Une fois de plus, un numéro indispensable pour tout amateur de BD et/ou de SF, voire d'horreur, bref la BD au sens large. Que de découvertes, de belles choses, un régal à chaque page.
Certaines histoires peuvent même être assez marquantes, comme celle de la fin du monde qui est basée sur un scénario proche de "Don't Look Up" , avec une fin bien différente ma foi. Genre d'histoire qui restera gravée dans ma mémoire …
Et il y en a d'autres, toutes forcément au moins intéressantes, si ce n'est complètement hallucinantes. A tous points de vue.
Donc un RDV trimestriel indispensable, avec un contenu massif de qualité. Merci !
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Un nouveau volume riche en découverte, et très certainement l'un de nos préférés de la nouvelle mouture du Métal !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
L'indication marquant le début de l'Autoroute extraterrestre est grandiose. Si la conception des panneaux routiers était une forme d'art, celui qui annonce cette route serait son Guernica. Je ne suis sans doute pas le seul à le penser puisqu'il est volé - et heureusement remplacé - régulièrement, ce que je comprends tout à fait. J'aurais eu avec moi les outils nécessaires, cette merveille trônerait fièrement chez moi. (251)
Artiste multiforme, Jacques Loustal est notamment connu pour ses carnets de voyages, genre qu'il pratique depuis plus de quarante années. Cette pratique du dessin d'observation, sur le vif, n'est d'ailleurs pas étrangère à celle de la bande dessinée, les images faites en situation pouvant ensuite être utilisés comme socle d'un récit (« L'Homme de sable, avec Philippe Paringaux, Métal Hurlant, 1981). En compagnie Laurent Lolmède confrère ayant également pratiqué le carnet de voyages, on reviend dans cette rencontre du SoBD 2023 sur cette façon de dessiner… et de faire des livres. « Je faisais un dessin comme quelqu'un pouvait se mettre au coin d'une rue et fumer une cigarette », explique ici Loustal pour exprimer ce qui l'intéresse dans le dessin sur carnet. Pour lui, le voyage est eu coeur de cette activité graphique. Moins pour Lolmède, qui se définit plus comme un promeneur, un dessinateur de campagne. Pour ce dernier, le carnet de voyage est un objet à part entière, qui peut s'apparenter à un fanzine, tandis que Loustal évoque le plaisir fétichiste du carnet vierge, du livre blanc qu'il s'agit de peupler en toute liberté, l'exercice autorisant le dessinateur à choisir les outils qui lui conviennent. Evoquant le dessin-récit, qui condense en une seule image une scène qui peut être éclatée et s'étaler sur un certain temps, Laurent Lolmède rappelle que le B.A. BA du dessin, pour Lolmède, c'est de faire comprendre ce que le dessinateur voit. Les intervenants s'accordent sur le fait que le carnet de voyage est devenu un genre littéraire dessinée à part entière. le dessin sur le vif est un pratique très spécifique, qui rejoint également le reportage dessiné. La rencontre, qui s'est tenue le dimanche 2 décembre 2023, est animée par Frédéric Michel.
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