AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782755653090
Stories by fyctia (24/03/2021)
4.2/5   55 notes
Résumé :
Et si la bête du Gévaudan était de retour ?

Juin 2017, Saint-Chély-d’Apcher.
Le corps d'une lycéenne est retrouvé en partie dévoré au pied de la statue de la bête du Gévaudan. Ce crime ne tarde pas à évoquer ceux commis dans la région par la mystérieuse créature, 250 ans auparavant.
Avril 2018.
Faustine quitte la région parisienne pour s’installer dans l’ancienne maison de famille en Lozère. Elle pensait réaliser son rêve : ouvri... >Voir plus
Que lire après Meurtres en GévaudanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 55 notes
5
23 avis
4
19 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une histoire simple et intéressante, rien de terrifiant, j'ai bien aimé. La région de Lozère est bien détaillée, un bon moment d'évasion en lisant ce livre numérique.
Héritière de la maison secondaire de ses parents, l'installation et le projet de chambres d'hôtes de Faustine est compliquée à Saint Lucie. Par la lecture de Faustine sur l'histoire de la bête du Gévaudan, est relaté les « prémices » historiques de la Bête.
Une effraction de la clôture du parc des Loups du Gévaudan ? La découverte d'un corps, dans la propriété Faustine, enterré avec les photocopies d'un document concernant une vieille affaire ? Une lycéenne retrouvée morte au pied de la statue de la Bête, à Saint-Chély, Un corps de femme lacéré est retrouvé ? Est-ce le retour de la Bête ?
Commenter  J’apprécie          393
Je remercie chaleureusement Florence Metge pour l'envoi, en service presse, de son roman : Meurtres en Gévaudan.
Juin 2017, Saint-Chély-d'Apcher.
Le corps d'une lycéenne est retrouvé en partie dévoré au pied de la statue de la bête du Gévaudan. Ce crime ne tarde pas à évoquer ceux commis dans la région par la mystérieuse créature, 250 ans auparavant...
Avril 2018.
Faustine quitte la région parisienne pour s'installer dans l'ancienne maison familiale en Lozère. Elle pensait réaliser son rêve : commencer l'écriture d'un roman et ouvrir des chambres d'hôtes. Pourtant, les cartons à peine défaits, une sinistre découverte brise son élan...
Existe-t-il un lien entre ces événements ? Qui sème de nouveau la terreur dans l'ancienne province du Gévaudan ? Et si la bête revenait hanter la région ?
Meurtres en Gévaudan est un thriller revisitant l'affaire de la bête du Gévaudan.
Nous découvrons une jeune femme de 25 ans, Faustine, venue s'installer dans la maison familiale pour la transformer en maison d'hôte, à proximité du parc à loups du Gévaudan. Les paysages ont l'air magnifiques, et il est très agréable de les découvrir en compagnie de la jeune femme. Elle a la chance de vivre dans un tel cadre, qui va la changer de Paris, même si une découverte macabre dans son jardin va l'horrifier et lui faire se demander si venir ici est finalement une bonne idée...
Faustine est déterminée, elle a du caractère même si rien ne sera facile au début. Les hommes qui l'entourent peuvent être durs, elle va devoir se méfier. Est ce vraiment une bonne idée pour une femme seule de venir dans un coin isolé faire tourner une maison d'hôte ?
Faustine, très intéressée par ce qui entoure la légende de la bête décide de se plonger dans un livre sur le sujet. Avec elle, nous découvrons cette histoire, qui s'est déroulée de 1764 à 1767. Un mystérieux animal a réellement rodé, tuant de nombreuses femmes et enfants.
J'ai beaucoup aimé tout ce coté historique, le fait que la légende, le roman et la réalité se mélangent. C'est très judicieux et bien ficelé.
En parallèle, des corps d'adolescentes sont retrouvés mutilés, comme dévorés par une mystérieuse bête. Beaucoup imaginent que LA bête est revenue.. Qui donc peut tuer ainsi ses jeunes filles, toutes dans la même classe à un moment ou un autre ?
J'ai apprécié Meurtres en Gévaudan, cette revisite est une réussite. La plume de Florence Metge est agréable et m'a transportée avec elle dans son roman.
Le personnage de Faustine m'a beaucoup plu. Je n'avais pas imaginé le dénouement final, et l'ensemble donne un bon roman.
Pas de coup de coeur néanmoins, mais un très joli quatre étoiles :)



Commenter  J’apprécie          260
Adolescente, j'ai visionné le sombre Pacte des Loups de Christophe Gans et en suis restée perturbée, à la limite du traumatisme (oui, je suis une petite nature et j'assume !) Alors, quand, des années après, Florence Metge me propose de chroniquer son thriller à suspense consacré à la bête du Gévaudan, comment ne pas sauter sur cette occasion de me faire peur ?

Ici, l'autrice a choisi de centrer son intrigue dans un contexte contemporain et sur une jeune femme, Faustine, originaire de la région où a sévi l'odieuse bête. À la suite d'un changement radical de vie, auquel on peut s'identifier sans peine, la jeune femme retourne dans la maison secondaire où elle a passé tous ses étés. La parisienne redevient l'enfant du pays, mais non sans peine. Car, si la demeure a été rénovée pour accueillir des vacanciers, les mystères retenus dans ses vieilles pierres continuent de suinter, de préférence la nuit.

J'ai beaucoup apprécié l'arc narratif choisi par l'autrice qui se sert de l'insomnie de son héroïne pour nous faire basculer dans le passé. Comme si, avec la tombée de la nuit, les légendes du passé refaisaient surface pour hanter le présent. J'ai ressenti un certain plaisir mêlé de crainte, à la lecture de ces passages, à la manière d'une petite fille qui guetterait les ombres sur les murs de sa chambre. Car, après tout, la bête est-elle si différente du grand méchant loup qui peuple les contes pour enfants?

C'est donc l'occasion pour Faustine, aspirante romancière, de se plonger dans un livre relatant les méfaits de la bête du Gévaudan et détaillant tous ceux qui ont eu maille à partir avec elle, de près ou de loin. de ses premières victimes à ceux qui ont tenté, souvent sans succès, de l'empêcher de nuire. D'ailleurs, la bête n'est-elle vraiment plus de ce monde, alors que le cadavre d'une jeune fille atrocement mutilé a été découvert ?

Moi qui adore L Histoire et d'autant plus lorsqu'elle se mêle au quotidien, j'ai été servie. On passe d'une époque à l'autre avec facilité, pour en apprendre davantage sur les dates, les faits et les protagonistes. Les enquêtes policières du dix-huitième siècle font écho à celles du vingt-et-unième, une boucle meurtrière qui ne semble pas avoir de fin.

Certain.e.s pourraient regretter ces sauts temporels, très documentés, qui coupent un peu le rythme du récit. En ce qui me concerne, je n'ai pas trouvé cela gênant. Florence Metge a su leur insuffler assez de vie et de dynamisme pour ne pas donner l'impression d'être face à une avalanche d'informations scientifiques sans émotion.

À celles et ceux qui cherchent du gore ou du sanglant, vous en trouverez, mais juste un peu, du moins à mon avis. Habituée à des thrillers plus sombres, je n'ai pas particulièrement frissonné lors des passages relatant les meurtres. Mon malaise s'est vraiment manifesté lorsque, seule dans son lit, Faustine croit entendre des bruits étranges émanant de la maison où elle vit. Quand notre foyer devient une prison et le réceptacle de nos angoisses les plus ancrées...

Quelques sous-intrigues bien posées ainsi que la romance en filigranes, permettent de rester immergé.e dans la lecture et d'humaniser un peu les personnages dont on pourrait se distancier sans cela.

D'une manière générale, j'ai trouvé la plume de Florence Metge efficace, et poétique, notamment lorsqu'elle décrit la faune et la flore régionales. À tel point que j'ai eu l'impression de réellement m'y trouver et de les visualiser. En revanche, un ton plus détaché par moments, ainsi que des phrases très courtes à certains endroits, m'ont parfois empêchée d'apprécier pleinement les protagonistes. le récit à la troisième personne n'est peut-être pas étranger à cette impression. J'ai, également, assez élucidé l'énigme principale grâce à des indices un peu trop évidents. Pour autant, cela ne m'a pas empêchée de poursuivre ma lecture jusqu'au dénouement final.

Ne serait-ce que pour le travail de recherches minutieux de l'autrice et l'ambiance toute particulière du roman, je vous invite à découvrir Meurtres en Gévaudan. À moins que vous ne craigniez que le fantôme de la bête ne vienne peupler vos songes de cauchemars ?




Commenter  J’apprécie          40
En juin 2017, dans la petite ville de Saint-Chély-d'Apcher, en Lozère, le corps d'une lycéenne est retrouvé à moitié dévoré au pied de la statue de la bête du Gévaudan. Cet évènement ne manque pas de rappeler aux habitants les crimes épouvantables commis 250 ans plus tôt par cette mystérieuse créature, que personne n'a jamais réellement su identifier.

En avril 2018, dans le village voisin de Sainte-Lucie, Faustine une jeune parisienne avide de changer de vie décide de rénover l'ancienne maison de famille dont elle a hérité. Située à proximité du Parc des Loups du Gévaudan, la propriété est l'endroit idéal pour ouvrir des chambres d'hôtes. Faustine se lance dans les travaux mais son projet est bouleversé lorsque les entrepreneurs découvrent en lieu et place de la future piscine le cadavre d'une femme, enterré dans le jardin. Existe t-il un lien entre ces évènements ?

Il n'y a pas que les auteurs nordiques capables de dénicher les coins les plus reculés pour bâtir des récits intrigants et sombres, Florence Metge nous entraine dans ce petit village de Lozère, un peu à la façon de Ragnar Jonasson, dans son roman Dix âmes pas plus, l'un de mes derniers livres lus, mais je quitte le froid islandais pour le soleil printanier occitan et ça n'a pas été pour me déplaire, bien au contraire ! Tout d'abord, je trouve que l'auteure rend un bel hommage à cette région, on sent qu'elle y a séjourné ou vécu, peut-être y a t-elle même ses racines ? Personnellement je garde de la Lozère d'inoubliables souvenirs de vacances, j'étais donc ravie de me plonger dans ce roman et de redécouvrir la légende de la bête du Gévaudan. L'auteure amène habilement ce sujet : un premier crime, celui d'une jeune fille dont le corps est lacéré de morsures, est retrouvé au pied de la célèbre statue de la bête… Puis Faustine, qui ambitionne d'écrire un roman, se plonge sporadiquement dans la lecture d'un livre historique sur le mythe, c'est en sa compagnie que nous nous remémorons les terribles crimes qui ont traumatisé la population d'une région et durablement marqué la culture populaire. En parallèle de cette lecture se déroule l'enquête sur la découverte du corps dans le jardin de Faustine. La découverte de corps démembrés, en partie dévorés avec ce contexte historique en toile de fond… de quoi intriguer et faire irrémédiablement monter la tension ! Tout tourne autour des loups dans cette région et là aussi j'ai été séduite: leurs hurlements sont omniprésents la nuit en raison de la proximité avec le parc animalier. le sujet est d'actualité et divise: les loups reviennent dans nos campagnes, représentent-ils encore aujourd'hui une menace, pour les animaux et les humains?

En dépit d'un dénouement assez simple, le récit est bien mené, le suspense est présent, d'autant plus que après la découverte d'un cadavre dans son jardin il est difficile pour Faustine de résister à la paranoïa… Elle rencontre rapidement ses voisins, peu nombreux dans ce hameau isolé : Anthony le restaurateur du parc, Romain le directeur de celui-ci, et Jérémy l'artisan plombier venu réaliser des travaux dans la propriété. Je vous l'avoue il y a un aspect romance qui m'a quelque peu dérangée mais j'ai survécu ! Et puis j'ai apprécié le personnage de Faustine, ses choix, ses doutes et sa persévérance. En bref, Meurtres en Gévaudan est une lecture très agréable, simple et ensoleillée, idéale pour les vacances.

Je remercie Florence Metge de m'avoir invitée via Simplement Pro à découvrir ce premier roman prometteur, et de m'avoir offert cette jolie balade en Lozère.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
Commenter  J’apprécie          90
Le Gévaudan, terre mythique et mystique, terre d'histoire, de secrets, terre des loups. Rien qu'avec un thème pareil, ce roman est la promesse d'un bon suspense, d'évasions et d'authenticité. du moins, c'est ce que les loups du Gévaudan m'évoquent. C'est donc avec grand enthousiasme que je me suis plongée dans cette histoire.

D'emblée, l'auteure nous plonge dans une atmosphère à la fois plaisante, de par la tranquillité des lieux (à première vue) et mystérieuse, presque cabalistique. En effet, Faustine quitte Paris pour s'installer dans la maison familiale en plein milieu du parc de Gévaudan, et y ouvrir des chambres d'hôtes. Fini l'effervescence de la capitale, Faustine a besoin de changer de vie, de retrouver une certaine quiétude en se reconnectant avec une région qu'elle connaît depuis très longtemps, puisque c'est celle où elle passait ses vacances. Seulement, son arrivée ne s'avère pas aussi tranquille qu'elle l'espérait… Des bruits étranges qui l'empêchent de dormir, des rencontres marquantes, un besoin d'en apprendre davantage à propos de la légende de la bête, et des disparitions suspectes (et un cadavre !)… Alors que tout pourrait décourager la jeune citadine, elle persévère, bien décidée à mener ses projets à terme. En parallèle, elle mène l'enquête en se replongeant dans les sombres histoires liées à la bête du Gévaudan. Et si celles-ci avaient un lien avec les décès de trois jeunes femmes ces derniers temps ? Et puis, entre un voisin odieux, un plombier plutôt louche, et un restaurateur virulent, il y a de quoi se poser des questions !

Les loups, les personnages énigmatiques, les bonds dans l'histoire régionale, et les enquêtes, tous ces éléments réunis créent une excellente intrigue. En tout cas, cette intrigue m'a permis de rester captive de l'histoire du début à la fin. Qui plus est, j'ai été impressionnée par toutes les précisions faites par l'auteure. Son travail de recherche (et/ou ses connaissances) m'ont littéralement épatée, et m'ont aussi appris des tas de choses. Cependant, même si tout est fort intéressant, il y en a parfois un peu trop, au risque de donner l'impression aux lecteurs de lire un documentaire. Ça ne m'a pas gênée, néanmoins, je pense que ça pourrait être le cas d'autres lecteurs. le côté thriller est très bien mené. Tout y est : l'atmosphère mystérieuse, limite cafardeuse, les énigmes entrecroisées, et la complexité des personnages. Je me suis régalée avec ce roman. Plus d'une fois, j'ai eu l'impression d'entendre les hurlements des loups, et le comble, c'est que j'ai été amenée à traverser le Gévaudan durant ma lecture. Rassurez-vous, je n'y ai croisé aucun loup, cependant, j'aurais volontiers fait une halte dans ce magnifique coin. Un jour, peut-être (sûrement !).
Pour conclure, bravo à Florence qui nous offre un superbe roman, très élaboré, et très bien écrit. Maintenant, à vous lecteurs, n'hésitez pas à ouvrir ce bouquin. Je suis certaine que le suspense vous tiendra en haleine et que l'univers du Gévaudan vous passionnera.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Avec la construction de la piscine, Faustine est sur le point de finaliser son rêve de maison d’hôte. Mais, à peine les ouvriers commencent-ils à creuser le terrain qu’une sinistre découverte brise leur élan.
À quelques dizaines de centimètres de profondeur, des jambes apparaissent.
Commenter  J’apprécie          220
Dans son mandement, Monseigneur de Choiseul-Beaupré exhortait les hommes à traquer l'animal qui "tout terrible qu'il est, n'est pas plus que les autres animaux à l'épreuve du fer et du feu". Il expliquait que la bête était une punition de Dieu contre les pécheurs et les infidèles. Par leurs péchés, les hommes s'étaient exposés à la colère divine, incarnée par cette créature maléfique. L'évêque appelait à davantage de ferveur religieuse et incitait les fidèles à des prières publiques "à l'occasion de l'animal anthropophage qui désole le Gévaudan". Il affirmait que la prière était le seul recours pour combattre cette punition envoyée par le Ciel.
Commenter  J’apprécie          30
Selon les spécialistes du comportement canin, le chien n'est pas agressif par essence, il l'est par réaction. Soit un chien est conditionné par le dressage. Dès lors, il suffit d'un ordre externe pour venir provoquer l'attaque. Soit l'individu attaqué a eu peur et a pris la fuite. Ce mouvement peut déclencher un comportement de prédation. Le réflexe du chien est d'arrêter sa proie.

- Il existe aussi des races de chiens plus dangereuses que d'autres, ajoute Faustine.

- Je ne pense pas que la race soit un facteur de dangerosité. C'est l'utilisation que le maître fait de son chien et l'éducation qu'il lui donne qui sont plutôt en cause.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la nuit, un bruit la réveille et la tire d’un sommeil sans rêve. Elle se redresse dans son lit, déconcertée et angoissée. Qu’a-t-elle entendu ? Rien, apparemment. La maison est silencieuse et sa chambre plongée dans l’obscurité. Et puis, elle entend de nouveau ce bruit qui l’a sans doute réveillée : un son étrange et étouffé qu’elle a du mal à identifier.
Commenter  J’apprécie          30
Un joggeur trouve le corps à moitié nu atrocement mutilé de Chloé, au pied de la statue de la bête du Gévaudan. Une angoisse sourde commence à envahir la petite ville de Saint-Chély-d’Apcher. Cette découverte macabre vient de raviver les fantômes d’un passé sanglant.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Florence Metge (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Florence Metge
« Du Gévaudan à Versailles : l'emprise de la bête » lève le voile sur l'histoire de la bête du Gévaudan, fait divers devenu en quelques mois une affaire d'Etat.
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (92) Voir plus



Quiz Voir plus

Meurtres en Gévaudan

En quelle année a débuté l'affaire de la bête du Gévaudan ?

1754
1757
1764
1767

20 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Meurtres en Gévaudan de Florence MetgeCréer un quiz sur ce livre

{* *}