Imaginez un moment que la quasi-totalité de l'humanité disparaisse.
Il y a quelques survivants qui doivent se débattre entre la folie et l'instinct qui les pousse à se raccrocher à la vie.
Richard Mesplède nous conte ici l'histoire d'un jeune père dont la seule raison de vivre devient sa fille, tout juste venue à la vie.
Ce court récit se partage entre l'émotion, les larmes ( l'acharnement du père devant les petits maux de la vie, l'horreur ( on n'oubliera pas de sitôt la description des premières heures de la disparition et la route par laquelle le héros rejoint son domicile).
On aura du mal à oublier la fin, boulversante....
Le style de l'auteur est simple, sans fioritures. Il parvient à nous tirer les larmes par de simples phrases. A lire de toute urgence, en espérant que ce court texte ne devienne pas trop d'actualité.
Le lecteur se référa aux autres nouvelles qui composent ce cycle et plus particulièrement à « La fleur solitaire », qui en est la suite directe.
A lire de toute urgence....