AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 121 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans l'ombre du loup, j'avais adoré le personnage de Grimm, plein de tocs. Je n'ai pas retrouvé ce qui rendait ce flic atypique dans ce tome.

J'ai apprécié ma un lecture, car l'écriture de l'auteur est agréable.

J'ai par contre trouvé le scénario pas toujours très équilibré. Au début du roman le lecteur est facilement happé par l'histoire, puis cela s'essouffle pour enfin avoir un sursaut d'intérêt sur la fin.

L'originalité de ce roman tient dans un polar en lien direct avec la préhistoire.

Un thriller sympathique, mais très franchement sans rien de transcendant.
Commenter  J’apprécie          652
La très belle couverture du livre m'a immédiatement intrigué. En regardant l'image de cette bâtisse sortie d'un film d'horreur, j'ai voulu savoir ce que l'auteur nous a réservé, à nous, lecteurs exigeants, amoureux des trames bien ficelées.

Olivier Merle est un auteur que je n'ai jamais eu l'occasion de lire. Ce roman est donc une découverte de sa plume ainsi que de sa méthodologie structurationnelle du récit. Il s'agit ici de son second thriller mettant en scène le commandant de la police judiciaire Hubert Grimm. Cet ouvrage fait référence régulièrement au passé proche du commandant. Aussi, je conseille une lecture dans l'ordre chronologique pour éviter de se divulgacher certains faits marquants de l'enquête précédente.

Le manoir des sacrifiées se divise en trois parties assez équilibrées. J'ai du attendre le 12ème chapitre de la première partie pour commencer à apprécier l'intrigue. Je dois dire que le personnage principal ressemble à de nombreux flics malheureux à la fois par leur boulot et par leur vie privée. Donc jusque là rien de nouveau. Concernant l'intrigue, elle se met doucement en place mais un lecteur averti saura rapidement où l'auteur souhaite l'amener. L'idée de départ qui mêle une série de meurtres sordides à des indices se rapportant à la préhistoire est intéressante. Mais au final les motivations du ou des tueurs restent classiques. Aussi, je n'ai pas trouvé que le suspens était insoutenable. J'ai déjà connu mieux en matière de montagnes russes émotionnelles.
Heureusement que la troisième partie est bien plus dynamique, riche en rebondissements et en évènements qui s'enchaînent. La course contre la montre est efficace et sauve l'impression plutôt moyenne que j'ai eu jusque là. Cependant, je ne garderai pas longtemps en mémoire cette lecture.
Commenter  J’apprécie          250
Ce roman, dont ma copinaute Bianca m'avait parlé, m'a attiré par son résumé et par sa couverture angoissante, sentant bon le manoir hanté et les peurs primales.

Le départ est intriguant : un couple, une intrusion dans leur domicile. On retrouvera le corps du mari prostré devant un crâne de Neandertal et son épouse disparue.

Un mystère, des cadavres mutilés, leurs épouses disparues, et pourtant, je n'étais pas happée par l'histoire, par les personnages, par le mobile derrière ces crimes. Était-ce moi ou le roman ?

On ne va pas y aller par quatre chemins, les policiers ne m'ont pas emballé tant ils semblaient clichés, vu et re-revu, notamment dans le personnage de Hubert Grimm, le commandant qui n'en fait qu'à sa tête, qui ment à son divisionnaire, qui n'obéit à rien, qui enquête sur le côté qui a une vie sentimentale désastreuse et malheureuse…

Ok, c'est agréable de voir un policier qui fait son job, qui ne glande pas, qui cherche, qui réfléchit, qui trouve… Mais punaise, c'est du classique ! Il n'y avait rien chez Grimm qui le sortait de l'ordinaire, rien que du ressassé.

D'accord, c'est plus facile de critiquer que de créer un policier atypique qui ne semble pas être une copie de ceux que l'on a déjà trop vu ou lu. Dommage, parce qu'avec un portrait de policier moins classique, moins usé jusqu'à la trame, la face du roman aurait été changée.

Le mobile des crimes est atypique, au moins ! Il ne court pas les rues, c'est un fait. On est loin des classiques du genre et qui sont l'apanage des criminels normaux, qu'ils passent à l'acte par accident, dans le feu de l'action ou après avoir mûrement réfléchi.

Dommage aussi qu'avec le portrait de son assassin, l'auteur ait sucré le sucre. Il en fait trop, il en rajoute, là où il aurait dû jouer sur la sobriété, à la manière d'un Anthony Hopkins jouant l'homme rationnel, raffiné, intelligent et bourré de charisme dans son rôle d'Hannibal Lecter. Et c'est ce qui foutait la trouille dans "Le Silence des agneaux" !!

La personne derrière ces assassinats horribles et dont nous suivrons les pas dans sa cave, a tout de la brute perverse, de l'animal (et j'insulte les animaux), bref, aucun raffinement. le méchant est loupé et c'est la pire des choses, dans un roman, un film.

Cela plus du sordide décrit pour dégoutter que de la finesse qui glace les sangs durablement. L'exercice n'est pas facile, je le reconnais. Il faut trouver un équilibre, ce qui est plus facile à dire qu'à faire. Lorsqu'il est atteint, le roman en est sublimé et marque au fer rouge.

Malgré mes points négatifs, la lecture n'était pas mauvaise en soi : la preuve, je n'ai sauté aucune page. Mieux, après deux meurtres, j'avais trouvé le point commun entre les deux hommes et donc, j'ai compris très vite qui serait la troisième victime.

Ce qui n'a pas empêché mes questionnements d'être au rendez-vous durant leur enquête… Impossible de déduire qui était le coupable, puisque nous n'étions pas un whodunit classique, avec tous les protagonistes rassemblés dans la bibliothèque.

La dernière partie était plus addictive, sans pour autant réussir à relever mon impression générale : bof bof.

Désolée de le dire, ce n'est pas le polar de l'année, même s'il y avait du bon dedans, qui aurait mérité un autre traitement pour en faire une lecture plus intéressante, marquante. Parce que oui, un roman policier peut vous marquer durablement, quoiqu'en disent ses détracteurs.

Hormis quelques passages réussis, le reste m'a toujours donné l'impression de souffrir d'un manque de quelque chose, notamment de profondeur dans les personnages, quels qu'ils soient.

Seul le mobile sortait du lot (et finalement, les motivations restent classiques), ainsi que la réflexion sur l'homme de Neandertal, qui n'était pas la brute basse de plafond qui attrapait sa femme par les cheveux, comme on l'a trop souvent représenté.

Si Bianca a commencé par apprécier cette LC (elle sortait d'une lecture totalement foirée), au fur et à mesure de sa lecture, elle a changé d'avis.

De mon côté, bien que n'ayant sauté aucun paragraphe, cette lecture fut en demi-teinte, les points positifs n'arrivant pas à sortir le roman de l'ornière dans lequel il s'est enfoncé très vite.

Dommage, il y avait de quoi faire un chouette roman… Malgré tout, ce n'est pas non plus un policier merdique. Je dirais que ça se lit, sans plus. Bah, ça m'a occupé pour une soirée où il n'y avait rien à la télé, sauf du foot que je ne regarde pas (ou très très peu).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          160
Un titre vraiment intriguant pour ce polar qui nous embarque à l'ère de l'homme de Néandertal ! En effet, un premier crime intrigant va mettre le commandant Grimm et son équipe sur une piste étonnante : l'homme assassiné est retrouvé dans une position de recueil, énucléé, et positionné sous un crâne de Néandertal. Son épouse, elle, a disparu. Aucun indice ne leur permet de trouver une piste. Hélas, très vite, le même scenario se reproduit.

« Muette dans un premier temps, impuissante face à l'horreur, elle fut secouée par un tremblement compulsif. Elle se mit soudain à hurler de toutes ses forces dans un état de panique insurpassable et une sensation de mort imminente.
Un cri primal, suraigu, d'une puissance inouïe, ininterrompu, et qui glaçait le sang. »
Si les époux ont été assassinés ; que sont donc devenues les épouses, que l'on ne retrouve pas ? Certains chapitres nous donnent un aperçu de leurs conditions de survie. Des passages, de l'enlèvement aux conditions de détention, glacent le sang.

« Au moindre bruit, même le plus léger, le plus lointain, le plus anodin, elle s'interrompait, retenait son souffle et attendait, le front posé sur la pierre du mur. Puis, elle reprenait, avec la patience des damnés qui ont l'éternité pour accomplir une tâche insurmontable, tel Sisyphe remontant sans cesse son rocher au sommet de la montagne. » Alors que Grimm est écarté de l'enquête pour raisons personnelles, et que son équipe piétine, les femmes séquestrées essaient de trouver un moyen de s'échapper, de fuir des sévices que leur cerbère leur impose.

Au final, un thriller que j'ai aimé lire mais qui m'a semblé un peu « mollasson » dans les deux premières parties. Les personnages m'ont agacée et le style, bien trop plat pour un roman policier, m'a ennuyée. Et puis il y eut la troisième partie où, enfin, il y eut des actions dignes de ce nom. Une intrigue intéressante, bien ficelée, mais, à mon avis, bien mal servie. A réserver aux lecteurs qui aiment prendre leur temps.

Merci à Babelio pour la Masse critique et à XO éditions pour l'envoi du livre.
Commenter  J’apprécie          150
Le titre et la couverture de ce récit était très tentant, je l'avais d'ailleurs repéré à sa sortie mais j'ai attendu de pouvoir le trouver en emprunt.

Etant une adepte du genre j'ai trouvé la plume de l'auteur très fluide, les chapitres assez courts et prenant, les premier meurtres arrivant d'ailleurs assez rapidement ou les maris sont tués et les épousés enlevées et se trouvant dans ce fameux manoir.

La posture des victimes est assez inhabituelle, de même que le crane trouvé à proximité des corps, si au début j'ai été très happé par cette lecture j'ai cependant commencé à calé sur l'explication concernant le choix des victimes un peu hasardeuses à mon sens ainsi que les enquêteurs qui ne m'ont pas vraiment convaincus.

Cette histoire également d'enquête en sous marin et de lien avec une femme dans ce récit n'étant guère plausible, une lecture que je ne garderai pas en mémoire mais que je n'ai pas détesté.

J'aurai aimé que la parti historique et même préhistorique soit plus présente dans ce récit, afin que je puisse en apprendre plus sur cette période.
Commenter  J’apprécie          120
J'ai apprécié la lecture, mais pas sûre que j'irai encore vers cet auteur... le thème est intéressant, la couverture super attirante... Mais ça ressemblait à une série B policière qui passe à la télé. Les personnages n'ont pas une psychologie super fouillée, et l'intrigue... le nombre de fois où je me suis demandée pourquoi ils n'investigaient pas tel ou tel aspect. Par contre, des révélations débarquaient d'on ne sait où, et c'était bien commode ! Je n'aime pas trop non plus le côté menteur et magouilleur des policiers, légitimé par les bonnes intentions de tout le monde. Il y a moyen de faire une enquête sans faire systématiquement n'importe quoi, non?
Commenter  J’apprécie          30
Avec le Manoir des sacrifiées, Olivier Merle nous entraîne sur les rives de la folie d'un tueur en série pas comme les autres. S'appuyant sur ses connaissances scientifiques et une bonne dose d'imagination, il nous propose un polar plutôt addictif et original même si il ne m'a complètement séduite.

Commençons par les points positifs : l'enquête est bien ficelée, impossible de devenir l'identité du tueur et son mobile est très original, je ne peux pas vous en dire plus mais c'est totalement inédit.

J'aime beaucoup lorsque les auteurs de polars s'emparent de la science et de ce point de vue-là, Olivier Merle fait le job, sans nous assommer de ses connaissances sur l'homme de Neandertal et j'ai vraiment bien aimé cet aspect.

J'ai apprécié aussi l'humour et l'équipe de Grimm même si lui m'a sorti par les yeux, son personnage de flic est trop vu trop lu, et sa vie personnelle bien trop présente au détriment parfois de l'enquête.

Continuons dans les points négatifs : le récit manque de rythme. Au tout début, j'ai vraiment été happée par l'histoire qui part à cent à l'heure puis à certains moments ça s'essouffle, il y a des longueurs qui ralentissent l'histoire et qui sont bien inutiles, avec cent pages de moins le roman aurait été bien plus efficace.

J'ai compris très vite le mobile du tueur, vu venir certains rebondissements, mais totalement surprise par d'autres. L'idée de départ qui mêle une série de meurtres sordides à des indices se rapportant à la préhistoire est intéressante. Mais, au final, je ressors un peu déçue de ce polar qui n'a rien d'exceptionnel, je m'attendais à vraiment mieux que ce polar grand public.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          20
Je connaissais l'auteur de nom mais je n'avais jamais rien lu de lui.

On voit que l'auteur a beaucoup ne connaissances scientifiques et c'est ce qui m'a un peu gênée voire même perdue.

Hormis ça l'auteur a su faire une histoire pleine de cohérence mais j'ai été heurtée par certaines scènes et je sors de cette lecture un peu mitigée
Commenter  J’apprécie          10
L'écriture est fluide et agréable.
Le thème un peu tiré par les cheveux.
L'erectus, vénéré par une bande de compagnons illuminés et sympathiques mais sont ils réellement innofencifs?
Le mal rôde et est omniprésent.
L'inspecteur s'infiltre, va au bout de ses idées, son flair le trahira-t-il?
Les personnages ne sont pas très attachants.
L'intrigue plutôt longue et plate.
J'avais des soupçons sur l'identité du tueur au 3/4 du roman.
Ce n'est pas agréable de découvrir le criminel avant la fin.
Pour ma part, je dirais une lecture mitigée.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (318) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3184 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}