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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1572 - 1574
Clôture des jeunes années de Pierre de Siorac avec son convolage et son départ pour Paris pour exercer sa médecine à la cour.
1584 - 1588
Un saut de dix ans qui ne manque pas d'ingéniosité, puisque le lecteur prendra pour naturel le fait que notre Pierre ait cerné les grands personnages de l'Histoire, dont Henri III.
Eh oui ! Ça y est enfin ! On côtoie de près le roi de France ! À nous les intrigues en ce siècle qui a vu les écrits de Machiavel naître, et où les relations entre huguenots et papistes ne sont tour à tour que braises et embrasements.

Le sujet principal en ces années est la succession du trône, Henri III n'ayant plus de frère, ni d'héritier.
Jeu de dupes, loyauté, méfiance, séduction, traîtrise, rabibochage.
Jusqu'à la mise en scène détaillée de l'assassinat du Duc de Guise lors des États généraux au château de Blois le 23 décembre 1588, plan à l'appui.

Une trame qui me donne envie de dire que dans ce tome, la langue si subtilement créée par Robert Merle n'est pas la principale raison pour laquelle je raffole de cette saga.
Je me frotte les mains à l'idée prochaine de fréquenter Henri IV...
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C'est sans doute mon tome préféré, celui que je relis sans reprendre les autres avant, et que je laisse après lecture sans lire les suivants... Pierre de Siorac choisit son camp, celui du futur Henri III. Un roi dont on dira ensuite le plus grand mal, pour des raisons de morale, de moeurs, de religion également. Les études historiques sur les personnages de l'époque, faite côté ultra catho ont des arguments piquants sur le sujet, par exemple.
Siorac et Henri III c'est une loyauté qui va s'inscrire dans la petite histoire : celle qu'on ne dévoile pas, celle qui aide la grande à faire son chemin malgré les hommes et les événements, celle dont on a envie ensuite de s'enorgueillir sans le pouvoir, et au sujet de laquelle on hoche la tête d'un air entendu des années plus tard, "j'étais là mais chuuut..."
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Encore un excellent tome qui m'a pris plus de temps que d'habitude. Il est en effet long mais passionnant. le rythme est rapide, on ne s'ennuie pas une seconde, ce qui est favorisé par le saut dans le temps que l'on fait au début du roman.
On commence exactement là où on avait laissé le tome précédent, c'est à dire à Mespech. On a alors le plaisir de retrouver tout la bande autour de Pierre de Siorac, les habitants de Mespech, son père, Sauveterre, mais aussi Quéribus, Gertrude, ou Giacomi. Puis on passe de 1574 à 1584, lorsque Pierre s'installe à Paris et devient le médecin du roi. A partir de ce moment, c'est un tout autre roman qui commence. Davantage un roman politique, voire même d'aventure. On suit le roi Henri III dans ses difficultés à gouverner. Les raisons pour cela sont nombreuses, depuis la question religieuse, le conflit entre protestants et catholiques n'étant toujours pas aplani, jusqu'aux trahisons du roi par des personnes influentes du royaume, le duc de Guise ou la propre mère d'Henri, Catherine de Médicis.

C'est donc une période complexe mais palpitante, que l'on peut d'ailleurs suivre au plus près des événements grâce à Pierre de Siorac, d'abord médecin du roi puis espion. Franchement, le récit est parfois digne du cinéma. Tout le matériel nécessaire à une série ou à un film est là: menaces, trahisons, pouvoir, complots, mensonges, assassinats.

Je vais me répéter, mais je tiens à souligner le talent inégalable de l'auteur pour nous plonger dans une fresque historique incroyable. Il sait si bien décrire l'époque, Paris, les grands personnages historiques mais aussi les petites gens.
L'auteur mêle également très habilement le récit des faits historiques et le récit plus personnel et fictif de nos personnages préférés qui interviennent tous à certains moments de l'histoire, ce qui nous permet de ne pas les perdre de vue. C'est le cas par exemple de Quéribus, Jean de Siorac ou Fogacer.

L'écriture est toujours aussi fidèle à l'époque, belle, drôle quand il faut, dramatique quand les événements racontés le sont. Les dialogues sont toujours un régal à lire. Les jeux de mots sont délicieux, en particulier ceux de Chicot – et sa fameuse goutte au nez -, dont le personnage est vraiment une belle trouvaille. Si vous aimez la belle écriture, vous serez comblé par Robert Merle qui a sur ce point un talent prodigieux.

Même si tout le roman est excellent et captivant à lire, je dois noter que la fin se distingue particulièrement. L'auteur a excellé à faire monter la tension. J'ai avalé les pages à ce moment-là, lorsque l'action devient plus pressante, car j'ai senti que quelque chose d'important se préparait. La pression monte petit à petit pour ne jamais redescendre avant la fin, qui est une sorte d'apothéose. Ce qui est quand même très fort de la part de l'auteur, c'est que l'on se dit à la fin que tout le roman devait inévitablement conduire à cette fin précise, mais en même temps, l'auteur a su créer un suspens énorme. La fin était logique mais toujours incertaine. Ce qui est parfait pour maintenir le lecteur ou la lectrice en haleine jusqu'au bout. Et sur ce point, chapeau.

Ce roman est une énième démonstration du talent de conteur, du savoir-faire et de la connaissance de l'auteur de l'époque. Après trois livres, je ne suis toujours pas lassée de la série, bien au contraire. J'ai toujours hâte de lire la suite qui promet d'être aussi palpitante.
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De tome en tome, toujours autant de plaisir à vivre à côté des Soriac qui nous entraîne dans l'histoire de la France de François 1ᵉʳ à Louis XIII.
Les Soriac sont des seigneurs occitans bons vivants, érudits et ouverts, ce qui leur permet de fréquenter toutes les couches de la société dans tous les domaines. de la vie du quotidien aux sciences nouvelles, des tavernes aux châteaux, des mendiants aux grands qui ont fait L Histoire.
L'écriture immersive et addictive de Robert Merle nous fait partager avec engouement leur vie de plaisirs, d'engagements, d'empathie, d'érudition, d'humour… jusqu'à l'odeur de leurs plats si bien mitonnés.
13 tomes qui nous enrichissent d'Histoire et de moments passionnants de lecture. 
 
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Dans ce tome 4 de la vie de Pierre de Siorac, une large place est faite, à côté de sa vie amoureuse, familiale et aventureuse au service de son roi Henri III bien-aimé, aux luttes entre le camp catholique (lui-même divisé entre les liguards extrémistes menés par ke duc de Guise et les catholiques modérés apellés les politiques fidèles au roi) et le camp des huguenots dans lequel on trouve Henri de Navarre, qui sera le futur Henri IV, après l'assassinat de Henri III, mais là j'anticipe sur le tome 5. C'est toujours aussi agréable à lire et bien équilibré entre l'Histoire du royaume et les multiples histoires des nombreux personnages gravitant autour de Pierre de Siorac...
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En avant pour le quatrième volume des aventures de Pierre de Siorac et de la galerie de personnages (fictionnels et historiques) qu'il fréquente ! En 1572, après la Saint-Barthélemy, Pierre est revenu à Mespech, auprès de son père tant admiré. En 1574, il revient à Paris et, à la mort de Charles IX, il est remarqué par Henri III qui lui confie plusieurs missions. Les menées subversives du Duc de Guise conduisent le pays au bord de la guerre civile et Henri III cherche à s'assurer de l'aide des pays protestants tels l'Angleterre d’Élisabeth 1ère contre les vues de Philippe II d'Espagne, roi très, très catholique, qui voudrait faire valoir ses droit sur la couronne de France en prenant prétexte de la religion. Paris se couvre de barricades et le roi doit se réfugier à Blois avant d'espérer reconquérir et apaiser son royaume.
Sans succession, Henri III se rapproche d'Henri de Navarre afin de lui léguer sa couronne. Dans ce creuset de toutes les haines, Pierre de Siorac frôle la mort, se bat, se déguise, voyage, galope et examine son époque avec tristesse et inquiétude. Il éprouve une admiration et un respect sans bornes pour ce roi sensible, cultivé et humaniste qui lui offre un marquisat et fait sa fortune. Ce n'est pas la moindre des surprises de ce volume que de nous faire rencontrer un Henri III bien éloigné des clichés qui perdurent encore !
L'humour et la truculence de la narration, qui expose les faits de manière limpide, suscitent toujours le même plaisir de lecture. Fiction et faits historiques sont si étroitement et habilement mêlés que le suspense joue à plein même pour des évènements historiques dont on connaît déjà l'issue !
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Ce roman est le premier de la géniale série "Fortune de France" à nous amener à la cour de France. Portrait d'un roi méconnu et injustement décrié, roman historique qui nous entraîne en Angleterre et nous raconte le meurtre du duc de Guise à Blois, ce livre est aussi une superbe aventure romanesque au sein de la longue fresque de la série.
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Après la Saint-Barthélémy, un peu de répit. J'avoue que j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce quatrième opus après toutes les émotions des trois premiers. L'auteur aussi semble avoir besoin de se poser un peu. Comme le héros. Sauf que le héros étant Pierre de Siorac, l'auteur Merle, et le lecteur toujours friand d'aventures et de bons mots, il n'y a pas long avant que la flamme reprenne et crépite à tout-va. La petite escale internationale dans la froidureuse Angleterre ne manque pas de piquant et nous présente de nouveaux personnages qui, loin de nous embrouiller l'esprit, nous apprennent à mieux connaître encore nos héros préférés. Bref, un délice. Comme de par hasard.
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ET voila notre Pierre Siorac devenu, médecin et agent secret du roi Henri III. Dans ce tome nous assistons à assassinat du Duc de Guise en 1588. C'est pour ce livre que je suis allée visiter le château de Blois....comme quoi un livre peut mener très loin.
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passionnant et trop bien a lire je vous recommande
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