L'influence du romantisme européen est évidente dans ce récit, narrant les aventures d'un riche propriétaire terrien et de son fils amoureux d'une indigène, amour contrarié par les traditions de la tribu de la jeune Cumanda qui exige son sacrifice. Tous les codes romantiques sont présents : impasse amoureuse, nature grandiose exaltée, indigénisme harmonieux mais barbare (imperméable au christianisme). Cette opposition de civilisations en faveur de celle des espagnols est une entorse à ce romantisme issu d'Europe :
Juan Leon Mera, volontiers conservateur, considère le fait indigène comme un exotisme. On retrouve cependant une apologie des vertus de la poésie, salvatrice, transcendant le mal sur terre en s'inspirant du beau et du bien entrevus dans la nature.