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4,14

sur 1218 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dès sa sortie en VO (alors sous le titre de Red, White and Royal Blue), ce roman avait attiré mon attention. Tout d'abord, car il aborde le thème « LGBT » que j'affectionne, mais aussi car il promettait une intrigue royale et une romance « ennemies to lovers » particulièrement intéressantes. le pari est réussi car j'ai passé un excellent moment de lecture !

Dès les premières pages, j'ai plongé au coeur de cette histoire fictive qui nous fait voyager des Etats-Unis en Angleterre, à travers la relation très explosive qui unit d'un côté Alex Claremont-Diaz, fils de la Présidente des USA et de l'autre Henry de Galles, Prince d'Angleterre. Alors que leur inimitié est claire dès le début de l'histoire, les deux hommes sont obligés de simuler une fausse relation amicale afin de calmer les relations entre les deux nations (et par la même occasion faire taire les rumeurs de la presse à scandales) ; cependant, cette stratégie les amène à se rapprocher, apprendre à se connaitre puis à développer des sentiments jusque-là tus (ou inconnus)…

J'ai particulièrement été sensible au développement des sentiments des deux personnages, dont le rapprochement se fait assez tôt dans le récit, mais dont les émotions et sentiments évoluent tout au long du roman. le gros point fort du roman est, à mes yeux, justement l'amour unissant Alex à Henry, retranscrit par Casey McQuiston avec réalisme, passion, intensité et tout ce qu'il comporte comme barrières et obstacles, tout en gardant en mémoire que « l'amour est plus fort que tout ».

La galerie de personnages m'a également beaucoup plu ! Les proches d'Alex en particulier, de sa maman à sa soeur June ou sa meilleure amie Nora, le soutiennent et l'aiment de façon inconditionnelle. La famille britannique est en revanche beaucoup moins ouverte d'esprit (à l'exception de Béa et de Catherine)… Concernant les deux personnages principaux, je les ai bien évidemment adorés ! Si j'ai aimé la confiance, le dynamisme et l'intelligence d'Alex, j'ai cependant un faible pour le tendre et sensible Henry.

Le roman présente malgré tout quelques défauts, notamment certains passages peut-être un peu longuets, ou l'écriture, certes adaptée à l'époque actuelle, mais qui ne m'a pas entièrement convaincue. Cependant, ces éléments ne m'ont aucunement empêchée d'adorer ma lecture !

Je ne peux donc que vous conseiller cette magnifique histoire d'amour LGBT, sur fond de campagne électorale, qui évoque des sujets d'actualité comme l'orientation sexuelle, l'influence de la presse, le poids des conventions, le harcèlement sexuel, la corruption ou encore la liberté d'expression…Et je peux vous dire que ce roman fait un bien fou !

A lire !
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Un peu comme beaucouuuup de monde, à l'annonce de la sortie du film j'ai eu envie de me plonger dans cette histoire pour découvrir Henry et Alex D abord sur le papier avant de découvrir l'adaptation sur petit écran.

Et bien je n'ai pas été déçue !
J'avais déjà tenté cette lecture à sa sortie il y a quelques années, je n'avais lu que quelques chapitres à l'époque, mais impossible de vraiment rentrer dedans. Et puis, quand le film est enfin sorti, je me suis dit "allez on retente on ne sait jamais" et j'ai vraiment bien fait car j'ai passé un super moment de lecture avec "My dear Fucking prince".

C'est drôle, c'est mignon, c'est engagé.
C'est aussi assez spicy et bien moins sage que ne l'est le roman ahah je ne m'y attendais pas, mais vraiment c'est une histoire d'amour vraiment sympa à découvrir.

Alex est le fils de la présidente des Etats-Unis, Henry quand à lui est un héritier de la couronne Britannique. Les deux ne peuvent pas se voir en peinture et à cause d'un malheureux accident rendu publique par les paparazzis, toute la presse le sait désormais ! Horreur, la campagne de réélection de la mère d'Alex approche et être en froid avec la couronne n'est clairement pas envisageable. Les deux vont devoir se voir à de multiples occasions publiques, faisant semblant de s'apprécier pour les médias... jusqu'à peut-être finir par se prendre à leur propre jeu qui sait ?

On les suit durant une longue période, à travers des événements, par sms, apprenant à se découvrir, à s'apprécier. On les voit tomber amoureux malgré eux et c'était vraiment mignon et drôle. C'est une histoire qui à quand même une grosse partie politique qui d'ordinaire n'est pas un thème qui m'intéresse beaucoup mais qui ne m'a pas du tout fait décrocher ici.

En bref, un très chouette moment de lecture que je vous recommande !

Lien : https://www.instagram.com/bo..
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de base, je devais mettre un 3/5, mais bon, ma persévérance pour aimer ce livre à marché et j'ai plutôt bien apprécié la fin.

Je me suis empressé de le lire avant que l'adaptation en film sorte pour pouvoir faire mon avis sur les 2 et voir les différences.

J'ai beaucoup aimé le début, tout était bien expliqué, et Alex tu vas pas me mentir, j'ai tout de suite vu que ton obsession pour Henry n'était pas juste parce que tu le détestais mais bien parce que tu avais un crush sur lui.
La scène du gâteau était hilarante, et pour le coup c'est vraiment Alex qui à chercher la merde. Mais bon, on va le remercier, car, c'est grâce à ça que le rapprochement a pu arriver.

J'ai beaucoup aimé le perso d'Alex, il est drôle, gentil et franc et j'aime bien le fait qu'il comprend qu'il a mal jugé Henry, que ce n'est pas juste quelqu'un de snob et ennuyant.

Aussi, il s'est rendu compte directement qu'il aimait Henry, on a pas eu droit à des pages et des pages de "est-ce que je l'aime", "c'est quoi ce sentiment que j'éprouve" et bla bla bla, et ça c'est cool !

Après Henry, je l'avoue que quelque fois il m'a énervé, il embrasse Alex et ne lui répond plus, ne lui donne plus aucune nouvelle.
Alex l'a facilement pardonné mais moi je l'aurai fait poiroter. Surtout que j'aurai aimé qu'il y ai une discussion entre eux deux quand ils étaient dans le salon rouge autre qu'une scène intime.

Bon, je comprends que Henry soit perdu et qu'il ne sache pas quoi faire vu que c'est le prince d'Angleterre, mais il faut qu'il sache qu'il n'est pas tout seul et que Alex est là aussi pour l'aider.

J'aime beaucoup aimé leur mécanique, c'est marrant, ils ont tous les deux du répondant, ce qui crée des scènes comiques comme la scène des dindons.

Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de scènes intimes et pas beaucoup de discussions, surtout que ça devenait un peu répétitif.

Le milieu du livre m'a paru long, il y avait beaucoup de longueurs, beaucoup de politique, ce qui, je l'avoue n'est fort point ma tasse de thé.

Ah oui, et gros inconvénient pour moi, c'est que les chapitres sont beaucoup trop longs, ce qui m'a quelque fois un peu ennuyé.

Néanmoins,j'ai nettement plus apprécié à partir de la maison de campagne, ils étaient mimi ensemble, bon à part quand Henry est parti et laisse Alex tout seul.

J'ai aussi beaucoup aimé quand ils étaient là l'un pour l'autre, ils se soutenaient et arrivaient à calmer les angoisses de l'autre.

Un moment qui m'a atrocement plu, c'est quand leur relation à fuité dans les médias et que la mère d'Alex lui demande s'il aime Henry et qu'il lui répond oui et que sa mère lui dit "qu'ils aillent se faire foutre alors" (ou un truc du genre). A ce moment là, la mère d'Alex est remonté dans mon estime.

Pour finir, Nora, June sont des personnages que j'apprécie, chacune était là pour Alex et même pour Henry, marrant les moments où ils étaient tous les quatre.

Hâte de voir l'adaptation en film (dans 4 jours !)

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J'avais envie d'un truc un peu léger, une histoire d'amour facile dont j'étais à peu près sûre que cela ne finirait pas en drame, et ce roman a bien rempli le job!
Je n'irai pas prétendre que c'est de la grande littérature, et ça reste très anglo-saxon dans sa façon d'envisager le monde, mais c'est un moment de lecture pas prise de tête et plutôt fort agréable.
De quoi ça parle?
Et bien d'Alex, fils de la première femme présidente des États-Unis. Celui-ci a dans le nez, depuis plusieurs années, l'un des petits fils de la reine d'Angleterre, depuis qu'il l'a croisé aux jeux olympiques alors qu'il n'était encore que le fils d'une candidate à la Maison Blanche.
Au passage, je sais, c'est ridicule de tiquer sur ce genre de détails, j'aurais bien aimé que l'autrice prenne plus de 15 secondes pour ses recherches sur la famille royale britannique et comment diable ça marche, les titres, car même moi je sais qu'Henry ne devrait pas être prince de Galles, ce serait sa mère qui serait princesse de Galles. Mais clairement l'autrice est beaucoup plus intéressée par les méandres de la politique américaine que par le reste du globe, qui n'est qu'un décor.
Passons.
Alex déteste Henry, donc, jusqu'au moment où après un scandale au mariage du frère de celui-ci, ils sont enrôlés dans un plan conjoint pour limiter les dégâts. Et ce qui devait arriver arriva, c'est donc une histoire d'amour, contrariée par les circonstances et les épreuves que les tourtereaux doivent affronter.
C'est de la littérature jeunesse, manichéen, un peu facile, mais en ces temps difficile, pour quelques heures c'est agréable d'évoluer dans une histoire dont on sait que ça finira bien, où les méchants sont punis et où les Etats-Unis n'auraient pas élu Trump!
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J'ai passé un agréable moment en compagnie d'Alex et d'Henry ainsi qu'avec les personnages secondaires. J'ai bien aimé la naissance de la romance, car l'auteure nous narre toutes les étapes d'une relation amoureuse avec, c'est haut et c'est bas. Il y a aussi beaucoup d'humour, seul petit bémol des passages de politique qui alourdissent le récit et des chapitres un peu long, sinon, dans l'ensemble, ça a été.
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Red, white and royal blue (ne parlons pas du titre choisit pour l'édition française, je préfère croire à une hallucination collective) relate l'histoire d'Alexander, fils de la présidente des États-Unis, et de Henry, prince d'Angleterre. On nous les présente d'abord comme des ennemis, mais ils vont bien sûr dépasser ce cape pour tomber amoureux l'un de l'autre. de nombreux thèmes sont traités, comme le coming out, l'impact qu'une telle relation pourrait avoir sur la politique etc.

Je pense que pour apprécier ce livre, il faut vraiment savoir à quoi s'attendre. Si vous cherchez une romance ennemies to lovers, je déconseille ce livre fortement, parce que leur inimitié disparaît au bout de quoi, 50 pages? Peut-être un peu plus, mais pas beaucoup.
Personnellement, je cherchais vraiment une romance gay classique, bien clichée, bien « on s'embrasse mais ça veut rien dire n'est-ce pas ? », bien « je ne fais que penser à lui mais je ne suis pas du tout gay », et j'ai été servi. Je cherchais à soupirer devant des jeunes adultes un peu stupides qui n'ont jamais entendu parler de communication, un truc facile à lire où on se moque des personnages mais où ça reste plaisant, et c'est exactement ce qu'est ce livre.

Ce que j'ai vraiment aimé, c'est la construction de la relation. On voit vraiment leur complicité se nouer, comme avec les échanges de mails ou l'épisode de la dinde (je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler mais c'était très drôle). C'est un des gros points forts du roman, et l'idée d'inclure des extraits de lettres d'amour de personnes queers (bien que le terme soit anachronique) était vraiment une bonne idée. J'ai aussi beaucoup aimé les références à Hamilton, étant un fan absolu de la comédie musicale qui relate le parcours du père fondateur en question. J'adore les références culturelles dans les livres, et j'ai été servi dans celui-là.

Au niveau de ce qui m'a dérangé, je dirais surtout la façon dont les informations sur les personnages nous sont dévoilées. C'était vraiment artificiel. Voilà un exemple qui ne spoil rien :

« Dis-moi, tu sais si Maxine est à Washington en ce moment ?

— Tu veux dire notre chère élue démocrate à la Chambre des représentants pour la Californie, Maxine Waters ? grommelle Luna, la tête penchée sur le côté. »

Je comprends l'idée, donner des infos sur un personnage en intégrant la présentation dans un dialogue ça peut être bien, mais j'ai trouvé que la manière dont c'était fait était vraiment pas naturel. Et si c'était fait une fois dans tout le livre, ça passerait, mais c'est à chaque fois qu'on nous présente un personnage. Surtout que l'auteurice sait le faire bien mieux, comme au début du roman quand June est présentée ainsi (encore sans spoil):
« Dans la maison où tous deux ont grandi, au Texas, leurs chambres étaient disposées exactement de la même façon, de part et d'autre d'un couloir. À l'époque, pour connaître la passion du moment de June, il suffisait d'observer ses murs. À douze ans, elle les avait tapissés d'aquarelles et, à quinze, de calendriers lunaires et de tableaux des cristaux de guérison classés par type. À peine un an plus tard, changement complet de décor : on pouvait, cette fois, y découvrir un cocktail composé d'articles du magazine littéraire The Atlantic , d'un fanion de l'université du Texas à Austin, de portraits de la féministe Gloria Steinem ou de l'écrivaine Zora Neale Hurston et, pour faire bonne mesure, de plusieurs textes de l'activiste Dolores Huerta. »

Je trouve cette façon de faire plus naturelle, en plus d'aider à planter le décor ou donner des infos sur le caractère du personnage. Cela dit, pour avoir déjà lu un livre plus récent de Casey McQuiston, je sais que c'est quelque chose qui s'améliore (et tant mieux).

Quelque chose que j'ai beaucoup aimé, c'est aussi l'évolution des personnages principaux. Au début j'aimais beaucoup Henry, puis je l'ai vraiment détesté (il se montre quand-même très stupide), et je l'ai de nouveau aimé vers la fin quand il a reprit son destin en main. Quant à Alexander, je le trouvais insupportable au début (il n'est vraiment pas le sex symbol qu'il pense être), mais j'ai eu de l'empathie pour lui à partir du milieu du roman.
Et heureusement que c'est le cas pour les personnages principaux, car les personnages secondaires sont très stéréotypés. Ce que j'ai aimé pour les personnages principaux, c'est qu'on apprend à les connaître au-delà de l'image qu'ils ont dans les médias. Pour les personnages secondaires, j'ai trouvé qu'ils étaient de purs archétypes sans beaucoup de profondeur. C'est un peu dommage, puisque l'un des thèmes abordés est la façon dont Alex apprend à se faire de vrais amis.

Pour finir, certaines formulations étaient un peu bizarres, mais je ne sais pas si ça vient de la traduction (qui est pourtant très bien le reste du roman) ou du style de l'auteurice. Un exemple ici (qui spoil un peu donc ne lisez pas si vous ne voulez pas être spoilés):

« Alex se perd dans le ballet des lèvres de son compagnon sur les siennes – qui tantôt explorent, tantôt pétrissent, tantôt se pressent –, il se délecte de leur nectar. « 
« Pétrissent »? « Nectar »? Dans quel but ?
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Un roman que j'avais envie de découvrir après avoir adoré le film sorti sur Amazon Prime Vidéo. Et franchement, j'ai pris autant de plaisir de le lire...



L'histoire est celle d'Alex, le fil de la Présidente américain, qui a malheureusement comme ennemi le Prince Henry d'Angleterre. Tout aurait pu en rester là si ces deux protagonistes n'avaient pas entraîné un incident diplomatique, qui remet en cause la présidence américaine, mais aussi la bonne entente entre les Anglais et les Américains. Ils vont alors devoir réparer cela rapidement. Ce qu'ils n'avaient pas calculé, c'est que leurs sentiments vont se développer autrement par la suite...



Dès les premières pages, je n'ai eu aucun problème à me plonger dans cette histoire. Il faut dire que j'adore ce type de romance, qui se développe dans un contexte beaucoup plus politique. Puis, j'ai trouvé que les thèmes abordés étaient extrêmement intéressants avec tous les clichés qui vont avec ces thèmes. Et enfin, j'ai adoré le côté très poétique quand nos deux personnages principaux échangent des mails, des paroles, etc.



Et la fin est vraiment comme je m'y attendais - vu que j'ai vu le film. Cependant, cela ne m'a pas empêché de l'apprécier d'autant plus et de réellement comprendre ce qu'ils ressentent à ce moment précis.



Du côté des personnages, Alex est un personnage qui a beaucoup de caractère et qui sait ce qu'il veut. Cependant, lorsque des sentiments nouveaux naissent, on voit bien qu'il est un peu perdu et qui ne sait pas trop comment les gérer. Néanmoins, j'ai trouvé qu'au fil des pages, il assumait de plus en plus qui il était, même si cela devait remettre en question son avenir. Parfois, il vaut mieux suivre le chemin qui nous ressemble le plus qu'aller où les gens désirent nous voir.



S'agissant du Prince Henry, il est beaucoup plus réservé - comme un Anglais en somme. Il n'assume vraiment pas ce qu'il est et reste bloquer dans les protocoles de la Couronne d'Angleterre. Mais à chaque fois qu'il va voir Alex, ce dernier va le pousser dans ses retranchements. Cela va permettre de réellement se dévoiler, même s'il reste très discret, voir trop discret à mon goût, même à la fin.



S'agissant du style de l'auteure, il faut savoir que ce n'est pas classiquement écrit à la première personne, alors cela peut en décevoir certains. Cependant, je n'ai pas mis longtemps à m'habituer à cela et j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir la plume de l'auteure.



En général, une romance M/M surprenante entre un Américain et un Prince d'Angleterre qui nous fait passer du rire aux larmes en un instant.
Lien : https://www.fifty-shades-dar..
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La vendeuse à la caisse de Cultura et moi-même étions d'accord : "Tiens, c'est original ça, comme idée de départ, un prince et un fils de présidente des USA qui fricotent !" "Je ne vous le fais pas dire ma petite dame !" Mais honnêtement, je n'attendais rien de ce gros pavé de 600 pages, si ce n'est une banale romance niaise, vite lue et vite oubliée, mais qui me ferait passer un bon moment.

En fait, c'est un peu ça, mais aussi un peu plus encore. Vite lue, oui, mais pas vite oubliée. J'étais accrochée à ce bouquin quatre nuits durant sans pouvoir le lâcher. Cette histoire a tout de la romance MxM qu'on retrouve dans les fanfictions populaires, mais on sent une certaine maturité chez l'autrice qui fait plaisir.

Nos deux golden boys sont des Gary Stue à souhait, mais qu'est-ce que je les ai aimés ! J'ai vu passer quelques critiques disant que le bouquin est cool mais traîne en longueur. C'est vrai, mais après réflexion, c'est plutôt plaisant ! On prend le temps de s'immiscer dans la relation d'Alex et Henry, tout est complètement improbable du début à la fin mais on se prête totalement au jeu. C'est un roman très feel good, avec des moments émouvants, des moments super drôles, des moments sexy. C'est assez marrant parce qu'on passe notre temps à stresser en se demandant à quel moment ça va merder, parce que les enjeux sont quand même énormes, mais les petites pirouettes des personnages permettent une légèreté bienvenue qui éclipse ces quelques moments d'angoisse.

Bref, un bouquin joyeux, avec des sujets intéressants qui sont abordés plus ou moins en surface. Une partie plus "politique" qui est sympa aussi. On sent que l'autrice maîtrise son sujet de ce côté-là (en tant que bonne française, je n'y pige vraiment que dalle à la politique américaine et aux élections présidentielles et franchement, ce livre m'a aidé à y voir plus clair, qui l'aurait cru haha).

Quelques plot twist convenus mais à part ça, c'était vraiment une chouette découverte que je recommande aux amateurs et amatrices du genre !
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Un immense merci aux éditions Lumen pour l'envoi de ce roman.

C'est une histoire qu'il me tardait de découvrir, un livre qui me faisait miroiter intrigues politiques et royales mais aussi une romance « ennemies to lovers » que j'affectionne particulièrement ! Tout ces éléments me promettait une super lecture. Et bien ! Promesse tenue, les copains, et si au final ça reste plutôt prévisible, j'ai passé un bon moment de lecture.

Je me suis plongée avec empressement dans cette histoire, qui va faire voyager le lecteur entre les Etats-Unis et l'Angleterre. Ici nous allons faire la connaissance de Alex Claremont-Diaz fils de la première femme présidente des États-Unis, et de Henry de Galles, Prince d'Angleterre. Entre ces deux-là, c'est plutôt tendu et leurs hostilités l'un en vers l'autre est flagrante dès le premier chapitre. Cependant un élément va les pousser à faire croire qu'ils sont des amis proches, afin d'apaiser les relations entre les deux pays, et faire taire la presse, qui se donne à coeur joie de leur inimitié…

Commençons par parler des personnages, je les ai adoré. Je dois cependant avouer, qu'au début j'avais un peu de mal avec Alex. Je le trouvais un peu trop tête à claques. Mais au fur et à mesure que j'ai avancé dans l'histoire, je l'ai découvert, sensible, plein d'empathie et très proche de sa famille. D'ailleurs j'ai beaucoup aimé ses proches, que se soit sa maman, sa soeur June ou Nora sa meilleure amie. Leur relation est puissante et ils s'aiment d'un amour inconditionnel.

Pour ce qui est de Henry, c'est sans doute le personnage que j'ai le plus aimé. Je l'ai trouvé d'une grande douceur. J'ai été très sensible à son mal être, au fait qu'il ne peut pas être vraiment lui même, a cause de son rang et de sa famille. Il m'a aussi fait mal au coeur, le fait qu'il soit obligé de jouer un rôle pour ne pas « entacher » la belle image de sa royale famille. D'ailleurs, clairement la famille d'Henry est beaucoup plus fermée d'esprit que celle d'Alex. A l'exception de Béa et Catherine.

J'ai beaucoup aimé comment Casey McQuiston développe la relation entre Alex et Henry, si la romance est, disons le, très rapide, les sentiments, eux, évoluent tout au long de l'histoire. Je les ai trouvé réalistes, poignants et prenants. Et c'est ce qui pour moi, fait la force de ce roman. L'autrice fait passer un très beau message sur la tolérance. Et rien que pour cela cette histoire doit être lu.

J'ai aussi beaucoup aimé l'aspect « politique » du roman, je l'ai trouvé bien expliqué et développé. L'autrice nous dépeint une société quelque peu dysfonctionnelle mais qui s'améliore.

Si j'ai beaucoup aimé l'histoire, je dois avouer que certains petits détails m'ont un peu déranger. Notamment la longueur des chapitres. Certains, sont longs, trop longs a mon goût, et cela fait un peu perdre le rythme de l'histoire. En même temps, c'est un beau bébé de 600 pages, donc qu'il y ait certaines longueurs, ne me surprends pas plus que cela, mais parfois, j'ai eu l'impression que l'on aurai pu les éviter… mais ça ne m'a pas empêché d'adoré ma lecture !

Pour ce qui est de la plume de Casey McQuiston, je l'ai bien aimé, c'est moderne et fluide mais j'avoue que parfois je l'ai trouvé un peu en décalage par rapport à l'histoire et aux personnages.

Pour conclure, c'est une belle histoire qui prône la tolérance, une romance touchante sur fond de politique, qui m'a fait passé un très bon moment. Je vous le conseille !
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"𝑴𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒓𝒆, 𝒋𝒆 𝒎𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒖. 𝑱𝒆 𝒏𝒆 𝒔𝒂𝒊𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒂."
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Que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d'Angleterre devenaient... beaucoup plus que des amis ?
Lorsque sa mère a été élue présidente des États-Unis, Alex Claremont-Diaz s'est aussitôt retrouvé propulsé au rang de prince de la nation. Charismatique, intelligent, charmeur… son potentiel de séduction auprès des millennials est un atout majeur aux yeux de la Maison-Blanche. Seul problème : Alex est l'ennemi personnel du vrai prince, Henry – celui dont la grand-mère règne de l'autre côté de l'Atlantique. Et quand la presse met la main sur la photo d'une altercation entre les deux jeunes gens, les relations anglo-américaines s'enveniment… en pleine campagne de la présidente pour sa réélection !
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Depuis le temps que ce roman est sorti, j'ai enfin craqué lorsque la version collector -absolument magnifique- est sortie. J'ai globalement aimé l'histoire et les sujets qu'elle soulevait que ce soient les questions politiques ou purement personnelles.
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J'ai beaucoup apprécié le personnage d'Henry, qui est bien trop adorable pour ce monde. Enfin, j'ai craqué en lisant les lettres que nos deux amants s'envoyaient et les références historiques dans celle-ci.
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Néanmoins, le livre ne m'a pas provoqué plus d'émotion que ça…Aucun personnage n'était véritablement mauvais, même ceux qui avaient un rôle de "méchant" ne l'était pas réellement; et je n'ai pas réussi à accrocher à toute l'histoire autour de l'élection qui est pourtant importante. Enfin, j'ai trouvé les chapitres trop longs à mon goût.
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