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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'artiste des Dames est un somptueux salon de coiffure où j'irai volontiers faire un petit tour mais certainement pas pour me faire coiffer. le propriétaire est le frère du narrateur et peu présent dans cette histoire. Celui qui tient la vedette, c'est le narrateur. Un magnifique spécimen, comme on en rencontre peu. Fin psychologue après avoir passé de nombreuses années -en tant que patient- dans un asile psychiatrique, une fois revenu à la vie civile il cherche à retrouver sa soeur. Celle-ci est justement mariée au propriétaire du salon, d'où la proposition d'embauche qui arrange bien les petits papiers du beauf, qui a d'autres occupations, bien loin des cheveux. Après avoir remis un peu d'ordre dans ce somptueux salon crasseux, poussiéreux et minuscule où peu de clients viennent (c'est-à-dire aucun), il se retrouve embrigadé dans une sombre affaire et va devoir commettre un vol (bien contre sa volonté mais il lui est toujours difficile de refuser ses services, clientèle oblige -surtout quand elle est bien roulée et maîtrise le chantage, juste un peu). A partir de là Eduardo Mendoza va embarquer le lecteur dans une histoire loufoque, caustique et complètement déjantée avec une belle satire de la haute magistrature de Barcelone. Ce roman a l'aspect du polar avec le burlesque en prime et j'avoue avoir passé un très bon moment de lecture (toutefois, moins drôle que Sans nouvelles de Gurb).
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Ce roman, a été édité en 2001,
après "le mystère de la crypte ensorcelée"1979" "le labyrinthe aux olives"1980  et avant" la grande embrouille"2012.
Notre truculent marginal Canuno, ex escroc , interné en hopital psychiatrique depuis plusieurs années, se voit libéré, expulsé même, son dossier médical est vide. Tous les autres pensionnaires bénéficient du même sort!
Il reprend une vie civile honorable: "gérant" d'un salon de coiffure pour dames.
Jusqu'au jour où apparaissent : " ses jambes (bien faites et tout et tout)".
Et notre héros se trouve embarqué dans un imbroglio policier difficilement compréhensible ( prenez des notes au fil de la lecture car la multitude des intervenants, impliqués, et interferants, brouillent la simple comprehention du récit .
Ne nous leurrons pas : il s'agit en fait d'une critique de la nouvelle société civile, apparue, puis bien installée, deouis la fin de la période franquiste.
Les personnages, véritables guignols, défilent , tous plus ridicules ou sinistres les uns que les autres:
_ Un avocat véreux ,
_ des hommes d'affaires opportunistes, créateurs de sociétés écrans,
_ des éléments féminins , plus ou moins séduisants , assurant le lien  entre les acteurs,
_ un maire (de Barcelone ?) en période pré électorale, véritable pantin, ridicule, malhonnête, et complice: "... ce sont là des choses que je ne dois pas entendre"... .
_ l'etat de délabrement des services collectifs municipaux et sociaux dénoncés (transports collectifs, services municipaux, police, délabrement des hopitaux).
Une mention spéciale concernant les populations émigrées, travailleurs plus ou moins clandestins, noire ou sud americaine, envers qui l'auteur nous fait éprouver une véritable tendresse.
Bon, par ce faux polar, loufoque, truffé de répliques truculentes, E. Mendosa,désabusé, critique cette nouvelle société libérale.
Cet écrit m'a paru, un peu, même beaucoup trop long, et l''intrigue reste difficilement compréhensible .
Donc, à moins que vous ne les ayez déjà lues, je vous recommande " la grande embrouille" ou les 2 premières aventures de Canuno. Ou encore : "sans nouvelles de Gurb" :là, ce n'est plus un marginal qui nous démontre l'absurdité de notre société de consommation, mais un extra terrestre (qui connait tout des humains, hormi ses codes !).
Donc 3/5.
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