans ce roman est contre-balancée par la figure de ce père solaire qui sait communiquer avec le cosmos, mais qui vit enfermé dans une bulle et ne voit pas les souffrances de sa femme (souffrances de niveau psychiatrique), ni celles de sa fille ainée. L'intense communion entre ce père et Betty ne permet pas au père de « sentir » le mal-être de Betty, cette petite fille qui va écrire sur ces horreurs mais qui gardera le silence devant ce qu'elle a vu. L'axe du livre est le rapport fort de Betty avec son père.

Une lecture difficile mais nécessaire, une lecture dérangeante.

Je pense que ce livre ne deviendra pas un futur « classique » comme cela a été prôné, à cause du sujet traité ; et ce qui m'a interpellé dans cette histoire, c'est l'attitude du père qui est si connecté à la Nature et si aveugle sur les siens.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Que dire de ce roman qui n'a pas encore été dit : ... qu'il m'a ennuyée ! 

Que j'ai trouvé très lente la première moitié de l'ouvrage dont je ne voyais pas le bout ! 

Sans doute est-ce-parce qu'en ce moment j'ai l'impression de ne lire que beaucoup d'histoires d'enfants battus, d'incestes, de viol intra-familiaux, de racisme ... 

Je ne suis pas très lectures bisounours, ma passion pour les romans policiers nordiques en atteste, mais j'ai eu un peu de mal avec le personnage de l'aîné de la fratrie.

Betty est LA fille puis femme forte de la famille, celle qui ne se laissera pas faire ; c'est aussi celle dont l'ascendance cherokee se voit le plus, celle qui garde en mémoire les pans d'histoire familiale que les autres enfouissent, dans l'espoir de les oublier !

Est-ce une façon de montrer que les femmes blanches restent soumises à l'Homme alors que les cherokees, elles, ont une longue tradition de force et de puissance au sein des clans ? 

Mais pour être forte, pour être celle qui va pouvoir vivre sa vie, fallait-il tuer tous les autres membres de la famille (ou presque ?) 

Un roman très nature-writing, de transmission, d'attachement aux origines ... mais cet attachement est à double tranchant puisqu'il ne semble profiter pleinement que s'il est accepté.

Bref, un roman qui me permet de cocher des items dans de nombreux challenges, c'est déjà ça !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Dans ce roman, Tiffany McDaniel peint l'histoire de la famille Carpenter à travers les yeux d'une petite fille, Betty. Cette dernière, membre d'une fratrie de six, joue les rôles de protectrice, d'oreille attentive, de sauveuse auprès de ses proches dont les drames la concernent directement.

Ce roman m'a déchirée entre mon coeur, où l'émotion est reine, et ma tête, amoureuse de la cohérence et de la logique. Si mon coeur s'est emballé de nombreuses fois, ma tête a parfois refusé d'accepter certains éléments. Laissons donc les deux s'exprimer.

Honneur au coeur. On ne peut que succomber au charme d'une écriture poétique et sublime, très rare dans nos romans contemporains. le style est fluide, riche, onirique et nous emmène dans ce monde merveilleux qu'est l'enfance où une estrade en bois devient le Bout du Monde.
On ne peut également qu' aimer et admirer Landon Carpenter, homme courageux, généreux mais également savant et poète. L'amour pour ses enfants constituent la puissance animant Betty, la force par laquelle elle tient bon face à un monde parfois trop dur et très sombre.
On s'attache également à toute cette fratrie dans laquelle chacun et chacune a sa place.

Ceci étant dit, et si j'écoute mon coté rationnel beaucoup moins porté sur le lyrisme, certains éléments sont frustrants d'incohérence. Tout d'abord le livre est présenté comme l'histoire de la mère de l'auteure. Or, il est indiqué " roman" sur la couverture...comprenons donc que c'est inspiré d'une histoire vraie sans être pour autant un travail biographique. La romancière a pleinement profité de ses talents pour ajouter de la fiction. Je n'aime pas trop ce "demi-genre" puisque je cherche sans cesse à démêler le vrai ou faux, ce qui est bien évidemment impossible. Et c'est là où le bat blesse.
Tout d'abord,la folie et parfois la cruauté de la mère semblent être présentées seulement comme une explication de l'inceste qu'elle a subi plus jeune. C'est un peu facile et surtout terrible pour les personnes ayant subi un inceste. Heureusement que toutes ces personnes ne deviennent pas des tortionnaires de chats !
Par ailleurs, je vais peut-être en énerver certains mais j'ose le dire :on sent quand même fortement la tendance "#me too" dans toutes les pages du roman, comme si l'auteur cherchait à surfer sur la vague féministe actuelle. Je ne suis pas anti-féministe loin de moi,mais on ne peut pas dire que c'est fait avec une extrême finesse. On a le droit à tout : viol, tenue vestimentaire, "dire non" et même l'homosexualité qui se taille un chapitre de manière totalement incongrue, avec un personnage sorti de nulle part. Bien que je sois totalement en phase avec ces messages du roman, je trouve que leur traitement est parfois très grossier et leur entrée dans la trame du récit assez brutale.
Enfin, un élément m'a scandalisée et je suis étonnée de ne pas l'avoir lu dans d'autres critiques.
Ce roman, qui se veut un condensé de tolérance, condamne quand même très rapidement un enfant d'inceste en le faisant devenir violeur comme son père. Pourquoi avoir fait ce choix ? Depuis quand le sang et notre naissance nous définit ? Pourquoi ne pas avoir fait de Leland un homme bon car élevé par un homme bon ? Pour un roman qui reproche à des personnages comme Ruthis de dénigrer Betty pour sa naissance, c'est étonnant de terminer avec cette dernière révélation.

Difficile donc de noter ce roman qui a su séduire sans convaincre. On passe néanmoins de très bons moments à le lire et vaut le détour !!
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Bon, je dois l'avouer, je n'ai pas vraiment accroché à « Betty ». Je suis allé jusqu'au bout pour pouvoir me faire un avis global et je trouve que c'est bien écrit, c'est très fort (trop ?) en scènes dramatiques et il y a une poésie qui pourra plaire à beaucoup de monde...Mais je suis passé à côté...

Voilà pourquoi :
- J'ai trouvé le propos trop condensé en épreuves négatives ; celles-ci sont compensées par des histoires oniriques, magiques et naturalistes de manière quasi-automatique, comme s'il n'existait que deux émotions possibles : le rêve et la souffrance.
- Malgré la première personne et le female gaze, je suis resté trop en retrait de Betty pour pouvoir vraiment vivre l'histoire avec elle et avec ses émotions
- S'agissant d'un récit de vie raconté a posteriori par une autre personne, j'ai eu l'impression d'avoir les points marquants de l'histoire de Betty sans avoir ses moments de respiration, ses moments vraiment joyeux ou encore le récit de ses passions (l'écriture n'étant évoquée que comme un échappatoire au reste)

Malgré tout, je pense que je fais davantage partie de l'exception que de la règle. « Betty » est un livre plébiscité et, vue la force du propos, cela ne m'étonne pas du tout. Donc je vous invite vraiment à faire votre propre avis.
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700 pages décrivent l'histoire de la famille Carpenter sur plusieurs décennies. C'est le point de vue de Betty, 4ème fille à la peau mate comme son père indien, qui est privilégié pour raconter ce drame familial.
Sur fond de racisme aux États-unis des années 1950 à 70, leur liens sont décrits avec force.
J''ai un avis mitigé sur ce livre qui est touchant avec une vision poétique de la vie, mais qui cache une réalité bien plus noire. Autant j'ai apprécié la profondeur des liens entre le père (Landon) et ses enfants, autant tant de drames et de perversité cumulés m'ont dérangé.
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Betty Carpenter est une petite fille métisse de père Cherokee dont la famille nombreuse décide de s'installer dans une petite bourgade de l'Ohio après des années passées à trainer leurs valises dans différents États. Ils vivent de façon quelque peu marginale, tolérés par certains, méprisés par d'autre mais Betty reste insensible à cela tant qu'elle peut se tourner vers la figure solaire de cette famille: son père. Ce dernier d'une bonté et d'un positivisme poussé à l'extrême nourrit ses enfants d'histoires et forge leur éducation dans la poésie, l'onirisme et le respect de la nature et de ceux qui l'entoure. Même lorsque le malheur vient frapper aux portes du foyer, il continue à faire briller les yeux de sa fille.
Ce roman de Tiffany McDaniel encensé par la critique et qui a déjà reçu plusieurs distinctions n'a malheureusement pas réussi à me transporter ni à me submerger d'émotions au contraire de nombreux lecteurs. Cette histoire inspirée de la vie de la mère de l'auteure est certe terrible mais la succession de malheurs dans ce récit est telle qu'on a presque peur de tourner les pages! Et la réaction (ou l'absence de réaction) du père, pilier de la famille, trop porté à mon goût sur les paraboles et autres histoires métaphoriques m'a quelque peu empêcher de fusionner avec les personnages. Dommage....
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Encensé par la critique, LE roman étranger de l'année, plusieurs prix à son actif, j'avais hâte de lire ce livre. Bien déçu, en fait. Je n'ai pas accroché à ce récit d'une lenteur telle qu'on voit les secondes s'écouler les unes après les autres ... une foultitude de détail de la vie courante qui enlisent le texte.
gros ennui. Trop sirupeux, convenu. Une mère bipolaire et un père hors sol au comportement surjoué.
Content de l'avoir lu pour avoir ma propre idée mais cela s'arrêtera là.



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Betty de Tiffany McDaniel est un livre sur lequel j'avais lu énormément de bonnes choses. Sans doute, cela a-t-il eu une influence sur ce que j'en attendais et mon ressenti final est mitigé.

Si j'ai apprécié le style de l'auteur, j'ai en revanche souffert d'un rythme trop lent et des nombreuses longueurs. C'est un roman que j'ai mis beaucoup de temps à lire et que j'ai même envisagé d'abandonner en cours de route.

Si l'idée de suivre l'évolution et les difficultés d'une petite fille métisse pendant les 19 premières années de sa vie m'a paru intéressante, j'ai regretté que l'auteur aille trop loin dans le pathos. Car outre la pauvreté et la ségrégation raciale, la petite Betty et sa famille devront faire face à des drames qui m'ont semblé trop nombreux. L'auteur s'étant inspirée de la vie de sa mère, celle-ci a-t-elle dû affronter toutes ses épreuves pour se construire ou la fiction est-elle entrée en jeu, mystère… Mais en tout cas, pour moi, une sensation de too much.

Si j'ai beaucoup aimé la poésie et le merveilleux que le père de Betty introduit dans le quotidien de ses enfants, c'est également un personnage à qui j'en ai beaucoup voulu de son incapacité à protéger ses enfants.

Entre fatalité et résignation, reste tout de même Betty, le personnage d'une petite fille qui saura surmonter les épreuves, devenir une battante et gagner sa liberté. Et en cela, l'auteur offre un très bel hommage à sa mère.
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On l'a beaucoup vu passer à sa sortie, c'est pourquoi j'ai attendu avant de le lire car voir trop de publications sur les réseaux empêchent souvent de savourer à sa juste valeur un bon roman.
Et même si j'ai beaucoup aimé cette lecture et me suis attachée à cette famille, je ne dirais pas que c'est un coup de coeur ou la claque de l'année.
Par contre oui Betty est une jeune héroïne très courageuse face à la haine raciale mixée à la perception très jeune de ce que certaines femmes subissent en humiliations et viols. Une enfance volée face à la cruauté.
Mais en même temps une enfance magnifique auprès de son père et une relation extraordinaire.
Mais Betty n'est pas la seule héroïne de ce roman....ces soeurs, ses frères (enfin presque tous) le sont aussi, ainsi qu'à leur manière ses parents.
Une lecture que j'aurais mis cependant plus de 3 semaines à finir....car en vacances et certainement pas entièrement ouverte à la lecture car j'ai tellement profité d'autres choses.
Ceci explique peut-être cela.
En tout cas je vous conseille quand même ce roman qui malgré son fond dur se révèle plein de poésie à certains moments et nous apprend beaucoup sur la civilisation Cherokee et leurs croyances. Ainsi que le lien très fort à la terre-mère nourricière.
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