Citations sur Comme si c'était toi (50)
Ils avaient assez de points communs pour que leur relation soit confortable, et assez de différences pour qu'elle reste intéressante.
La moindre chanson à la radio lui parlait ; la moindre pensée la ramenait à James; la moindre tâche quotidienne et monotone lui rappelait qu'il n'était plus là.
Comment une absence pouvait-elle être aussi bruyante? Il était partout depuis qu' il n'était plus là.
- il a dit qu'il regrettait d'avoir perdu autant de temps à avoir peur. (...)
Nous avons peur de toutes sortes de choses qui ne nous tueront pas, non ? Des choses que nous nous efforçons d'éviter toute notre vie. Et puis, quand la fin approche, nous comprenons que ce que nous aurions dû redouter c'est de passer notre temps à essayer de les éviter.
James tendit un bras et s'avança vers elle.
- Mais oui, bien sûr. Prenez moi dans vos bras histoire de ne pas me voir pleurer, dit-elle, plaisantant à moitié, avec les derniers sons que put produit son larynx.
- C'est pour que vous, vous ne me voyiez pas pleurer, andouille, marmona James d'une voix sourde en l'agrippant si fort qu'elle en eut presque le souffle coupé.
L'amour est la drogue par excellence. C'est un opiacé, un analgésique censé soulager de la solitude de la condition humaine. Et, comme tous les antidouleurs, il engourdit les sens. Nous appelons amour le moment où nous trouvons quelqu'un, mais où nous nous perdons nous-mêmes.
- Ce rire m'a manqué. Pour être honnête, j'aurais peut-être tenté ma chance plus tôt si j'avais su que je te plaisais.
- Oh, ben, pas vraiment, en fait. Disons que je ferme les yeux et me concentre sur ta personnalité pétillante.
Anna n'était même plus déçu. "Déception", c'était la sortie d'autoroute précédente.
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Elle pourrait peut-être finir par les aimer, ses cardigans, étant donné qu’elle appréciait désormais la personne qui les portait. Elle fut soudain prise d’une envie irrépressible de remplacer Aggy, de glisser ses bras autour de lui et de le serrer fort. Elle tenta quelques pensées lascives impliquant le déboutonnage de son cardigan, mais sans grande conviction. Cela manquait autant d’érotisme qu’une scène de séduction dans laquelle on aurait défait les bretelles d’une salopette ou roulé des bas de contention.
Après un verre ou deux, elle devenait carrément impudique. D’après Marianne, servir du vin à Clare, c’était comme d’arroser un Gremlin, raconta Aggy.
Désolé si je mets les pieds dans le plat, poursuivit le jeune homme, mais je crois vraiment aux mérites de l’honnêteté. Je suis convaincu que la plupart des relations échouent du fait des mensonges, de l’hypocrisie et de la volonté de chacun de paraître autre chose que ce qu’il est. Il vaut carrément mieux d’entrée de jeu dire : « Je Suis Comme Ça » et être totalement ouvert plutôt que de dire « Waouh » au quatrième rencard.
La douche dorée, vous en pensez quoi ?