La guerre entre Mary-Love Caskey, la doyenne de la plus riche famille de Perdido, et Elinor Caskey, sa belle-fille continue dans ce tome 2.
Et je dois dire que j'ai pris beaucoup plus de plaisir à lire ce tome que le 1er que j'avais trouvé assez fade. Et j'ai compris pourquoi.
Dans le 1er tome, l'histoire s'installait. On apprenait à connaître les principaux protagonistes, leurs relations...
D'où l'impression de longueur que j'ai ressenti à ma lecture.
Dans la Digue, il y a beaucoup plus d'action. La guerre froide entre Mary-Love et Elinor bat son plein et les coups bas de chacune sont un régal.
Dans ce tome 2 donc, la Digue, les habitants de Perdido, après avoir perdu beaucoup à cause d'une crue exceptionnelle (tome 1) décident de bâtir une digue afin d'empêcher le déchainement des eaux des deux fleuvent traversant la ville, La Perdido et la Blackwater, lors des futures pluies abondantes. La construction de cette digue va animer pendant plusieurs mois la ville et va apporter son lot d'émotions aux habitants : joie, tristesse, peur, colère...
Tout cela sous fond de guerre larvée entre Elinor et Mary-Love ainsi que les alliées de chacune. Car on le sait bien, les ennemis de tes ennemis sont tes amis.
A la fin de la lecture du 1er tome, je me demandais sincèrement si j'allais poursuivre l'aventure avec
Michaël McDOwell. J'ai retenté le coup en me lançant dans la lecture de la Digue, et je ne le regrette absolument pas.
Si les autres tomes sont dans la même lignée, je pense rapidement lire les 4 tomes restants.