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Les allers et retours sur Mars, ça vous bouffe le week-end !
Qui plus est l'attente était comme insupportable.
"Métal Hurlant" est de retour !
Et le troisième numéro était attendu pour le 1er juin.
Le premier numéro avait semblé essouffler une jeune génération à la poursuite de la folie de ses anciens.
Un deuxième avait mis les choses au point par KO !
Un superbe retour sur image : 1975-1984 le nouveau visage de l'imaginaire : Druillet, Moebius, Dionnet, Gal, Bilal, Mezières et Schuitten.
La vengeance du serpent à plume et de Cobalt 60 !
Le parti pris adopté par une rédaction emmenée par Jerry Frissen semble être un va et vient entre nouveautés et souvenirs au rythme d'un numéro sur deux.
Le troisième numéro nous emmène sur Mars, et au delà ...
Au delà si les anciens et nouveaux lecteurs, enthousiastes ou agressifs, tous amateurs de science-fiction et d'originalité, si donc tout ce petit monde a de nouveau envie de défoncer à grands coups de pied la porte qui mène vers la liberté ...
Peur et fascination !
Métal Hurlant est un monde non seulement sans loi, nous dit Jerry Frissen, son rédacteur en chef, mais aussi sans réponse.
On ne peut en tout cas pas imaginer une reprise durable uniquement appuyée sur le souvenir de quelques quinquas addicts et constituée d'anciens numéros resaucissonnés.
Suspens ! angoisse !
Souffrance et expectative !
Ce troisième numéro est donc la pierre d'achoppement ...
Mr Jerry Frissen, vous êtes reçu avec les félicitations.
La "faribole sidérale" est de retour !
N'en déplaise à tous les réacs, le "grand remplacement" est bien en marche.
C'est un plan génial.
L'asservissement consenti de l'humain par la pop-culture.
Un seul en a réchappé : Ringo Starr ... but I listen for your footsteps !
Bienvenue dans la cité du Moeb !
Entre les pages de ce troisième numéro du mythe retrouvé se dessine un chemin suffisamment incohérent pour rencontrer Duryet, le doyen de la cité.
"La machine à rêver" is back !
Et déjà l'attente est insuportable.
Septembre 2022, Métal hurlant 4ème opus "l'homme est bien petit" avec du beau monde, encore du beau monde et Franck Margerin ...


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1 thématique (Mars en l'occurrence), une bonne vingtaine de petites histoires qui nous permettent de découvrir ou de retrouver pour un court moment plaisant des scénaristes, dessinatrices, dessinateurs d'origines diverses.
Au final, plus de 200 pages de délire, de poésie, d'anticipation plus ou moins optimiste, grave ou amusante aux graphismes et styles variés.
Une belle palette de récits à déguster sans modération.
Il y en a pour tous les goûts.
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Passé mon agacement et ma déception causés par un envoi désinvolte et peu soigné qui, de ce fait, a écorné ledit numéro de Métal hurlant, je constate que la qualité est toujours là, comme du temps où je lisais avec avidité ce journal, auquel un excellent film d'animation a rendu par ailleurs hommage dans les années 1980 : Heavy Metal, de Gerald Potterton.

En effet, en lisant ce numéro de Métal hurlant, me sont revenus en mémoire les albums de Caza, Druillet, Bilal, Moebius, etc., ces enfants terribles de la bande dessinée, qui sont tous passés par Métal hurlant et ont révolutionné le Neuvième Art.

J'ai ainsi beaucoup apprécié « RED », de Virginie Augustin, évoquant de loin en loin Arzach de Moebius, fort d'un message positif inscrivant l'humanité dans une histoire universelle. À moins que nous nous autodétruisions avant…

Je retiens encore « Ressource », de Nikolai Pisarev, dont le dessin plutôt brumeux colle parfaitement à ce récit sur l'avidité humaine qui peut s'avérer fatale. Récit violent et expéditif. « Ailleurs » de Aimée de Jongh, offre une fable utopique qui, comme toutes les utopies, ne saurait être viable. Dommage. Notons ses agréables nuances de bleu et de rouge dans le dessin, qui symbolisent peut-être la Terre et Mars. Mention spéciale pour « Exolove », de Jorg de Vos et Marc Caro, digne de certaines planches de L'Incal, de Moebius-Jodorowsky.

D'autres nouvelles ressuscitent cette pop-rock culture des premiers âges de Métal hurlant, notamment le prodigieux « David Jones », de Richard Guérineau, où il est question du chef des Araignées de Mars, entre autres. Comprenne qui pourra… « À la recherche du Mob », de Jean Dalin, est de même une plongée psychédélique, aidée par les vapeurs éthyliques du Crazy Loco. « le messager », de Peter Snejbjerg, me fait quant à lui penser à l'univers de Valérian.

Toutes les fictions ne se valent évidemment pas. Certaines histoires sont d'un ainsi d'un moindre intérêt, comme « L'énigme », de Laurent Siefer, un peu trop enfantine à mon goût. Quant à « Triangle d'été », de Toru Terada, on frôle la niaiserie pseudo-poétique, selon moi.

Cependant, il faut reconnaître que, dans l'ensemble, ce magazine est une réussite tant visuelle que narrative. Côté visuel, la palme revient à « SOS », de Elie Hault, succession de planches en noir et blanc silencieuses et minimalistes qui convergent vers un merveilleux onirisme.

Métal hurlant c'est aussi du texte, à travers des articles fort intéressants et fort métalliques à l'occasion, comme celui de Donnie Ka, qui a l'élégance de rappeler qu'Ash Ra existe, qui nous a offert ce chef-d'oeuvre planant : New Age of Earth. Toutefois, pour Mars, à défaut de Master of Reality, de Black Sabbath, je mettrai plus volontiers dans mes bagages Paranoid, des mêmes Black Sabbath, question de goût.

Saluons les offres de voyage sur des planètes délirantes, comme Armabbidon où l'on vous propose de créer « des mondes et en les détruisant au gré de votre seul bon plaisir », ce que certains, chez nous, ont déjà envisagé, sans succès pour le moment, merci à eux !

Puisqu'il est question de Mars, un article très fourni est consacré à la fameuse émission radiophonique de 1938, lorsque le jeune Orson Welles raconta, avec un terrible réalisme, La Guerre des mondes, d'H.G. Wells, si bien que la panique s'empara de certains auditeurs. Exemple fondateur de la manipulation des masses par les médias, toutefois exagérée au fil des ans par les mêmes médias, comme le souligne Claude Ecken dans son article, où on peut lire ceci : « Si l'auteur est un bon menteur, à la différence de l'escroc, il ne cache pas qu'il ment. »

Et des escrocs aux « savants » amateurs délirants, il n'y a pas loin, comme ceux qui imaginent qu'Hitler ne s'est pas suicidé et a fui sur la Lune, nous explique avec une ironie désabusée un autre articleNatacha Buck. Une Lune qui, pour d'autres illuminés, pourrait être un vaisseau géant, rien que ça. La Lune est en fait un Faucon Millenium géant et nazi ! Je comprends mieux maintenant pourquoi l'intelligence extraterrestre se tient loin de nous…

Dans ce numéro, Métal hurlant nous rapproche un peu plus de Mars, que nous effleurons à peine et qu'un jour prochain nous foulerons de nos pieds, en espérant ne pas tomber sur les Martiens de Tim Burton, car l'explosion de rire précéderait inévitablement notre désintégration en entendant leur « voix de canard » et reluquant leurs « têtes de morts-vivants » avec un cerveau indécemment proéminent !

(Remerciements à Métal hurlant & Babelio)

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Un retour triomphal pour une revue mythique. Dans ce numéro 3 de juin 2022, on retrouve plein de minis histoires centrées sur Mars (très peu sur le voyage néanmoins).
Le point fort de Metal Hurlant : découvrir plein de styles différents, dessin, style d'histoire, la colorimétrie et le format. de nombreux scénarios basés sur une seule thématique, ici la planète Mars, entrecoupés d'articles généreux de nombreux auteur-rices de SF.
La seule raison pour laquelle je n'ai pas mis 5 étoiles est la thématique : bien que très différentes les unes des autres, la majorité partage un trait : le pessimisme et parfois un portrait de l'humanité à son pire. Habituellement, il est très rare que les oeuvres de SF soient bienveillantes et positives, et c'est une chose que je recherche dans les fictions que je lis par moi-même. Pas d'inquiétude, il y en a quelques de chouettes et qui m'ont fait rire, l'Homme n'est pas perdu ! Si ce numéro ne vous inspire, je suis sûre que tous les fans de science-fiction trouveront leur bonheur dans cette revue trimestrielle alternant entre nouveaux numéros et les numéros "vintage".
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Bon sang ! Encore une claque ! Je n'ai aucune critique négative à faire sur ce numéro, qui réussi à s'insérer dans la vie de tous les jours (publié l'été, associé aux vacances) tout en s'ancrant dans la réalité globale : des idiots de milliardaires qui polluent plus que de raison pour s'amuser dans l'espace. Les BDs sont intelligentes, parfois drôles, souvent tragiques. Chaque pâte graphique nous emporte, chaque univers est un plaisir à découvrir, chaque vision de "Mars" est intéressante. La diversité, le foisonnement, donne un vrai plaisir à tourner les pages. Ces BDs sont ponctuées par des articles, humoristiques, désespérés ou biographiques/historiques au sujet des projets concernant Mars, le voyage sur les autres planètes... Documentaires ou fictions ? A vous de le découvrir au tournant de chaque page. Bref, ce tome achève de me convaincre, on retrouve bien la volonté illustrée dans le premier tome, de faire revivre un Métal Hurlant multiple, pluriel, contemporain, qui n'a rien oublié de ses racines et qui sait les faire jouer avec la réalité du présent. Bravo !
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[masse critique] Comme beaucoup je connaissais ce magazine de nom. Mais je n'en avais jamais lu une page, ni même feuilleté le contenu. J'en ai beaucoup entendu parler lors de sa réédition, mais j'avais peur qu'un magazine de bande dessinée soit un peu long et frustrant à lire. Et puis, l'opération Masse critique a été l'occasion de sauter le pas, pour mon plus grand plaisir. J'y ai découvert en quelques jours de nombreux auteurs et dessinateurs. Et loin de me frustrer, les quelques pages bien choisies des bandes dessinées m'ont donné très envie d'en découvrir plus. Les articles sont également intéressants, assez courts et souvent écrit avec une touche d'humour.
Le tout est distrayant et de qualité !
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