AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 4872 notes
Après la grande crue de 1919, la ville de Perdito cherche à se protéger pour l'avenir et c'est un projet de digue qui voit le jour. Nous sommes en 1922 et on découvre le nouveau venu, Early Haskew, l'ingénieur chargé des travaux de la digue, qui séjourne chez Mary-Love (un peu contraint quand même!).
Elinor garde son calme même si ce projet la met en rage et s'occupe de sa seconde fille, Frances, tandis que Mary-Love et Sister élèvent toujours Miriam, l'aînée.
J'ai beaucoup aimé les développements autour du personnage de Sister, qui était bien lisse dans le premier tome.
Une nouvelle dose de fantastique est insufflée, ce qui pimente encore le récit.
Vivement le tome 3!
Commenter  J’apprécie          150
Reprenant le rythme du précédent volume, une langueur lourde et infinie comme la chaleur d'été, un peu de fantastique et un soupçon d'horreur sur la fin, la Digue n'offre que peu de surprises, simplement une (presque) tranquille continuité. Alors est-ce parce qu'on retrouve les mêmes personnages, que les lieux deviennent familiers, ou est-ce le concept du feuilleton qui rend l'histoire addictive ? En tout cas, j'ai pris plus de plaisir à lire cet opus. Même si les ficelles restent épaisses : Elinor qui prédit avec succès les événements à plus ou moins long terme et le dernier chapitre qui introduit le prochain tome just'assez pour qu'on ait hâte de le lire. Ajouté à ce travail magnifique de couverture (qui hélas n'a pas bien survécu à l'orage et la pluie de grêle que nous avons traversé ce matin de fin avril) et voilà. le lecteur ronchon est ferré.
Commenter  J’apprécie          150
Ce deuxième tome de la série Blackwater ne m'a pas déçu.

Même recette, même plaisir. Et mon intuition me dit que ce n'est pas près de changer. On verra bien !

Certes, le plaisir de la découverte, celle du style, de l'univers, du scénario et de ses principaux acteurs, tout cela n'est plus.
D'un autre côté, il y a le plaisir de plonger à nouveau, non pas dans les eaux boueuses de la rivière Perdido, mais dans ce petit cocon qu'a su construire l'auteur.
Quelques années ont passé. La construction d'une digue pour se prémunir de nouvelles catastrophes transforme – défigure – la ville, modifie les mentalités, et pourtant rien ne change dans le fonctionnement de la famille Caskey. La trame principale se construit toujours autour de la guerre d'usure à laquelle se livrent ses deux membres les plus combatifs : la richissime matriarche Marie-Love, et la mystérieuse Elinor qui, venue de nulle part pour ainsi dire, poursuit sa lente ascension.

Les personnages qui m'avaient paru un poil légers dans le premier tome me semblent maintenant beaucoup plus précis, ce qui n'ôte en rien leur potentiel disruptif, ce que l'auteur va prouver à maintes occasions.
De nouveaux venus arrivent dans ce deuxième tome, tel l'ingénieur Early Haskew à qui l'on confie l'étude et la réalisation de l'ouvrage, ou encore Queenie Strickland, la belle-soeur de James.


Le style est toujours aussi agréable, soigné et simple. L'imparfait est omniprésent, notamment l'imparfait de répétition par lequel l'auteur n'a de cesse d'inscrire les évènements de l'histoire de cette petite ville et de sa famille la plus emblématique dans une belle continuité dans le temps.
J'aime beaucoup aussi cette façon apparemment simple, mais addictive, de poursuivre tour à tour l'intrigue propre à chaque personnage, comme si l'auteur les bichonnait.

Dans les grandes thématiques, on reste dans une lutte pour le pouvoir au sein de la famille Caskey, avec un mystère toujours bien entretenu en la personne d'Elinor. Ce mystère est clairement le moteur de l'intérêt et l'attente, et la touche de Fantastique/Horreur qui l'entoure est une fois de plus au rendez-vous. Deux ou trois saillies par tome, courtes mais marquant les esprits, tel semble être la recette de McDowell dans cette saga. Dans le Trone de fer, George R. R. Martin distille la trame des marcheurs blancs et de leurs créatures avec la même parcimonie.


J'aime décidément beaucoup ce focus sur les manigances et les calculs des personnages féminins. Les hommes, quand il en est question, ne sont pas les moteurs de l'intrigue, mais plutôt les objets ou les outils.
Mary-Love est incontestablement la représentante incontournable de ce bal.
Sa fille Sister entre dans le jeu dans ce tome 2, et c'est une belle surprise.
Queenie Strickland, mi-intrigante, mi-parasite, est un personnage type très convaincant.
Elinor, enfin, toujours en lice dans son rôle d'outsider.

C'est assez fascinant de voir l'auteur différencier – opposer – si nettement les approches féminine et masculine de la stratégie. Les hommes font la guerre sur le champ de bataille ou sur l'échiquier. Les femmes la font sur le terrain social. Leur manière de parvenir à leurs fins en agissant de façon détournée, indirecte, échappe largement à la perception des hommes.
Sur ce plan, le cas d'Elinor est particulier, avec sa franchise, sa froideur et son opacité. Et il y a ce cas marquant où Mary-Love s'aperçoit qu'Elinor « n'a pas agi pour produire un effet ». « Aux yeux de Mary-Love, commettre une action sans chercher à susciter de réaction dénotait une forme de perversité ». L'exagération dans la formule traduit bien le fossé dans la façon de penser – de calculer – entre les hommes et les femmes de Blackwater. Et en l'occurrence, Elinor apparaît comme « différente », ce que je mets autant sur le compte de son caractère viril que du mystère qui l'entoure. Ce n'est pas très clair cela dit, car à plusieurs reprises on la présente comme une redoutable calculatrice, l'égale de Mary-Love.

Autre aspect qui me plait beaucoup : l'ambivalence du personnage d'Elinor sur le plan moral.
Alors que l'Elinor humaine est auréolée de nombreuses qualités, l'Elinor non humaine fait froid dans le dos...
Inutile de dire que j'attends beaucoup des explications finales !
Commenter  J’apprécie          148
A nouveau, je ressors quelque peu mitigé de ma lecture de Blackwater. Si ce tome deux relève le niveau sur certains points qui péchaient dans le premier, il demeure tout de même un livre franchement moyen.

Tout d'abord, Michael Mcdowell prend enfin le temps de donner un peu de corps à ses personnages. Sister, en premier lieu, qui décide enfin de s'affirmer et de prendre en main sa vie, Queenie l'insupportable belle-soeur de James qui vient créer un peu de remue-ménage... En plus d'approfondir légèrement certains personnages, et d'en amener de nouveaux, cet épisode a également le mérite de décentrer légèrement l'intrigue jusque-là uniquement focalisée sur Elinor. Quelques rares passages trouvent grâce à mes yeux comme (attention spoiler) le démembrement du petit John-Robert, réussi par son côté graphique et sans concession.
Mais malgré ces petites améliorations, l'impression que m'a laissé ce tome deux est un long tunnel d'évènements attendus, assez peu intéressants et mis bout-à-bout sans grande cohérence ou subtilité. Encore une fois, je regrette le manque de conséquence des quelques très rares interludes fantastiques sur le reste de l'histoire : Zaddie voit littéralement la fille d'Elinor se transformer en petite créature de rivière abominable, sans que cela ne soit re-évoqué une seule fois par la suite. Ces moments fantastiques viennent finalement habiller de manière maladroite et un peu forcée ce récit banal, tels une très jolie cravate sur un vieux pyjama.

Le style d'écriture reste plat, sans figure de style cherchant à tout prix une rapidité et une efficacité, donnant un goût à Blackwater de série télé moyenne qu'on regarde sans déplaisir, mais sans saveur particulière. le dernier chapitre laisse tout de même entrevoir une évolution horrifique qui serait vraiment la bienvenue pour redonner un coup de fouet à cette histoire qui peine à trouver mon intérêt jusqu'ici.
Commenter  J’apprécie          140
Blackwater, saison 2 – La crue

Comme une bonne série télé, me voici à binge-reading cette saga. En effet, aussitôt acheté, aussitôt lu, j'ai enchaîné le tome 2 immédiatement après avoir terminé le tome 1, ce qui n'est pas dans mes habitudes, intercalant toujours un ou deux romans entre deux livres d'une même saga. Mais bon, que voulez-vous, j'avais très envie de poursuivre mon aventure blackwaterienne.

Le tome précédent nous avait laissé sur un final amer, un peu glaçant de mon point de vue, La digue reprend là où s'était arrêtée La crue.
Une solution a été trouvée pour empêcher une nouvelle inondation dans la ville de Perdido, construire une ou, mêmes plusieurs digues, afin d'empêcher les eaux boueuses et rouges de monter à nouveau et de tout ravager sur leur passage. Il y a bien entendu ceux qui sont pour, Oscar, pour des raisons objectives, ou Mary-Love, sa mère, pour des raisons un peu plus obscures, soit embêter au plus haut point sa belle-fille, Elinor, qui elle s'oppose à ces constructions (et le lecteur commence peu à peu à deviner pourquoi).

Encore un roman qui se lit vite, avec l'arrivée de nouveaux personnages qui se densifient au fur et à mesure de la lecture, particulièrement celui de Quennie. Je me suis de nouveau laissé prendre au jeu même si j'avoue avoir trouvé quelques petites longueurs (toutes relatives) dans l'histoire. Et une fois de plus, le fantastique, l'horreur, viennent titiller nos yeux de lecteurs. Quelques passages m'ont quand même fait froid dans le dos, le mystère s'épaissit.

En bref, une lecture qui reste divertissante, un tome un peu en deçà du précédent selon moi.
Mais, le tome 3 est déjà dans ma PAL et ne devrait pas tarder à être ouvert...
Commenter  J’apprécie          140
Blackwater " La digue " T 2 de Michael Mcdowell ( M.T.L / 250 Pages )

Par curiosité j'ai pris le deuxième tome "La digue" .
J'ai retrouvé les personnages et leur petite vie étriquée au bord des rivières, Blackwater et Perdido.
J'ai surtout voulu connaitre le secret d'Elinor.
Un malaise s'amplifie au fil des pages mais trop lentement.
Elinor est enceinte. Une petite fille va naitre.
Mary-Love pour narguer sa belle fille invite le responsable du chantier, l'ingénieur, Early à habiter chez elle.
Sister tourne autour de cet homme.
La digue va être érigée, ce sera un énorme bouleversement.
Une faune s'installe, ouvriers, prostituées, alcool ..
Quand la digue arrive vers la maison d'Elinor il se passe des choses étranges.
J'espère que le troisième tome sera plus mouvementé et qu' Elinor montrera son véritable visage. Est-elle un monstre ?
Mireine
Commenter  J’apprécie          140
J'ai un tout petit peu moins apprécié ce tome que le tome 1 mais ça reste une excellente lecture.

Ce qui m'a moins emballée est tout ce qui concerne la construction de la digue et la production des scieries. Je parle bien sûr d'un point de vue technique car j'ai continué à me passionner pour le mystère qui entoure la personne d'Elinor et les histoires de famille.
Est-ce que ce tome lève le voile sur ce fameux mystère ? Et bien non ! Les indices affluent mais la raison de tout ça demeure obscure…
J'ai ressenti une légère montée d'angoisse à deux moments mais rien de trop pesant.

Je vais donc enchaîner sur la lecture du tome 3 pour tenter d'en apprendre plus.
Commenter  J’apprécie          140
Ayant plutôt bien aimé le premier tome de la série et ayant le second sous la main, j'ai décidé d'entamer la lecture de celui-ci, j'avais lu qu'un énorme rebondissement finissait le premier, je n'ai pas tout à fait le même avis dessus mais passons.

J'ai donc entamé la lecture de la digue sur cette énorme cliff hanger ( c'est faux pour ma part), je dois avouer être dubitative sur ce second opus, alors cela se lit toujours aussi bien. Cela est dû aux 250 pages du récit et je dois avouer que côté action on est bien loin des blockbusters.

Nous assistons donc à la construction d'une digue tout au long du récit, cela aurai pu être intéressant mais cela est surtout longuet.

Nous suivons aussi nos familles comme le clan Caskey, avec ses mariages, ses naissances.

Un petit côté mystique sur certaines actions qui relève pour moi un peu le côté suspens du récit autour de certains personnages.

Je ne suis pas certaines que si ce roman n'avait pas été édité en tant que roman feuilleton et avec ses magnifiques couvertures il aurai autant fait parler de lui.
Commenter  J’apprécie          140
Je continue la lecture de Blackwater avec le deuxième tome de cette série. J'aime beaucoup l'ambiance décrite, l'atmosphère qui se dégage, chaude et humide, dans ce petit village du sud de l'Alabama, où la ségrégation raciale est légion. de nouveaux personnages apparaissent, mais le mystère tourne toujours autour d'Elinor, la vouivre comme je l'appelle. Nous découvrons ici, un côté "horreur" du roman, assez surprenant, puisque dans le tome précédent, nous étions plutôt dans la suggestion. Un nouveau mystère, concernant la maison, apparaît en fin de roman, annonçant la suite de la série et par là même, donnant l'envie de poursuivre la lecture.
Commenter  J’apprécie          140
Après avoir laisser passer la hype, je savoure mon cadeau de Noël tant attendu

Et je ne suis clairement pas déçue ! Les nouveaux personnages arrivant à Perdido sont savoureux, les anciens sont bien développés et se révèlent plus perfides ou moins naïfs.
Le récit avance beaucoup plus vite que dans le premier tome, l'étrange et le mystérieux s'amplifie, les pions se placent...

L'écriture est délectable, je n'attends qu'une chose, poursuivre la saga dans laquelle je suis heureuse d'avoir plongée...tête la première !!
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (8423) Voir plus



Quiz Voir plus

Blackwater

La principale thématique de la saga est ...

le climat
le capitalisme
la ville de Blackwater
la famille

10 questions
39 lecteurs ont répondu
Thème : Blackwater - Intégrale de Michael McDowellCréer un quiz sur ce livre

{* *}