Du Gévaudan à Versailles

Trois trames de lectures sont combinées : le mystère de la bête du Gévaudan pourchassée, la visite guidée dans le quotidien du milieu du XVIIIe siècle et le destin singulier d'une jeune femme issue du Gévaudan qui se retrouve à Versailles.
👓 C'est surtout le destin de l'héroïne qui m'a tenue en haleine : qu'adviendra-t-il de cette jeune femme, échappera-t-elle aux contraintes des us et coutumes de son siècle, surnagera-t-elle à la cour ?
💗 Florence Metge sait faire passer l'ambiance de cette époque dans l'histoire qu'elle raconte, dans le vocabulaire qu'elle choisit.
✔️ Historienne, elle étoffe son livre des accroches nécessaires avec les sources et références pour me convaincre que je suis réellement en voyage temporel dans le Gévaudan du XVIIIe siècle, ainsi qu'à Versailles.
📝 Pour moi, Florence Metge tente un exercice d'équilibre complexe entre son âme d'historienne et de romancière. Dans ce roman, les deux se disputent parfois un peu trop le premier plan. Toutefois, cela n'a pas gâché ma lecture.
👉 Ce livre vous plaira si vous aimez les romans historiques qui vous plongent dans le quotidien d'une époque, dans la vie de tous les jours des petites gens comme des moyens et grands seigneurs.
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Il paraît qu'il ne faut pas changer une équipe qui gagne. Après ma lecture du dernier roman de Florence Metge sur la fameuse bête du Gévaudan, je serais tentée de valider ce dicton.

Son roman précédent, lui aussi consacré au mythe terrifiant du monstre dévoreur de femmes et d'enfants, m'avait laissée une très bonne impression. Un thriller bien tourné, à l'intrigue contemporaine et une plume incisive.

Ici, nous retournons dans le temps, à l'époque même des attaques. En des temps ou les superstitions et la religion se disputaient les faveurs des croyants. le Gévaudan est le théâtre d'attaques si sanglantes qu'elles parviennent aux oreilles du roi Louis XV, à l'abri de son château de Versailles. En temps normal, il ne remuerait pas le petit doigt, mais là, la situation politique lui est défavorable. Et quoi de mieux que de partir au secours de ses sujets pour redorer son blason ? Malheureusement, aucun des hommes qu'il n'envoie ne semble capable de venir à bout du monstre. Pourtant, une personne a été en mesure de le mettre en fuite : une jeune femme de la région du nom d'Hélix.

Une chose que l'on ne pourra pas reprocher à l'autrice, c'es son sens du détail. Dès les premières lignes, on perçoit qu'elle a disséqué son sujet, lu des témoignages, recherché la moindre information sur le célèbre loup du Gévaudan. L'immersion est rapide, si tant est qu'on s'intéresse à L Histoire et aux dates importantes qui jalonnent cet étonnant thriller historique. Là encore, les descriptions et les faits sont précis et fouillés et j'ai aimé le personnage d'Hélix, courageuse, en avance sur son temps et malgré tout, prisonnière des conventions et des traditions.

Adepte des romans historiques, sa forme n'a pas gêné ma lecture, cependant, il faut savoir appréhender le côté "livre d'Histoire." Les dialogues apparaissent souvent comme le prétexte d'amener foule d'informations sur l'époque. de ce fait, ils manquent parfois de subtilité quant à leur véritable fonction et on a la sensation d'une liste d'événements marquants que l'intrigue permet de lier ensemble. Certaines scènes, pourtant épouvantables, ne m'ont pas tant touchée que cela, dû au style factuel, presque scientifique, de l'autrice. Les amoureux des intrigues de Cour seront ravis de découvrir une romance au sein du livre, cependant, elle reste tardive et peu exploitée. N'oublions pas qu'elle n'a pas réellement vocation à l'être, puisque la vraie héroïne c'est la bête.

Je referme ce livre, heureuse d'avoir étoffé ma culture personnelle sur cette époque troublée, mais un peu sur ma faim du côté des émotions. Il n'en reste pas moins que les hypothèses proposées par Florence Metge sur ce grand mystère de notre Histoire, valent le détour. Elles vous permettront de passer un bon moment de lecture, des forêts du Gévaudan au château de Versailles.

Quel fabuleux sujet que « la Bête du Gévaudan», un thème qui me passionne, une couverture alléchante et en parallèle une longue incursion à Versailles d'où le roi surveillait cette chasse bien particulière.
L'esprit de cette fin de XVIIIe siècle a quelque chose de très sombre, les femmes n'ont évidemment pas ( !) la parole : mariages arrangés, soumission aux époux et aux pères, le viol est communément admis. Par ailleurs, les superstitions sont encore de mises malgré l'unique religion qui s'impose, mais qui crée elle aussi des peurs irraisonnées chez les paroissiens peu instruits.
En effet, en cette année 1764, la France du terroir est bien loin des fastes de la cour : pauvreté, famine, dureté du climat pour certaines régions, une vie de misère pour tenter de survivre au mieux. Cette bête meurtrière ne peut donc être que démoniaque.
Dans ce roman situé dans le Gévaudan, on vit la chasse de la bête au plus près mais aussi à Versailles où l'on suit les aventures romanesques d'une survivante conviée pour témoigner, une jeune villageoise issue d'une famille aisée pour cette région là mais si pauvre à la cour de Louis XV.
J'avoue avoir été déstabilisée au départ par cette alternance de faits historiques appuyés par des documents de l'époque et cette plume si fluide et addictive qui nous conte une romance. Et contre toute attente, j'ai trouvé cela très original et plutôt plaisant à lire, sortir de sa zone de confort quant à l'écriture mais y rester concernant le sujet de l'ouvrage. Un plus pour ce roman.
Un petit bémol : certaines répétitions dues à la narration de l'auteur et aux documents d'archives joints simultanément, mais cela n'a absolument pas entaché mon plaisir durant la lecture.
L'auteure est très habile, elle sait nous faire voyager d'un lieu à un autre, et justifie facilement la cohabitation de ces deux sites diamétralement opposés, les descriptions sont précises sans être rébarbatives, les personnages semblent habités, on plonge avec délice et horreur dans ce livre, on vit les évènements.
Une belle découverte, merci à Florence METGE pour l'envoi de son oeuvre.

Voici un roman très intéressant écrit par Florence Metge ! Inspiré d'événements réels, Florence Metge nous retrace l'épouvantable cauchemar qu'ont traversé les habitants du Gévaudan pendant les années 1764 et 1765. L'un des premiers points forts que je peux citer, c'est que j'ai pu découvrir l'existence de cette affaire par le biais de son oeuvre. La mentalité des personnages (la plupart) retranscrit bien la mentalité de l'époque où on percevait notamment certaines choses comme un “châtiment divin”. Je dis la plupart car Hélix le personnage principal est un cas à part. J'ai beaucoup aimé sa force de caractère et sa relation assez spéciale avec Louis XV même si la manière dont se finit le roman me laisse interrogative.

C'est pour moi une façon intéressante de découvrir cette affaire ! On se pose également pas mal de questions sur cette fameuse bête tout le long de notre lecture et les annexes à la fin sont toutes aussi intéressantes !

Je me suis régalé
Il daut dire que l'histoire se passe chez moi donc il est facile de voir les décors.
Les noms de familles sont bien de chez nous aussi.
Haut de là de ça l'histoire romancé de la bête du gevaudan est très bien écrite, de la romance, du suspens et des aventures basées sur cette légende qui perdure font qu'avec ce roman on passe un très bon moment.

J'avais lu il y a quelque temps un autre livre de Florence Metge, Meurtres en Gévaudan. Je dois dire que j'ai préféré, et de beaucoup, celui-ci. Beaucoup plus factuel sans négliger la partie roman, j'y ai trouvé plus de plaisir.

L'écriture est fluide, je l'ai lu presque d'une traite. On fait facilement la différence entre les parties romancées et les parties rapportées des anciennes chroniques.

Tout en gardant un certain mystère, l'autrice conserve notre intérêt et nous donne des pistes sur ce qu'était réellement la bête.

Je dois dire que j'adore cette couverture également.

Je vous recommande ce roman et je remercie Simplement Pro et l'autrice de m'avoir fait confiance pour le chroniquer.

L'histoire de la bête du Gévaudan ne m'était pas inconnue, ayant déjà vu divers films et documentaires relatant les faits. C'est le genre d'histoire qui me passionne, c'est donc sans hésiter que j'ai accepté ce service presse.

Nous suivons d'une part toute l'histoire, depuis la première attaque jusqu'à la prise de la bête, dates et documents à l'appui. Cette partie est bien détaillée, expliquant les répercussions jusqu'à la cour du Roi Louis XV et toutes les mesures ayant été prises par ce dernier pour éliminer le fléau et rendre paix et sécurité à cette région reculée, où la vie était à l'époque très pauvre et difficile.

D'autre part, nous suivons Hélix, fille de notaire du Gévaudan, femme instruite et de caractère, souffrant de son mariage d'intérêt entre deux familles. Elle fut la première victime de la bête ayant survécu à son attaque et l'ayant fait fuir. L'intérêt du Roi pour son histoire va la mener à Versailles, ce qui va bouleverser sa vie.

Mon avis

C'est avec beaucoup de plaisir et d'intérêt que j'ai lu cette histoire, présentée ici de façon très documentée.

La vie de l'époque, tant à la cour de Louis XV que dans la province rurale et très pauvre du Gévaudan (Lozère actuelle) est très bien décrite.

La chronologie des méfaits de la créature, tantôt décrite comme un grand loup, tantôt comme une punition divine, est étayée par des documents, tant pendant la lecture qu'à la fin du livre, où l'auteure nous fournit moultes explications historiques. À savoir qu'il ne s'agit pas d'un mythe mais de faits réels, la bête ayant fait plusieurs dizaines de victimes durant trois ans.

Je remercie Florence Metge pour sa proposition de SP via SimplementPro, c'est avec plaisir que je lirai la suite.

Un nouveau service presse aujourd'hui ! Je vous présente du Gévaudan à Versailles : l'emprise de la bête (1764-1765). Je remercie Florence Metge, l'auteure pour l'envoi de ce service presse.

En 1764, sous le règne de Louis XV, le Gévaudan se retrouve sous l'emprise d'une bête. Elle attaque, décapite et tue de jeunes femmes. Les victimes s'empilant de plus en plus, la région et le pays se remplit d'une psychose collective. Mais qui est-donc cette bête ? Personne ne peut le dire. Première rescapée de la bête et ayant réussi à la blesser, Hélix est invitée par le Roi afin de lui parler de cette bête plus en détail. En quête de liberté, Hélix accepte de se rendre à Versailles où sa vie va radicalement changer.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture notamment parce qu'on sent que l'auteure a fait des recherches approfondies sur la période. J'avoue que je ne connaissais pas trop l'histoire de la bête du Gévaudan et je ne m'y étais jamais intéressée mais j'ai appris pas mal de choses même si ça reste de la fiction sur certains points du roman. Mais ce que j'ai d'autant plus apprécie, c'est que Florence nous donne ses références sur le sujet en fin de livre.

L'histoire est bien écrite mais j'ai trouvé parfois superflu certaines informations. Par exemple, on donne une information dans l'écrit mais la même est redonnée juste derrière avec une lettre qui a été envoyée. Cela est un peu redondant et c'est dommage, je pense que les lettres et les correspondances auraient pu être utilisées d'une autre manière dans le récit.

Cependant, j'ai beaucoup aimé ma lecture. L'écriture de l'auteure est fluide et agréable. On ne se perd pas et on va directement à l'essentiel ! Si vous voulez en apprendre plus sur la bête du Gévaudan, n'hésitez pas !
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