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EAN : 978B00BEQ6PSU
(31/12/2099)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Dirigé par Phllippe Manoeuvre (qui y signe un "double édito" comique désopilant)...ce numéro passe en revue l'univers de Lovecraft à travers les visions des dessinateurs de Talent : Brescia, Moebius, Jodorowsky s'en donnent à coeur joie, pour un résultat vraiment réussi. On notera que cette édition permet également de découvrir les pages inédites du fameux Nécronomicon par Philippe Druillet (splendides pages illustrées de dessins morbides et surchargées d'écritures ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"On notera que cette édition permet également de découvrir les pages inédites du fameux Nécronomicon par Philippe Druillet ..." Dans une interview accordée à Jean Depelley et publiée dans le canard en ligne Bdzoom, Druillet précise que ces pages datent des années 1963-64 et qu'elles ont été publiées déjà plusieurs fois, notamment dans les cahiers de L'Herne en 1967 et 1969 et dans l'album Urm le fou.

Ceci dit, ayant la possibilité de comparer les feuillets édités par les Cahiers de L'Herne et ceux de ce spécial Métal Hurlant, force m'est de constater que les seconds sont largement plus lisibles/visibles que les premiers. Et la comparaison s'arrête là parce que je n'ai pas d'exemplaire d'Urm le fou que j'avais suivi à l'époque dans Pilote sans vraiment accrocher.

Les hasards des achats compulsionnels (début juillet 2021) font que depuis la rédaction de cette chronique (début mai 2021), j'ai pu avoir sous les yeux l'énorme pavé de presque quatre cents pages, Mirages et folies augmentées qui contient lui aussi une rééditions des pages du Nécronomicon. Malheureusement, si la taille des pages est plus grande encore, il y a différents problèmes de qualité d'impression, choix d'encre et support bon marché présentant un fil de trame trop épais, qui rendent le dessin gras et baveux (l'imprimerie, c'est tout un art aussi, et il se perd). Malheureusement, il semble que ce soit récurrent à toutes les rééditions des albums de Druillet chez Glenat.
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A tout seigneur tout honneur, et c'est bien sûr à Philippe Druillet à qui il faut rendre hommage, car il a été le premier à réaliser notre livre maudit et le rendre accessible au grand public. C'est dans le fanzine Anubis où seront publiées ses trois premières planches (automne 1966) qui seront reprises et complétées dans le numéro spécial de Métal Hurlant consacré à Lovecraft en septembre 1978 (10 planches au total). C'est à mon sens l'une des plus belles « matérialisations » du Necronomicon. L'écriture est bien sûr illisible mais la puissance évocatoire est tout à fait étonnante. La version Metal Hurlant n'est accompagnée d'aucun commentaire alors que celle d'Anubis nous apprend que ces planches sont la partie d'un volume qui devait paraître au Terrain Vague. Un attentat contre la maison d'édition stoppera le projet. L'éditeur confiera au détective C. Auguste Dupin le soin d'enquêter et de mettre au clair cette affaire. On ne connaîtra hélas jamais les conclusions.

A relever dans ce numéro culte une nouvelle d'un certain Philippe Setbon, « l'Indicible Horreur d'Innswich » qui se présente comme le dernier écrit de Lovecraft. Un pastiche qui se veut humoristique, mais d'un humour terriblement grossier. Sans aucun intérêt.

A tout seigneur tout honneur, et c'est bien sûr à Philippe Druillet à qui il faut rendre hommage, car il a été le premier à réaliser notre livre maudit et le rendre accessible au grand public. C'est dans le fanzine Anubis où seront publiées ses trois premières planches (automne 1966) qui seront reprises et complétées dans le numéro spécial de Métal Hurlant consacré à Lovecraft en septembre 1978 (10 planches au total). C'est à mon sens l'une des plus belles « matérialisations » du Necronomicon. L'écriture est bien sûr illisible mais la puissance évocatoire est tout à fait étonnante. La version Metal Hurlant n'est accompagnée d'aucun commentaire alors que celle d'Anubis nous apprend que ces planches sont la partie d'un volume qui devait paraître au Terrain Vague. Un attentat contre la maison d'édition stoppera le projet. L'éditeur confiera au détective C. Auguste Dupin le soin d'enquêter et de mettre au clair cette affaire. On ne connaîtra hélas jamais les conclusions.

A relever dans ce numéro culte une nouvelle d'un certain Philippe Setbon, « l'Indicible Horreur d'Innswich » qui se présente comme le dernier écrit de Lovecraft. Un pastiche qui se veut humoristique, mais d'un humour terriblement grossier. Sans aucun intérêt.

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Vidéo de  Métal Hurlant
Artiste multiforme, Jacques Loustal est notamment connu pour ses carnets de voyages, genre qu'il pratique depuis plus de quarante années. Cette pratique du dessin d'observation, sur le vif, n'est d'ailleurs pas étrangère à celle de la bande dessinée, les images faites en situation pouvant ensuite être utilisés comme socle d'un récit (« L'Homme de sable, avec Philippe Paringaux, Métal Hurlant, 1981). En compagnie Laurent Lolmède confrère ayant également pratiqué le carnet de voyages, on reviend dans cette rencontre du SoBD 2023 sur cette façon de dessiner… et de faire des livres. « Je faisais un dessin comme quelqu'un pouvait se mettre au coin d'une rue et fumer une cigarette », explique ici Loustal pour exprimer ce qui l'intéresse dans le dessin sur carnet. Pour lui, le voyage est eu coeur de cette activité graphique. Moins pour Lolmède, qui se définit plus comme un promeneur, un dessinateur de campagne. Pour ce dernier, le carnet de voyage est un objet à part entière, qui peut s'apparenter à un fanzine, tandis que Loustal évoque le plaisir fétichiste du carnet vierge, du livre blanc qu'il s'agit de peupler en toute liberté, l'exercice autorisant le dessinateur à choisir les outils qui lui conviennent. Evoquant le dessin-récit, qui condense en une seule image une scène qui peut être éclatée et s'étaler sur un certain temps, Laurent Lolmède rappelle que le B.A. BA du dessin, pour Lolmède, c'est de faire comprendre ce que le dessinateur voit. Les intervenants s'accordent sur le fait que le carnet de voyage est devenu un genre littéraire dessinée à part entière. le dessin sur le vif est un pratique très spécifique, qui rejoint également le reportage dessiné. La rencontre, qui s'est tenue le dimanche 2 décembre 2023, est animée par Frédéric Michel.
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