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3,64

sur 501 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai fini ce livre parce qu'il était très bien écrit (très très très bien écrit, d'ailleurs, avec le style calibré et sans émotion d'un parfait ouvrier des mots) et parce que je voulais quand même savoir où l'auteur nous conduisait, du fait qu'un suspense diabolique était annoncé par la quatrième de couverture. Mais, au final, c'est 350 pages qui auraient pu se réduire à une centaine. Et de suspense, il n'y en a pas l'ombre.
Il y a pourtant quelques passages intéressants, comme la visite que rend le personnage principal à sa mère, dans la maison de retraite où elle végète. Mais on les oublie vite tellement il y a de longueurs et de détails totalement superflus. On apprend notamment comment opérer un oedème au cerveau, comment mener une partie de squash, comme jouer du blues, comment préparer une matelote de poisson... En gros, en lisant ce livre, on fait l'économie d'un manuel d'anotomie, d'un précis de neurochirurgie, d'un livre de cuisine, d'une anthologie de la poésie anglaise, d'un guide touristique sur l'Ariège, d'un manuel de squash... sans parler de l'économie de temps énorme que l'on fait en découvrant, de loin en loin, des phrases qui reprennent tout ce qui a pu se dire depuis quelques années pour condamner ou, au contraire, justifier la guerre en Irak. Ainsi, pas la peine de lire les journaux : Ian McEwan nous en fait un condensé dans son roman, en recréant des dialogues entre des pro et des anti-guerre pour composer un fabuleux patchwork de phrases toute faites.
Au bout du compte, le suspense annoncé par la quatrième de couverture est totalement inexistant, puisque ce qui se passe à la fin (le prétendu dénouement d'un problème posé au départ) tombe comme un cheveu sur la soupe après des pages interminables de digressions et de descriptions, et tout s'achève dans des rebondissements saugrenus et peu crédibles (voire ridicules).
Finalement, on peut juste saluer le travail énorme que cela a dû demander à Ian McEwan... comme on salue le travail bien fait d'un peintre en bâtiment. Personnellement, je préfère trouver dans un roman la même émotion que celle que peut procurer un tableau de maître. Même si les peintres en bâtiments sont tout aussi méritants.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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Samedi est le deuxième Ian McEwan que je lis et après avoir dévoré Opération Sweet Tooth, j'ai été franchement déçue par ce roman.

Je me suis ennuyée de A à Z et j'attendais avec impatience ce fameux suspens qui ne ferait que monter crescendo sans jamais le percevoir excepté durant les vingt dernières pages. Donc 384 pages de lenteur à mon goût. L'auteur se sert de ses personnages et de son histoire pour exprimer des idées, des opinions, pour décrypter la guerre d'Irak vu par les Anglais mais j'ai eu l'impression de lire un récit, un essai, plutôt qu'un roman.

Les personnages ne m'ont pas intéressé plus que ça et l'histoire non plus. Grosse déception.
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Que je suis déçue. J'ai adoré "l'intérêt de l'enfant" et j'ai donc commencé la lecture de ce nouveau roman avec enthousiasme. Mais que c'est long : les digressions et les pensées du personnage principales nuisent nettement au rythme du récit. c'est dommage car le style est précis et très réaliste . Les réflexions de ce chirurgien sur sa profession , sur sa relation aux autres, sur ses enfants sont d'une grande sensibilité et d'une justesse remarquable. le déroulement de cette journée "extra"ordinaire ne manque pas de rebondissement mais je m'ennuie... et donc alors que je m'y refuse généralement j'ai abandonnée avant la fin.
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En voilà un drôle de roman... Ayant eu de bonnes critiques et des recommandations d'autres personnes sur ce roman, je l'ai trouvé en poche et j'ai commencé à le lire, il y a plus de 6 mois. Il raconte l'histoire de Henry Perowne, neurochirurgien à Londres dans une journée de Samedi.... au bout de 150 pages, j'ai calé, impossible de s'intéresser vraiment aux états d'âmes de cet homme. J'ai laissé donc le bouquin de côté pendant quelques mois.

Ne m'avouant pas vaincue, je m'y suis remise (après qu'on m'ait encore dit : "si si tu verras il est bien ...") et j'ai fini par en venir à bout... mais quel ennui. Car bien sûr pour ne raconter qu'une journée dans un roman, il faut bien meubler par autre chose et les digressions plus ou moins intéressantes des pensées du personnage principal, ne suffisent pas à nous distraire de l'ennui provoqué par cette lenteur dans le propos... 400 pages avant qu'il ne se passe quelque chose digne d'intérêt... Bref vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce roman. Je n'ai pas su y voir la "crise existentielle d'un homme par rapport à sa propre fragilité d'occidental ...blablabla...". Donc à moins que vous ne soyez adeptes de romans russes comme la Cerisaie de Tchekov où il ne se passe absolument rien, je vous conseille de passer votre chemin.
Pour ma part, je cherche encore l'intérêt de ce livre... Ah si peut être puis-je saluer la performance de l'auteur d'avoir tenu autant de pages pour une seule journée...
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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On m'avait promis du suspens, j'ai bien cherché puisque malgré un ennui profond je suis allée jusqu'au bout de ce livre, mais je ne l'ai pas trouvé. le suspens est quasi inexistant, il apparait brièvement vers la fin de ce roman, mais alors très brièvement... A la place j'ai trouvé d'interminables réflexions sur la vie de son principal personnage, le neurochirurgien, qui durant ce samedi, se plonge dans son passé, évoque sa femme et ses enfants et sa vie professionnelle. Une réflexion sur le monde occidentale??? Où ça? Rien de bien profond et accrocheur alors... Rien qui ne fasse vraiment réfléchir. Ce livre est écrit d'une façon vraiment décousue, comme si Ian McEwan y avait jeté des ébauches d'idées et les avaient reliées les unes aux autres sans aucune transitions... Si j'osais je dirais.. allez j'ose: je trouve ce roman chiant et inachevé.
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Rasoir et sans humour à mes yeux
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