AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 876 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La juge en affaires familiales Fiona Maye doit intervenir dans une affaire touchant un jeune homme dont la famille appartient aux Témoins de Jéhovah. Adam Henry est atteint d'une leucémie et s'il ne reçoit pas une transfusion sanguine, il mourra rapidement. Mais cette transfusion est contraire aux convictions religieuses d'Adam et de sa famille. Fiona va rencontrer le jeune homme à l'hôpital pour comprendre son point de vue. Arrivera t'elle à le faire changer d'avis ? Parallèlement le couple de Fiona traverse une très mauvaise passe et la juge est en plein questionnement.
J'avais lu de bonnes critiques de L'intérêt de l'enfant sur un magazine et je trouvais le sujet intéressant. Après ma lecture, je peux dire que ce roman ne m'a pas captivée, je me suis ennuyée car j'ai trouvé l'intrigue bien longue à démarrer. Celle-ci s'essouffle vite à mon avis, je pensais qu'il y aurait plus de profondeur dans les idées et finalement le sujet n'est pas vraiment approfondi, on tourne toujours autour de quelques idées sans avancer vraiment. de plus, je ne trouve pas utile la part importante donnée aux problèmes de couple autour de la sexualité. Pour moi, c'est comme si le roman était construit autour de 2-3 thématiques sans lien entre elles. Donc ce livre m'a laissé une impression très mitigée (heureusement qu'il était court)...
Commenter  J’apprécie          150
3e fois que je me laisse envahir par McEwan : terminé !
ce dernier livre m'a bien agacée.
Commenter  J’apprécie          72
"L'intérêt de l'enfant" a eu bien du mal à intéresser la lectrice que je suis tout simplement parce l'affaire qui aurait pu occuper à mon sens tout le livre est noyée dans les problèmes de couple de Fiona et tout un tas d'autres cas qui sont survolés.

J'aurai aimé comprendre, suivre cette affaire de bout en bout sans parasitage, car je sais que la justice est minutieuse.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          50
Je n'avais jamais lu Ian McEwan jusque là et je ne me serai sans doute jamais penchée sur "L'intérêt de l'enfant" si je n'avais pas vu une chronique de Gérard Collard à qui le livre semble avoir beaucoup plu. Comme il était enthousiaste et que je suis souvent du même avis que lui au final, j'ai foncé m'acheter un exemplaire numérique du livre ... Oué, je suis comme ça ! (je précise quand même que j'ai lu le résumé et tout et tout hein).

A l'âge de cinquante-neuf ans, Fiona Maye est une brillante magistrate à la Haute Cour de Londres où elle exerce en tant que spécialiste du droit de la famille. Passionnée, parfois même hantée par son travail, elle en délaisse sa vie personnelle et son mari Jack. Surtout depuis cette nouvelle affaire : Adam Henry, un adolescent de dix-sept ans atteint de leucémie, risque la mort et les croyances religieuses de sa famille interdisent la transfusion sanguine qui pourrait le sauver.
Avant de rendre son jugement, Fiona décide soudainement de se rendre à l'hôpital pour rencontrer Adam. Mais cette entrevue, au cours de laquelle elle découvre un jeune homme romantique, poète et musicien, la trouble. Désormais impliquée personnellement, la magistrate décide de tout faire pour sauver Adam. Seulement sa décision n'est pas sans conséquences et elle se retrouve unie au garçon par un lien étrange qui pourrait bien causer leur perte.

Et bien une fois n'est pas coutume, je ne partagerai pas l'enthousiasme du libraire de la Griffe Noire sur ce livre là ... Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je me suis beaucoup ennuyée en lisant ce bouquin. J'ai eu beaucoup de mal avec les personnages que je trouve sans saveur et beaucoup trop guindés pour moi. Ce sont de riches bourgeois britanniques, limite ils pourraient se dire "vous" lorsqu'ils s'adressent l'un à l'autre. Ils sont des professions très sérieuses et leur couple est en pleine crise. Mais pffff, ils m'ont gonflé en fait, je n'ai ressenti aucune compassion et, au final, aucun intérêt envers eux.

Ce qui m'a réellement plu dans ce livre, ce sont les affaires sur lesquelles Fiona doit statuer. J'ai trouvé certain cas plutôt effrayants, certes nous sommes dans une fiction mais j'imagine que ce genre de problèmes familiaux arrivent bien plus souvent qu'on ne le pense. J'ai été touchée par les jumeaux siamois par exemple mais en revanche, le "cas" d'Adam sur lequel porte la majorité du récit a fini par m'agacer.

Mais le très gros bémol du livre, c'est la plume de Ian McEwan. Comme c'est la première fois que je le lis, je n'ai pas de point de comparaison possible mais j'ai trouvé son écriture très pénible et très lourde à lire. le style est très vieillot, les descriptions sont pesantes. J'ai eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture à cause de ça, moi qui aime les plumes fluides j'ai été servie !! le livre dans sa version papier ne comporte que 230 pages il me semble et pourtant j'ai mis plusieurs jours pour en venir à bout parce que je ne parvenais pas à maintenir mon intérêt trop longtemps ...

Bref, déçue ...
Commenter  J’apprécie          50
Encore une fois, une 4ème de couverture m'a sacrément induite en erreur. Sans avoir vu le film, j'ai décidé de lire L'intérêt de l'enfant, dont le titre m'a laissée penser que le thème était clair et évident… Sauf qu'il n'occupe, grosso modo qu'une trentaine de pages dans un bouquin qui en compte 235, version Folio, et arrive autour de la… centième !

Jugez par vous-même, 4ème de couv.

« Fiona Maye, juge spécialisée en droit de la famille, est passionnée par son travail. Elle en délaisse son mari, surtout depuis l'affaire Adam Henry. Cet adolescent de dix-sept ans est atteint de leucémie, mais les croyances religieuses de ses parents interdisent toute transfusion sanguine. Les médecins s'en sont remis à la cour. Après avoir entendu les deux parties, Fiona se rend à l'hôpital. Mais la rencontre avec Adam s'avère troublante et, indécise, la magistrate peine à rendre son jugement… Dans ce court roman, Ian McEwan allie avec justesse la froideur de la justice à la poésie qui imprègne ses personnages. Dans un style limpide, il crée une ambiance oppressante et déploie une étonnante complexité thématique. Les certitudes se dérobent : où s'arrête et où commence l'intérêt de l'enfant ? »

L'histoire d'Adam Henry, son cas assez tragique, n'est absolument pas le coeur de l'intrigue. Et la juge n'a aucune difficulté à rendre son verdict ! En revanche, on a droit à une énième description d'un couple de CSP+, britannique et sexagénaire, en train de se disloquer, pour finalement se reconstruire.

En résumé, le mari a un désir fou de batifoler une ultime fois. À défaut de pouvoir le faire avec sa légitime, il a opté pour une jeunette, afin de vérifier que sa libido est toujours en état de fonctionnement avant de sombrer dans la sénilité du dernier âge. Cette obsession a pour conséquence d'affaiblir considérablement ses neurones d'universitaire distingué.

En face, l'épouse, très digne, très froide, quasi psychorigide, n'a plus guère envie de faire des galipettes. Magistrate, elle pense surtout à son job avec un grand « J », nous la joue « pur esprit et droiture inflexible » en plongeant le nez dans ses dossiers pour ne pas contempler le désastre qu'est devenu son couple ; dossiers dont le récit clinique et argumenté se révèle être la partie la plus intéressante du roman, même s'ils n'ont pas grand-chose à voir avec le « sujet » du livre, qu'il soit au final le drame vécu par Adam ou la vie conjugale de deux sexagénaires.

Pourtant, qu'un jeune homme de presque 18 ans refuse une transfusion sanguine qui le sauverait sans doute, parce que sa religion le lui interdit, cela valait quand même autre chose que ce récit ennuyeux, au démarrage interminable, ne dépassant jamais la troisième et rétrogradant très – trop – vite au point mort, sans jeu de mots ! 😤

Témoin de Jéhovah comme ses parents, Adam considère l'acte de transfusion comme une souillure et attend la mort comme le choix de Dieu. Soit. Lors de la rencontre avec la juge, celle-ci ne parvient à aucun moment à entamer ses convictions de croyant et finalement, c'est sa seule conscience de magistrate qui décide de l'avenir d'Adam. Elle choisit la vie, bien évidemment, et sauve le malade malgré lui.

On aurait aimé en savoir plus sur Adam, faire au moins sa connaissance, entrer à minima dans son cerveau, comprendre sa personnalité, ses doutes et ses enthousiasmes d'adulte en devenir. C'est lui le personnage intéressant, davantage que Fiona, à l'existence si banale, organisée et sans âme. Même la musique, classique ou jazz, elle l'intellectualise à outrance ! Bref, elle est très ennuyeuse. Mais Adam n'est que rapidement dépeint par son père ou une assistante sociale débordée.

Arrive ensuite une troisième partie foutraque, durant laquelle le mari confus revient, la tête (et la queue) basse, tandis que l'épouse méritante continue son boulot, appréciée par ses pairs. Adam fait une rapide apparition. Il a renié sa religion et poursuit Fiona de son admiration, voire de son adoration. Il lui déclame sa flamme dans des poèmes. On a bien compris comment fonctionnait la dame ; elle l'envoie sur les roses, c'est-à-dire qu'elle se la joue « je ne réponds pas à tes missives », et quand il fait irruption dans sa vie de manière intempestive et improbable, on a droit à un très léger baiser fatal qui conduit Adam à la mort.

Et voilà-ti pas que le couple se rabiboche sur un concert, et sur ce décès !

Bref, encore un roman ennuyeux, sans aucun relief, encensé par la critique, qui semble aimer tout et n'importe quoi. Je ne comprends décidément pas les goûts (ou complaisances ?) de ces professionnels du livre et je vais continuer à me méfier de leurs recommandations enflammées. 😉
Lien : https://agnesboucherdotcom.w..
Commenter  J’apprécie          43
Opération Sweet Tooth m'ayant conquise, c'est enthousiaste que j'entame la lecture du dernier roman de McEwan. Cet orfèvre du style narre le cas de conscience de Fiona Maye, juge aux affaires familiales, laquelle doit décider du sort du jeune Adam, adolescent presque majeur nécessitant en urgence une transfusion sanguine que ses croyances religieuses proscrivent.
Pourtant L'intérêt de l'enfant (titre sans grâce…mais traduction plutôt fidèle de Children act) ne semble pas toujours au coeur de l'intrigue qui s'égare entre la crise de couple vécue par l'héroïne et des dossiers épineux qu'elle a pu traiter. Quelques passages se distinguent comme les rencontres entre la magistrate et l'adolescent ou un dénouement très bien orchestré, mais, j'y ai trouvé pour ma part …assez peu d'intérêt !
Commenter  J’apprécie          30
La magistrate & l'enfant.

Ian McEwan raconte que grâce à l'un de ses amis magistrat, il s'est rendu compte que les jugements des Juges aux Affaires familiales regorgent d'histoires romanesques ; il est vrai qu'habituellement les auteurs semblent plus inspirés par la lecture de la rubrique des faits divers et les comptes-rendus des audiences pénales…
Je ne peux que partager ce point de vue qui rend hommage à ces magistrats rarement en pleine lumière et qui pourtant sont les spectateurs du quotidien de beaucoup d'entre nous (qui rappelle les juges d'instance de « D'autres vies que la mienne »).
Le titre « L'intérêt de l'enfant » ne pouvait que m'interpeler. C'est une notion que les praticiens du droit de la famille connaissent bien, enfin connaître est un bien grand mot ! le lecteur peut en prendre conscience lors sa lecture : quel est l'intérêt de l'enfant ? Vaste débat aux contours flous et fluctuants.

Fiona MAYE est Juge aux affaires familiales. Son quotidien va être bousculé par le départ de son mari lorsqu'elle est saisie du dossier du presque majeur Adam Henry, témoin de Jéhovah, atteint d'une leucémie et dont les parents s'opposent à une transfusion sanguine qui pourrait le sauver.

J'irai droit au but : contrairement à ce que pourraient annoncer mes propos préliminaires, je me suis ennuyée !
Pourtant tous les ingrédients étaient présents pour que je passe un bon moment…
Que l'héroïne est antipathique : elle est froide et désincarnée. Cela donne un livre plat, dans lequel je ne suis pas entrée.
Heureusement que la fin m'a un peu réconciliée avec l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          30
Je suis passée à côté. C'est touchant et la quatrième était prometteuse. Mais cela ne m'a pas touchée. Aucun lien ne s'est créé entre la juge et moi. J'ai trouvé ça très égoïste au final. Pas les decisions des différents protagonistes, non, mais le style d'écriture. Je me suis perdue dans les souvenirs d'affaires judiciaires, n'ai pas compris la crise de ce couple et encore moins le tournant de cette histoire.
Quelle drôle d'idée de faire lire ça au cours de français à des adolescents de 15 ans ! Ca doit bien leur passer au dessus de la tête toutes ces considérations de vieux couples !
Commenter  J’apprécie          23
Histoire d'une juge de la jeunesse qui se voit confrontée à une grosse crise dans son couple et, en même temps, à une affaire compliquée: faut-il accéder à la demande de l'hôpital de transfuser un jeune adolescent de 17 ans, témoin de Jehovah, ou suivre les parents qui refusent la transfusion. le style est fluide, l'écriture agréable mais le détail de plusieurs jugements et les digressions m'ont profondément ennuyées. Je n'ai donc absolument pas adhéré.
Commenter  J’apprécie          21
Malgré un point de départ intéressant (en Angleterre, une juge aux affaires familiales confrontées à de nombreux dilemmes dans ses affaires quotidiennes, dont le cas d'un jeune homme témoin de Jéhovah donc ne pouvant recevoir certains soins vitaux) et un contexte très actuel, je n'ai pas compris "l'intérêt de ce livre". En effet, les focus sur la vie de couple de la juge, au lieu de lui donner un aspect plus humain, alourdissent le roman d'un côté sentimental et limite eau-de-rose dont on se serait bien passé. Pire : j'ai trouvé le style du roman presque navrant, très plat, cela nuit à l'histoire ! Enfin, si la première partie, centrée sur les affaires diverses et surtout celle d'Adam, reste intéressante en tant que reflet du monde juridique actuel, la suite se perd en lenteurs, avec, décidément, des airs de roman sentimental...
Au final, une vraie déception, et sur le fond, et sur la forme, d'autant plus que j'avais bien aimé "Sur la plage de Chesil", et n'ai rien retrouvé dans ces pages-ci de la finesse dont je crois me souvenir...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1656) Voir plus



Quiz Voir plus

Test

ds

d
d
d
d

1 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Opération Sweet Tooth de Ian McEwanCréer un quiz sur ce livre

{* *}