AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 42 notes
5
8 avis
4
10 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Carl Belmeyer dîne presque avec vous, tous les soirs. Et ce depuis 3 décennies. Botoxé, toujours cravaté, il vous gratifie de son plus beau sourire. Il fréquente le gratin, refait le monde, sniffe de la coke. Pédant, détestable, sûr de lui, narcissique, provocateur, hypocrite, se croyant infaillible et invincible... mais aimé du public. Mais voilà que son image et celle de sa chaîne est soudain écorchée. En effet, lors d'une télé-réalité, l'un des candidats en gifle une autre. Une mauvaise chute et la mort est filmée en direct devant des millions de téléspectateurs. Pour laver son image et par là-même redorer le blason de son présentateur fétiche, le boss décide de l'envoyer sur le terrain. Un reportage sur la guerre civile au Libéria devrait y contribuer fortement. 

Premier chapitre sur une musique de Megadeth, le ton est donné. Michaël Mention nous dresse le portrait d'un homme détestable qui se croyait intouchable, bien assis dans son fauteuil de présentateur, balançant des sujets aseptisés. Mais, dès lors que monsieur tâte du terrain, ses certitudes, ses croyances et son égo sont mis à mal. Des situations incongrues et inimaginables pour lui, entre terrorisme et manipulation machiavélique, l'homme perd pied, le lecteur son sang-froid. Tout le monde en prend pour son grade dans ce roman profondément noir: les politiques, les émissions de télé et ceux qui les font et les regardent, les grands patrons... Personne n'est épargné sous la plume acerbe de l'auteur. 
Michaël Mention nous offre un roman surprenant, original et très abouti, tant sur le fond que sur la forme. Un scénario implacable, nerveux, caustique et jubilatoire, aux multiples rebondissements, servi par une écriture ciselée, mordante et franche. 
Commenter  J’apprécie          553
" le carnaval des hyènes" est un roman qui vous percute de plein fouet et vous laisse un goût amer dans la bouche. L'auteur, Michael Mention dénonce l'audimat, le monde des médias est retranscrit dans toute sa splendeur; apparences, mensonges, trafics et faux semblants.

L'auteur dénonce également le pouvoir de la télévision, plus précisément la manipulation des journaux télévisés sur le grand public.

Avec le personnage principal, Carl Belmeyer, Michael Mention cible bien ce propos. Présentateur de JT, imbu de sa personne, de grande notoriété et assez égocentrique, va se retrouver sur un terrain plus que glissant puisqu'il doit intervenir dans une zone à risque afin de ne pas perdre l'audimat....

" A Paris, je ne peux pas sortir sans être reconnu. Félicité. Harcelé, pour un autographe ou un selfie. Mais ça comme dit la pub, " c'était avant".



La plume de l'auteur est nerveuse, virulente et assez directe. Il ne mâche pas ses mots: la vérité explose.
Par peur de scandaliser le public, Carl se montre plus rassurant que jamais.

" le carnaval des hyènes" se lit très vite, il n'y a pas de temps mort.
L'intrigue est plutôt prenante, bien ficelée rendant ainsi le lecteur à bout de souffle.

J'ai aimé la façon dont Michael Mention fait chuter Carl; on passe d'une personne détestable, arrogante à un être dont le destin bascule à la réalité.

Les médias dominants sont les hyènes qui nous plomblent et lobotomisent nos cerveaux.

Très bon roman à découvrir, c'est 100% réussi et 200% efficace.

Lien : http://delphlabibliovore.blo..
Commenter  J’apprécie          110
"Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate" pourrait être noté aussi sur le fronton de chaque médias (télé ou papier), avec juste quelques petites adaptations.

Vous qui regardez cette télé, ce journal, oubliez toute espérance d'obtenir la vérité…

D'entrée de jeu, le livre t'uppercute et te rentre dedans violemment. Michaël Mention ne prend pas des gants pour dire tout haut ce que peu de gens pensent tout bas (la majorité étant des moutons suiveurs, On pense pour eux) sur les médias qui nous manipulent, sur la société, les polémiques, les grands faits d'actualité, la politique,…

La plume est incisive, trempée dans l'encre du réalisme, dépouillée de tout artifices dont la télé nous a habituée.

Au moins, l'auteur ne vend pas du temps de cerveau disponible pour une célèbre boisson gazeuse. Non, lui, il secoue le cocotier. Réveillez-vous, pauv'cons !

Que ceux qui nourrissaient encore des espérances sur la télé – le monde et tout le reste – ouvrent le roman avec douceur, des fois que la vérité, brûlante comme de l'acide, ne leur explose à la gueule.

Pour moi, ce fut une jouissance de voir par écrit – au travers du personnage de Carl – le fond de mes pensées sur l'actualité, les médias et sur les journaux, qui, pour la plupart (tous sauf 3 ou 4), appartiennent maintenant à des gros groupes industriels (ou des familles), perdant de ce fait leur rôle de Quatrième Pouvoir, pour mon plus grand désespoir.

Les médias, aux bottes des puissants qui l'utilisent comme un bon chien fidèle, celui qui n'ose mordre la main de celui qui le nourrit. Ces hommes d'affaires, propriétaires, lui faisant remuer la queue selon leurs désidératas pour mieux satisfaire leur égo surdimensionné.

N'allez pas croire que durant 220 pages l'auteur casse du sucre sur le dos des médias, du peuple soumis, des moutons qui la regardent, des politiciens qui l'utilise… Non, ce serait réducteur parce que le roman est bien plus subtil que ça.

Non, pas la peine de ma supplier, je ne dirais rien de l'histoire, ne voulant pas vous la dépuceler, ça vous gâcherait votre plaisir. Sachez juste que vous aller voyager et boire un petit noir bien serré.

Pour moi, je me suis prise un pied intégral, dévorant l'histoire, me gavant de l'écriture de Michaël, adorant détester certains de ses personnages, travaillés, profonds et nous réservant bien des surprises.

Un grand moment de lecture et un pied magistral avec 220 pages. C'est peut-être guerre épais (mwarf), mais ça fait de l'effet ! Et du bien par où ça passe.

Comme on a dit avec l'ami Gruz, "Les hyènes ricanent, le carnaval passe".

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          60
Jubilatoire ! "Le carnaval des Hyènes" est une satire féroce mais réaliste du monde audiovisuel actuel qui s'inscrit dans une histoire d'espionnage classique où on y retrouve espions doubles voire tripe , femme fatale et violence à gogo. Un récit très rythmé et vif mais pas que . L'émotion et la réflexion sont de la partie mettant ce roman un cran au-dessus du simple roman d'aventure.
" le carnaval des hyènes" dénonce la course à l'audimat où tous les coups sont permis et le monde des médias avec ses mensonges et ses manipulations de l'info sont dépeints sans complaisance .
Une charge féroce doublée d'un su polar intelligent, bien construit et plaisant à lire avec des personnages qu'on adore détester tant ils sont odieux . Pas certain que Michael Mention soit invité souvent aux journaux télévisés pour la promo de son bouquin ..
Commenter  J’apprécie          30
Carl Belmeyer est un présentateur télé arrogant et manipulateur. Il se drogue et vire ses collaborateurs sans remords. Lorsqu'une candidate de son émission de téléréalité meurt, la chaîne doit rétablir sa réputation de sérieux. Carl est envoyé au Libéria pour retrouver les bases de son métier : reporter de terrain. Mais la DGSE décide de l'utiliser pour approcher un terroriste.
L'histoire commence par une course poursuite aux USA entre un homme recherché par Interpol qui tourne au bain de sang entre policiers…
En France, la star du journal de 20h depuis 30 ans (Un type assez puante je trouve !) va pour redorer le blason de la chaîne où il bosse, suite au décès d'une participante à une émission de télé réalité, partir couvrir la guerre au Libéria.
Là , dans la réalité d'un conflit armée va-t-il prendre conscience qu'il regardait jusque là les choses et les gens avec mépris …
Et ! Jusqu'où tout cela va le mener ?…
Tous les ingrédients d'un bon polar sont là (politique, magouilles en tous genres). Et soutenus par un rythme effréné et beaucoup de lucidité, Michaël Mention nous donne à lire un suspense que l'on ne va pas avoir envie de lâcher avant la dernière page.
Avertissement : Amoureux du petit écran, il vaut mieux s'abstenir !
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
Carl Belmeyer est un homme redoutable et détestable. Il est présentateur télé pour une grande chaîne et il passe ses journées à travailler son image et à réfléchir à la prochaine combine qui lui fera gagner de l'audimat. Mais l'engrenage va se gripper lorsque la participante d'une émission de télé réalité de sa chaîne meurt en direct et fait un buzz monstre dans la foulée. Carl et ses sbires doivent étouffer la mauvaise pub au plus vite et quoi de plus logique que de concocter un nouveau buzz pour faire oublier cette affaire sordide. C'est à partir de là que Carl est envoyé au Liberia dans un pays en guerre pour faire un reportage de quelques jours. Un reportage qui va se transformer dès la descente de l'avion en véritable enfer pour le personnage. Michaël Mention écrit un roman noir survitaminé comme il sait si bien le faire, un roman qui dénonce les travers de la télévision, des médias ou de l'information à sensation. Un récit prenant de bout en bout qui met une bonne claque lors de sa lecture. Les dialogues sonnent justes, chacun en prend pour son grade et les choses s'accélèrent une fois que Carl Belmeyer est envoyé au Liberia. Il y a tout dans ce bouquin, de l'espionnage, de l'aventure, de la politique. "Le carnaval des hyènes" est une satire qui offre un excellent moment de lecture.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
Commenter  J’apprécie          20
Un thriller socio-politique décapant.

"Botoxé, cravaté et rasé de près, j'ai lancé mon 7326e JT. Moi, Carl Belmeyer - 61 ans, Monsieur Loyal de l'info bleu-blanc-rouge. Ma demi-heure de gloire quotidienne sous vos yeux captivés. Gicquel avait sa voix, Mourousi son franc-parler, Delahousse sa mèche. À chacun son atout et le mien, c'est moi. Tout simplement."
"Tous les soirs, je refais le monde à ma manière. Vous le savez, mais il est trop tard: vous m'avez ouvert depuis longtemps votre salon, votre intimité, votre cerveau. Et maintenant, je suis votre tumeur attitrée."

Le style Michaël mention, la patte Michaël Mention, c'est ça, du punch, du dynamisme, une formidable vitalité. Une écriture moderne, percutante, qui va droit au but, à l'essentiel. Jamais de gras ou de temps mort dans un roman de Michaël Mention. Et le carnaval des hyènes, mélange épicé de roman de critique sociale et de thriller politique implacable ne déroge pas à la règle, bien au contraire. L'auteur envoie du lourd dans ce roman coup de poing. Assurément remonté contre les puissants qui dirigent le système politico-médiatique, il ne mégote franchement pas sur la charge qu'il leur assène, et réussit l'exercice de ne pas tomber dans une vision trop simpliste ou manichéenne des choses. L'auteur dresse le portrait sans concession d'un monde de l'information totalement perverti par la quête de rentabilité à court terme. C'est le sensationnalisme qui prime sur tout, au détriment, très souvent, de la qualité de l'information qui est communiquée au peuple. Il faut faire du chiffre, de l'audimat, et tous les coups sont permis pour que l'objectif soit atteint. La fin justifie les moyens et Carl Belmeyer, personnage central de ce roman frontal, l'a bien compris.

Enfin, quand je dis tous les coups sont permis, il y a quand même encore une limite à ne pas franchir, à ne pas dépasser: "Ce matin, Villa Party a marqué à jamais l'histoire de la télé. En effet, à 11 h 21, dans la quotidienne, Kévin a giflé Barbara pour l'avoir trompé avec Steve. de prime abord, rien d'insolite. Seulement voilà, aujourd'hui, c'est différent: Barbara a basculé en arrière et s'est encastré la tête dans une table en verre. Morte sur le coup. En direct, devant quatre millions de témoins." Un scandale sans précédent éclate, la chaîne de Carl est en grand danger. Et doit donc trouver une solution rapide et radicale pour redorer son image. Carl va devoir retourner sur le terrain pour remplir une mission périlleuse: sauver son employeur. Direction l'Afrique, et la guerre civile au Libéria. Et le début des gros ennuis pour Carl, qui se retrouve embarqué dans une galère sans fin, sur fond de terrorisme international.

Plus qu'un livre, le Carnaval des hyènes est une expérience éprouvante, palpitante. Ce roman teigneux, noir comme le cauchemar, ne se lit pas, non il se dévore d'une traite. C'est une bombe textuelle survitaminée, un shoot d'adrénaline qui vous laissera complètement groggy, étourdi, assommé par les uppercuts de mots que l'auteur ne cesse d'asséner, pour notre plus grand bonheur. Il y a bien sûr de l'action, du suspense, des rebondissements qui se doublent d'un portrait au vitriol du monde d'aujourd'hui. Divertissant et intelligent, que demander de plus ?
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
Commenter  J’apprécie          20
Il faut aimer ces êtres lucides qui usent et abusent du ton caustique. Il faut cracher leur à-côté médiocre afin de mieux se nourrir de la véracité de beaucoup de leurs dires nuancés. Des individus francs, des caricaturistes en somme.

« Dans l'écran se reflète Abou, mon domestique, téléphone en main. Je l'ai rencontré il y a deux ans, après un reportage sur des sans-papiers. À mon retour, je l'ai découvert dans le coffre de ma Laguna. En le voyant si seul et si noir, je n'ai pas eu le coeur à le dénoncer. J'ai préféré l'exploiter. C'est dégueulasse, mais Cahuzac et d'autres ont fait pareil, alors il n'y a pas de raison. » (Extrait page 44)

Sans que ce soit vraiment nécessaire tellement cela est évident : en citant « et d'autres » dans la dernière phrase de l'extrait, incluez-y aussi le caractère international et vous réaliserez la dimension du propos… Partout dans notre monde on a du Cahuzac ou pire, par exemple, en Belgique, nous avons juste Théo Francken, un nationaliste flamand. le travail au black se porte bien malgré le fait que…

Soit, il ne faudrait retenir que l'incroyable causticité protectrice d'un individu – tel Belmeyer — qui, au fait, est perdu comme tout être humain dans un monde furibard à tout point. Je crois que c'est juste qu'il est un peu plus impliqué qu'un autre. Voyez-vous, ceux qui gèrent, ces Belmeyer ; que sont-ils de plus que des gens effrayés qui parlent meilleur ou manipulent beaucoup mieux pour une seule raison, en dehors du package VIP, croisette, et… on s'en fout un peu ? C'est de faire blocus contre la peur, la peur de n'être rien. Rien de moins qu'un homme – ça peut-être une femme, ou un extra-terrestre ou un perroquet intelligent.

En conséquence de quoi Carl Belmeyer est un genre de gros couillon qui me fait rire quand même. L'ironie de l'ironique, ça me pique bien et en plus je découvre ce qu'il y a sous les draps.

Il en soulève l'auteur dans ce bouquin, l'air de rien :

En grattant un peu, l'image de mort en direct… Vouloir filmer tout, tout, absolument tout. L'info à tout bout de champ, la téléréalité, séduction des sujets en général, toutes les coutures sont citées, la manipulation des masses, la crédibilité, la débilité, l'arroseur arrosé.

Nous sommes des oies, nos foies gonflent, comme la bulle internet, ou la bulle financière. Désolé pour l'écart casse-noix.

Cela me fait penser à nos journalistes qui présente le JT sur RTL TVI : hochement de tête à presque chaque syllabe quand ils ou elles parlent de tout en fait : LA météo, INcroyable (secouer la tête brièvement de haut en bas quand ce sont les majuscules et répéter le mouvement pendant tout le journal). Ce qui suit est une anecdote fictive, mais la gestuelle y est : UN — yeux grands ouverts — jeune homme – inspiration simultanée — levé de fréquence – DE MOLENBEEK – diminution de ton et secousse de la tête — qui ne — VOULAIT PAS payer ses TAXES. Alors, IL s'est vu CONTRAINT de régler UNE AMENDE IMPRESSIONNANTE de 125 EUR. Et patati et patata ; hocher la tête, lever le ton, et tout devient hallucinant. Quand on parle de fleur, de piscine extérieure, de chocolat, de bière, ça devient tout de suite plus comique.

Carl Belmeyer est confronté au direct réel et non fictif, dit au revoir au bling-bling et bonjour au bang-bang dans une zone de chaos ultraviolente. La guerre, l'horreur, se soumettre à la peur, la fierté asséchée et la grande gueule mue. Il devient bête humaine.
La suite est pleine de surprises pour tout le monde, pleine de manipulations, de retournements de situation, de violences, d'arroseurs arrosés.

Une construction toujours aussi bien scénarisée comme en a l'habitude, Mr Mention, des références musicales – et là, faut préciser que le mélomane a mis un frein par rapport à d'autres livres et aérer ses propos sur les chansons, avec très peu d'anglais (aussi une modification de style).
La nouveauté, le sujet récent, bien campé dans une intrigue ciselée au scalpel, du rire au choc. C'est complet, c'est abouti. Imagé à la Mention, limpide.

« Puis, il y a le reste. Toute cette chiasse étalée en Highway to Hell : l'Audimat, les pubs, les buzz, les JT putassiers, les clashs organisés, le télé-achat, les stars d'un jour, les nuls jugés par des jurys de nuls, les faux directs, les débats obsolètes, les émissions de cuisine si nombreuses qu'elles en sont devenues indigestes, les hommages aux chanteurs morts, les trucs à gagner si t'appelles et que tu donnes la bonne réponse, les “nouveaux”, concepts pompés à l'étranger, les rediffusions du Gendarme de Saint-Tropez, les chanteurs engagés à dégager, les résultats du bac filmés tous les ans avec l'inévitable reportage sur le plus jeune bachelier de France, les best of des best of, les larmoyantes, les bêtisiers pas drôles, les conseils pratiques, les bons plans vacances, les "Tu veux lui dire que l'aimes ? Envoie "amour" au 8 12 12", les chroniqueurs soi-disant acerbes, je les baise fort. Si fort que j'explose, submergé de pixels et de foutre… » (extrait p198-199)
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (97) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3201 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}