La Vénus d'Ille

C'est une nouvelle fantastique car il se passe des choses étranges en rapport avec la statue même si les différents personnages tentent de trouver des explications qui soient rationnelles. Qui croirait des gens qui disent qu'ils ont dans leur commune une statue qui est maléfique et qui apporte le malheur. En plus, on peut aussi dire que la statue se serait animée, ce qui est encore moins croyable.


La description de Vénus peut aussi montrer qu'elle n'est pas vraiment « normale ». le guide dit « Mais avec tout cela, la figure de cette idole ne me revient pas. Elle a l'air méchante…et elle l'est aussi » et M. de Peyrehorade dit également « Il y a quelque chose dans son regard quelque chose de féroce, et pourtant je n'ai jamais vu rien de si beau. » J'ai vu des statues de Vénus et des représentations en peintures et Vénus a toujours l'air d'être plutôt bienveillante. Donc cette statue a un problème. En plus, ses yeux sont blancs alors que tout son corps est en cuivre noir donc on voit encore mieux ses yeux et on doit certainement être attirés par eux.



C'est un nouvelle vraiment pas très longue (une soixantaine de pages pour l'édition Libretti de le livre de poche) et vraiment intéressante. de plus, le style de Mérimée n'est pas trop compliqué à lire à part quelques mots et expressions dont la signification n'est pas toujours évidente, surtout pour des collégiens.
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Je n'avais jamais lu de Mérimée, mais cette petite lecture m'a donné envie d'en lire plus de lui. Je le connaissais uniquement pour son amour du patrimoine, c'est en cela que je le retrouve facilement dans une nouvelle autour d'une statue antique.
Mais ce côté patrimoine et Histoire ne gâche en aucun cas cette super nouvelle fantastique et plutôt intrigante je dirais.

Un bon petit roman fantastique de Mérimée qui laisse planer le mystère tout au long de son oeuvre. Mon seul petit regret et que la fin me parait un peu trop vite expédiée et aurait mérité un plus ample développement mais je n'en dis pas plus pour vous inciter à le lire.

J'ai découvert Prosper Mérimée avec son œuvre Carmen que j'ai adoré. Et j'avais certes adoré l'œuvre mais pas seulement, sinon aussi son écriture addictive et très bien menée. J'ai retrouvé cette qualité d'écriture... Mais rien de plus. La Vénus d'Ille m'a semblée plate, sans intérêt, si ce n'est le dernier chapitre qui se détache un peu des autres en terme d'intérêt de lecture. Il m'a un peu plus accroché que les précédents. J'aurais aimé que le livre commence par son dernier chapitre et continu autrement. le reste m'a semblé être comme si on retranscrivait un repas de famille : ennuyeux.

L'histoire est fluide et les indices sont éparpillés dans le récit. On le repère facilement et on fait des suppositions. Les événements viennent au compte-gouttes pour ensuite être entièrement déversés à la fin levant un voile vermeille sur un mystère intact. Pourtant, rien après le point final vous confirme les suppositions bien que les indices soient très marquants d'aucun n'est vraiment confirmé.
Une écriture limpide et simple mais tellement remplie de richesse.
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Une curieuse nouvelle fantastique au goût du Sud, une statue qui prend le pouvoir sur l'homme, c'est magique, c'est dépaysant. Mais ce n'est pas Maupassant, il manque une petite étincelle.

La Vénus D'Ille? Je trouve ce livre à la fois effrayant et drôle.
Drôle, pourquoi? Je trouve que la statue est bien capricieuse pour être venue "revendiquer" son droit conféré par la bague.
D'un autre côté, je la trouve effrayante par toutes les malédictions qu'elle a apporté dans la famille et sur la ville.

Idem que pour Carmen hélas

Un excellent exemple de fantastique ( au niveau de la peurDe Maupassant) avec un récit bien mené et une ambiguïté maintenue jusqu'au bout . La statue maudite est aussi prétexte à quelques traits satiriques sur la vie de famille (Les de Peyrehorade ).

C'est très bien, malgré le caractère prévisible de certains éléments.
Une fois qu'Alphonse a passé sa bague au doigt de la statue on sait ce qui va arriver. Et les lourds pas qui font craquer l'escalier indiquent immédiatement (ce) qui en est la cause.
Mon regret est que ce ne soit qu'une nouvelle, ce à quoi je ne m'attendais pas étant donné que même si le livre est fin il lui est entièrement consacré (ce n'est pas un recueil). Je reste donc carrément sur ma faim ...